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OS Aaron Ramsey x Corentin Tolisso #1

                Le brun était appuyé dans l'encadrement de la porte, son regard fixé sur le châtain et l'enfant blond qui jouait au foot dans le jardin. Quand le petit de deux ans mis un petit pont à son père, les lèvres de Corentin s'étirèrent dans un sourire.

Corentin : Bravo, Sonny !

               Sonny se retourna en entendant la voix du français. Il courut et sauta dans ses bras, passant les siens autour de son cou. Il cacha sa tête dans le cou du jeune homme, heureux de le savoir à Londres. Corentin vit le père de l'enfant arriver. Il l'embrassa chastement avant de poser Sonny qui entra, laissant les deux adultes seuls. Aaron passa une main dans les cheveux ébènes de son petit ami.

Aaron : Tu m'as manqué !

Corentin : Toi aussi, babe. il posa ses lèvres sur celle de son amoureux Je déteste le match de demain. Le terrain va devenir un véritable champs de bataille entre les deux équipes.

Aaron : Tu t'inquiète ?

Corentin : Un peu, ouais.

Aaron : T'es au courant que le derby n'est pas si violent que ça ! Evidemment, on a tous envie de gagner le match mais... On ne va pas s'entretuer pour autant, tu sais ?

               Le brun voulait y croire alors il hocha la tête. Il avait décidé de venir sur Londres pour le derby Gunners contre Spurs comme Aaron l'avait fait lors du dernier match du Bayern contre le Borussia Dortmund. Parce qu'il savait que c'était un enjeu important pour son petit ami.

                Le brun était dans les tribunes, regardant le match aux côtés des familles des autres joueurs. C'est ainsi qu'il s'était retrouvé avec Marine Giroud (je sais ! Je sais! C'est pas le nom de sa femme) et Claire Koscielny, parlant. Et contrairement à ce que Aaron avait promis : le terrain était devenu un champs de bataille entre les équipes.

Marine : Je le sens mal, ce match. Je sais pas pourquoi. Ca fait 25 minutes que c'est commencé et il y a déjà eu huit cartons jaunes.

Claire : A croire qu'ils ont bouffé du lion et décidé de tous décimer leur adversaires afin de...

                Corentin n'écoutait plus. A l'un des bouts du stade, deux gunners et un Spurs venaient de se percuter de plein fouet. Claire fronça les sourcils sous le manque de réponse de Corentin. Elle tourna son regard vers le terrain où Gunners et Spurs s'étaient mélangés. Claire n'eut aucun mal à définir le Spurs au sol mais pour ce qui était des deux gunners, c'était trop flou, les joueurs formant un paquet.

Marine : Lesquels ?

Claire : Pour ce qui est du Spurs, c'est assez simple, si tu veux mon avis.

Marine : Hugo. soupira-t-elle en constant qu'il n'y avait plus le gardien de Tottenham.

Claire : Pour ce qui est des Gunners, je ne sais pas encore vraiment. C'est assez flou, d'ici.

                 Sur le terrain, les joueurs tentaient de porter secours aux trois blessés du mieux qu'ils pouvaient en attendant les secours. Alexis Sanchez était inconscient avant même d'avoir touché le sol, Hugo Lloris venait de se rasseoir, se massant l'épaule et Aaron Ramsey était à demi-conscient. Quand les médecins arrivèrent, l'ordre de priorité était déjà définit pour les joueurs : Alexis d'abord, Hugo en dernier. Olivier secouait légèrement l'épaule du numéro 16 pour qu'il ne ferme pas les yeux. Celui-ci, se sentant incapable de parler, attrapa le bras de son coéquipier pour tracer, de ses doigts, le prénom de son petit ami.

               Marine et Claire tentait de calmer Corentin qui faisait les cents pas alors que Olivier, Laurent et la plus part des Gunners attendaient, impatiemment, des nouvelles de leurs coéquipiers. Quand un médecin arriva, ils sautèrent tous de leur siège, comme si des punaises les avaient piqués.

Médecin : J'ai des bonnes et des mauvaises nouvelles. Aaron Ramsey devrait se réveiller. Son état était inquiétant mais pas critique. Maintenant, à voir quand il décidera de revenir parmi nous. Pour ce qui est d'Alexis Sanchez... Je suis désolé.

                Corentin se senti soulagé. Et égoïste. Mais soulagé. Aaron allait se réveiller. Et même si ce n'était pas aujourd'hui, il savait que ça arriverait un jour ou l'autre. Et il avait juste besoin de savoir ça.