✔️ OS [Footballeurs]

Perte de contrôle - Ronaldo x Dybala / Dybala x Messi

CET OS VA ÊTRE DARK. AMES SENSIBLES S'ABSTENIR. Happy end quand même

               Il ne le supportait plus. Il ne supportait plus le sourire arrogant du plus jeune. Il ne supportait plus qu'on le compare à Messi. Alors il avait préparé un plan imparable. Sortir avec le plus jeune et le détruire. Totalement.

               Au début, il avait joué au petit ami parfait. Le plus jeune le regardait avec des étoiles dans les yeux et il lui faisait croire qu'il était important pour lui. Avec le temps, la relation s'était dégradé. Cristiano Ronaldo : irréprochable sur et hors des terrains ? Pas tant que ça.

               Il y avait toujours une bonne excuse pour s'en prendre au plus jeune. Quelques minutes de retard, plus d'eau chaude, manque d'entrain... Toujours une excuse. Toujours des coups. Toujours la rage.

               A l'instant même, le plus jeune était dans un coin d'une pièce, attendant que la colère de l'autre passe. Il n'osait pas bouger. Il vit, tout de même, son petit ami s'approcher. Quand la main se leva, il se ratatina un peu plus. Il en avait marre. Il n'en pouvait plus. Il partirait. Dès qu'il pourrait.

               Les coups s'étaient succédés ainsi que les insultes. Le plus jeune se sentait partir. Du sang coulait le long de sa joue et il le savait. Son nez ne devait pas être vraiment dans un meilleur état. Et ses côtes le faisaient atrocement souffrir. Plus il respirait, plus il avait mal. Il n'avait pas perdu connaissance et il savait qu'il devait lutter pour rester éveillé. Quand la porte de la suite claqua, il rampa, s'approchant du lit. Il réussit à tendre le bras pour attraper son portable et appeler quelqu'un.

               Léo Messi courait, accompagné de Neymar et Suarez. Un peu de sport, rien que tous les trois, leurs faisaient du bien. Surtout après une défaite contre le Real. A domicile. Peu importe. L'argentin avait pu voir son futur lui après le match, histoire de lui parler de leur prochain match avec l'Argentine. Quand son portable vibra, il le sortit et sourit en voyant le prénom de Paulo clignoter sur son écran. Il décrocha mais su, immédiatement, qu'il y avait un problème. Il s'arrêta, forçant les autres à faire de même.

"Paulo, tout va bien ?"

                Luis et Neymar le fixèrent. Lionel, ne recevant aucune réponse, raccrocha et se remit en route, courant. Beaucoup plus vite qu'avant. Les deux autres le suivirent, se demandant ce qu'ils se passèrent. Quand ils arrivèrent devant un hôtel, ils s'arrêtèrent et entrèrent. Dans le hall, certains joueurs du Real étaient là. Ronaldo était dos à eux. Ramos les fixa, fronçant les sourcils.

"Je monte. Occupez vous d'eux."

               Il monta les escaliers en courant, laissant ses deux amis réglé le problème avec le capitaine madrilène. Il sortit le pass que Paulo lui avait confié la veille et entra. Il chercha, quelques secondes, son jeune ami, qu'il trouva étendu dans la chambre. Il comprit instantanément.

"Cris ? T'es ... Qu'est-ce que tu fous là, toi ?

-Ton pote a intérêt à avoir une bonne explication pour ça."

               Bale regarda par dessus l'épaule de l'argentin. Il avala difficilement sa salive. Cristiano avait-il vraiment fait ça ? Le portuguais entra, en trombe, dans sa chambre d'hôtel et fut furieux de voir l'argentin debout, un pass à la main. Tous les joueurs madrilènes arrivèrent, ainsi que les deux barcelonais et l'entraîneur français.

"Qu'est-ce qu'il se passe ici ?

-Ils laissent vraiment entrer n'importe qui, ici !

-Paulo m'a filer son pass hier soir. Je comprends mieux pourquoi."

               Neymar était en train de hurler sur son téléphone pour qu'une ambulance soit envoyé alors que tous s'étaient tournés vers la star du Real.

               Léo vit les yeux de son ami s'ouvrirent, doucement, papillonant. Le capitaine argentin passa sa main dans les cheveux ébènes du plus jeune qui lui sourit faiblement.

"Pourquoi t'en as pas parlé plus tôt ?

-Je sais pas. J'avais peur que tu me vois comme un gosse faible qui savait pas se défendre, je crois. J'avais peur de l'image que tu aurais eu de moi."

                  Le plus vieux soupira, passant sa main dans les cheveux du jeune et l'embrassa. Le turinois sourit et rendit son baiser à son capitaine.