Je passe le ballon vers Antoine qui reprend de volée. Il y ait. Il l'a mise dedans. Il commence à célébrer, rapidement rejoint par deux gars. J'accours et leur saute dessus. Antoine me sourit, heureux d'avoir pu marquer. Enfin, c'est ce que les téléspectateurs penseront. Je sais qu'il y a plus que ça. Bien plus.
La deuxième mi-temps va commencer et je suis sur le banc. A mes côtés, Lucas secoue la jambe, nerveusement. Le mouvement m'énerve alors je pose la main dessus. Il se stoppe. Je me tourne vers lui et lui souris. Quand je reporte mon attention sur le terrain, je vois le regard noir d'Antoine. Je retire vivement ma main.
Lucas : Il pue la jalousie.
Coco : Il a de quoi. T'as vu comment je suis beau gosse ?
Il se met à rire alors qu'Alphonse me frappe le crâne. Je relève la tête vers lui et il me tire la langue. On est pire que des gosses. Lucas ne quitte pas nos cages du regard.
Coco : Tu as vu le buteur, pas vrai ?
Lucas : Antoine. Les supportes scandaient son nom.
Coco : Et le passeur décisif ?
Il hausse les épaules. Je fronce les sourcils et posent mon regard sur nos propres buts où Steve est. Steve. Bien sûr. Ce n'est pas Hugo qui est dedans.
Le match est terminé. Antoine a du sortir pour être remplacé par Nabil. Résultat ? Il a fait bouger Lucas pour récupérer sa place à mes côtés. Il pue la jalousie quand il fait ça. On entre sur le terrain et tout le monde échange des accolades. On se dirige ensuite vers le tunnel. Antoine attrape mon bras et m'entraîne dans un couloir désert. Il me fixe une seconde avant de poser ses lèvres contre les miennes.
Antoine : N'essaye plus jamais de me rendre jaloux avec Lucas.
Coco : Voyons, Anto, tu sais très bien que je ne ferais pas ça. Je t'aime, tu te souviens ? Et j'ai beaucoup trop de respect pour Hugo.
Antoine : Il te l'a confirmé ?
Coco : Non mais tu aurais vu le regard de Lucas. Il fixait notre gardien, constamment. Il a pas vu les buts. Aucun.
Antoine : Donc notre capitaine fait des galipettes avec notre barcelonais préféré ?
Coco : Ouais. J'espère quand même qu'aucun n'oubliera le nom de l'autre en plein interview.
Antoine : J'ai cherché deux secondes parce que je suis fatigué, mein Engel (mon ange)
Coco : Je sais, mi amor. Te quiero.
Antoine : Mich auch (moi aussi).
Je l'embrasse à nouveau et on se dirige vers les vestiaires. On s'excuse du retard et les mecs nous fixent, le regard moqueur alors que Didier commence son speech pour nous féliciter. Quand il sort, je me lève vivement pour me changer et ressent une douleur dans le genou gauche. Je gémis et les gars se tournent vers moi.
Olivier : Ca va, Coco ? je hoche la tête, grimaçant T'es sûr ?
Blaise : Vu le craquement que j'ai entendu, je suis pas sûr.
Il me fait m'asseoir et appuis, légèrement sur mon genou. Une douleur fulgurante traverse ma jambe et je cris.
Corentin : MAIS T'ES PAS BIEN ?
Antoine : Coco ?
Corentin : J'ai juste le genou qui a craqué. Je vais bien.
Il effleure mon genou et je grimace. Il me fixe, levant un sourcil.
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✔️ OS [Footballeurs]
FanfictionRecueil d'OS sur des footballeurs /!\ Homophobe s'abstenir /!\