OS Neymessi

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                    Leo tourne en rond dans la chambre. Je soupire et lui prend le bras pour l'asseoir à mes côtés. Il me donne le tourni et je sais que s'il continue, je vais devenir plus dingue que lui.

Neymar : Bébé, on a battu le Chili 4-2. Le Perou et la Colombie ont fait match nul. Tu gagne le match de ce soir et c'est bon !

Leo : Non, c'est pas bon ! Je suis incapable de jouer avec Paulo mais je suis aussi incapable de jouer sans lui ! Comment tu veux qu'on s'en sorte ?

                     Je soupire et me lève, décidant de le laisser seul. Quand il est comme ça, ça ne sert à rien de discuter avec lui.


Juillet 2018


                        Je suis dans les tribunes de la Finale de la Coupe du Monde. Argentine contre France. Heureusement que je suis un minimum optimiste et que j'avais confiance en Leo. J'espère sincèrement que l'Argentine va gagner. Les Français nous ont éliminés il y a un moment et j'aime beaucoup leur joueurs mais j'ai aussi la rancoeur. Le coup d'envoi est donné et le match commence. A mes côtés, les fils de Leo sont aussi excités que moi.

Thiago : Mais tu crois que Papa va gagner ?

Silva : Bien sûr, bonhomme ! Ton père, c'est le meilleur !

                            Mon petit ami dribble, aisément Digne qui est face à lui. Je peux sans mal imaginer son sourire. Il ne l'a jamais réellement apprécié.

                            Digne donne un violent coup à Dybala qui ne se relève pas. Leo s'approche de son joueur et passe sa main sur son front avant de se lever rapidement. Silva me fait signe de descendre, qu'il gère les petits. Je descends les marches qui mènent vers le tunnel et entre dedans. La sécurité ne faisant pas attention. Je m'approche et me retrouve, rapidement, sur le bord du terrain. Sampaoli me fait signe de venir dans leur zone. J'y vais et me met face à lui.

Ney : Je peux le calmer ! Laissez-moi juste...

Digne : Vas-y, t'en crève d'envie ! Frappe moi !

                             Lloris s'approche pour calmer son joueur et l'éloigner de l'argentin. L'arbitre est complètement surmené, tous les joueurs se mélangeant pour s'engueuler les uns avec les autre. Sampaoli me fait signe. C'est sûrement peu réglementaire mais il faut le faire. J'entre sur le terrain et attrape Leo par la taille avant de l'éloigner du français qui sourit.

Ney : Fais pas gaffe à lui. Concentre toi sur Paulo. Concentre toi sur ton joueur.

Leo : Il vient de défoncer mon demi-frère !

Ney : Leo, je sais ! Mais concentre toi sur Paulo. Ne te concentre pas sur cet espèce de connard ! Occupe toi de ton frère. L'arbitre s'occupe du rouge.

Arbitre : Non mais Monsieur Neymar !

Neymar : Je sors ! Je sors ! Je voulais juste éviter un mort sur le terrain. Un jour de coupe du monde, ce serait pas génial ! Je suis ton frère jusqu'à l'hôpital. Gagne le pour lui !

                 Je monte dans l'ambulance alors que les médecins me fixent. Leo leur fait signe que c'est bon et on décolle.

                 Toute l'équipe d'Argentine arrive. Les médailles d'or autour de leur cou me prouvent qu'ils ont gagné. Je prends Leo dans mes bras et l'embrasse avant de le faire me suivre. Il a un rond doré dans la main. La médaille de son frère. Je pousse la porte de la chambre et l'infirmier s'éclipse. Leo prend son frère dans ses bras. PLus de peur que de mal, on dit les médecins.

Leo : Et celle-là, c'est pour toi !

Angel : Et la coupe, tu la gardera aussi !

Leo : s'approche de moi, laissant son frère avec les gars Merci d'avoir veillé sur lui.

Ney : De rien.

Leo : Je t'aime.

Ney : Moi aussi. Mais la prochaine fois que Romero te fout la main au cul pendant un match, je le frappe !

                 Il rit et m'embrasse, amoureusement.

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