15 Juillet 2018
Dire que je n'ai pas pu jouer cette foutue Coupe du Monde. Mais je m'en fous. Parce que j'ai assister à chaque putain de match de l'équipe de France. Alexandre n'a eu aucun moment de repos mais je sais que, quoiqu'il arrive, ce soir je serais avec lui. S'ils perdent alors que je consolerai à ma manière. S'ils gagnent, je le féliciterai exactement de la même manière. Aaron est à mes côtés.
Aaron : Tu crois qu'ils vont gagné ?
Alexis : riant T'es bientôt plus stressé que ton mec, frère ! Respires !
Aaron : Gnan ! On en parle d'Al et toi ? T'arrête pas de tourner en rond !
Alexis : Deux mois, c'est très long pour moi, tu sais ?
Marine : Eh les pipelettes on respire ! Ils vont tout déchirer ! Surtout vu l'attaque et les milieux qu'ils ont mis. Bon : le gardien et capitaine va jouer un grand rôle aussi, bien sûr.
Alexis : Parce que tu crois que Digne, Lolo, Varane et Jallet vont se tourner les pouces, peut-être ? Je suis sûr qu'ils vont cartonner. Mais je ne sais pas si tu es au courant qu'en face : ils ont des monstres aussi !
Marine : Messi et Dybala ? Ils ne passeront pas notre portier, je me suis fait comprendre ?
Alexis : Cette inconsidération de Higuain !
Elle lève les yeux au ciel alors que le coup d'envoi est donné. Rapidement - trop peut-être - les argentins prennent le dessus. L'un d'eux balance son coude dans les codes de Varane alors que Dybala feinte Laurent pour tirer. Lloris s'étend et tape dans le ballon, l'envoyant dans les pieds de Digne. Celui-ci fais une longue passe, dégageant la zone française. La contre-attaque va être violente, je crois. Tolisso , Griezmann, MBappe, Tolisso à nouveau, Alexandre et le ballon passe au dessus de la transversale. Je soupire alors que Aaron commence à se moquer de moi. Je le frappe et il se calme.
35 minutes et toujours aucun but. Alexandre est fauché par un défenseur et Tolisso commence à faire son show. Comme si c'était ce dont ont besoin les français alors qu'ils sont largement étouffé par la défense argentine. Penalty. Griezmann et MBappe se parlent et hochent la tête. Au moment de le tirer, Tolisso pousse le plus jeune et prend sa place, tirant en pleine lucarne. Le ballon touche le fond des filets et ils lui sautent tous dessus. Alexandre en premier. Mes poings se serrent douloureusement. Je haï Tolisso. Aaron saute dans tous les sens tel un môme le jour de Noël et ça me fait rire. Sonny regarde son père puis moi. Je le prends sur mes genoux.
Alexis : Je sais, Son'. Ton père est complètement fou ! Heureusement que Tonton Alexis est là, hein ?
Il se met à rire, hochant la tête. Je souris et passe une main dans ses cheveux. Je veux des enfants, c'est définitif. Je veux avoir des enfants. Je vais adopter un gosse, peu importe l'avis d'Alex.
Le match vient de prendre fin. 2-1. L'Argentine est Championne du monde. Les femmes des français, Aaron et moi rejoignons le tunnel. Rapidement, l'entraîneur arrive, hurlant. Le capitaine suit de près, soutenant Digne qui a été percuté, il y a quelques minutes, par Messi mais qui a tenu à jouer quand même. De l'autre côté, c'est Thauvin qui le soutient. Juste derrière, Alexandre arrive avec Tolisso. Mon petit ami sourit en me voyant et me prend dans ses bras. Je l'embrasse amoureusement.
Alexandre : Faut que je te dise un truc !
Alexis : en même temps Faut que je te dise un truc ! riant Vas-y !
Alexandre : Pendant près de deux mois, on a été séparé. J'ai eu le temps de réfléchir à des tonnes de trucs que je préférai te dire en face. Je veux qu'on adopte.
Olivier : Oh putain ! Le pauvre gosse !
Alexandre lui donne un coup de pull et on rigole. Tous les français sourient à la connerie de leur coéquipier. Je vois Marine restée en retrait. J'embrasse mon homme et la rejoint.
Alexis : Tout va bien ?
Marine : Bien sûr. J'attends juste les filles qui sont parties avec leur père.
Alexis : Pourquoi tu ne les rejoints pas ?
Marine : Personne ne le sait mais je ne suis plus avec Hugo. Il sort avec Lucas et ils sont heureux. C'est le principal.
Je hoche la tête. Maintenant qu'elle le dit, c'est vrai qu'il y a une certaine alchimie entre Lloris et Digne. Ronaldo arrive et je comprends. Griezmann. C'était tellement prévisible. Marine s'éloigne pour parler avec Tiziri alors qu'Alexandre me rejoint. Je le prends dans mes bras et je regarde tout autour de moi. Malgré leur défaite, ils ont l'air heureux. Heureux d'avoir été jusqu'en finale, d'avoir presque gagner.
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✔️ OS [Footballeurs]
FanfictionRecueil d'OS sur des footballeurs /!\ Homophobe s'abstenir /!\