✔️ OS [Footballeurs]

OS Neymessi

On sort du terrain, les gars me félicitant du but que j'ai réussi à mettre, attrapant l'égalité et évitant la casse. Luis est à mes côtés, souriant.

Luis : T'as géré, Lio ! T'es le meilleur !

Lionel : Comme si je ne le savais pas déjà.

Luis : Tu viens avec nous, en boîte ?

Lionel : On a fait égalité. Y a rien à fêter, Luis. Et puis nous ne sommes pas encore officiellement qualifié, je te rappelle.

Luis : Pour se détendre, simplement. Puis... C'est Londres ! C'est l'occasion de changer un peu de boîte !

Lionel : Allez-y si vous voulez, je ne viens pas.

Andres : Léo, putain ! Décoinces toi et viens avec nous !

Lionel : T'es censé être le capitaine. C'est toi qui devrait les empêcher de faire ce genre de connerie. Je viens pas et je ne rentres pas avec vous à Barcelone, le chef le sait. Lucas, tu te dépêches ? Je te dépose en passant.

Lucas : Merci, mec. Je te revaudrais ça !

Je lui fais signe qu'il n'a pas besoin et on se change rapidement. Moi, parce que plus vite je serais à Paris, mieux ça sera et Lucas parce que je sais qu'il est pressé de rejoindre les bras de son petit ami. On sort et le chef me lance les clés de ma voiture qu'il a fait transporté jusqu'ici. Je lui souris et nous sortons. Lucas monte côté passager et je démarre ma voiture, rapidement.

Lucas : J'ai pas bien saisi : tu vas où ?

Lionel : Paris.

Lucas : Voir Neymar ?

Lio : Ouais.

Lucas : Pourquoi Luis ne vient pas avec toi ?

Lio : C'est pas la joie, entre eux.

Lucas : Sérieux ?

Lio : Luis est jaloux de la complicité qu'il reste entre Ney et moi alors qu'il est parti à Paris.

Lucas : Jaloux de votre complicité ou de votre couple ?

Lio : Pardon ?

Lucas : J'ai suppris une conversation entre Luis et Gerard, l'autre fois. Je suis pas le genre à écouter aux portes, tu le sais, mais... Ils parlaient de Neymar et toi. Gerard était un fervent défenseur de votre couple alors que Luis disait que ça ne rimait à rien et que vous alliez finir par vous séparer.

Lio : Et Gerard a fini par prendre un exemple qu'il n'aurait pas dû, parlant de Sergio et lui ?

Lucas : Il s'est appuyé sur pas mal de couple, à vrai dire. Sergio et lui, Giroud et Debuchy, Hugo et moi et ...

Lio : Cristiano et Antoine ?

Lucas : Oui, mais Luis a décrété que c'était différent puisqu'ils habitent la même ville. Non, il a parlé de Bale et Ramsey.

Lio : Les deux gallois. Evidemment.

Je me gare devant la maison et me tourne vers le français. Je le checke et il descend, me remerciant à nouveau. Je le regarde aller jusqu'à la porte et me remets en route, dès que je suis sûr qu'il est en sécurité. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver.

Quelques heures plus tard

Je lance un regard à ma montre est grimace. Il est tôt. Beaucoup trop tôt. Je décide de m'installer dans le canapé, attendant un moment. J'allume la télé et regarde un programme débile pendant quelques minutes avant d'aller vers la cuisine pour préparer le petit déjeuner de tout le monde. Quand j'ai terminé, j'entends des pas dans mon dos et des bras passent autour de ma taille.

Ney : Qu'est-ce que tu fais là ?

Lio : Petite surprise. Mon coach sait où je suis, ne t'inquiète pas. J'avais juste terriblement envie de te voir.

Davi : LIO !

Ney se pousse et je me retourne, réceptionnant l'enfant qui saute dans mes bras. Son père sourit et embrasse sa joue rapidement avant de tout mettre sur la table. Je m'assois, mon beau-fils restant sur mes genoux. On commence à manger, Davi me racontant ce qu'il s'est passé depuis que je ne l'ai pas revu. Je ne l'écoute que d'une oreille distraite.

Davi : Et même que Julian il vient tout le temps à la maison avec Tonton Dani et Tonton Thiago !

Lio : Julian ?

Davi : Draxler, suit un peu ! T'es chiant !

Je lance un regard à l'enfant.

Lio : Et il vient, dès fois, sans eux ?

David : Jamais sans Tonton Thiago !

Je hoche la tête et le petit avale une gorgée du jus de pomme que son père lui a servi. Je lance un regard vers mon petit ami qui fait un signe de tête, me signifiant que j'ai vu juste. Ils sont ensemble. Au moins, ça me rassure, Draxler est en couple. J'ai plus rien à craindre.

Davi : Attends, faut que j'aille chercher un truc !

Je le lâche et il remonte en courant.

Ney : Tu sais que c'est toi, que je veux épouser, Lio. T'as rien à craindre d'aucun mec du PSG. OK ?

Lio : Non, mais je sais.

Ney : T'aurai vu ta tête quand il a parlé de Ju. C'était drôle.

Je soupire. Ce n'est pas de ma faute si je suis jaloux, si ? Je sais que, dans quelque semaines, je serai son mari, mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir envie de tuer quiconque s'approche trop de lui. Il se lève et s'approche de moi pour venir m'embrasser et c'est tout ce dont j'avais besoin. Savoir qu'il est à mes côtés, qu'il m'aime et qu'il ne m'abandonnera pas.