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Un an après - Koscielny x Ronaldo - Lemon

               Un an après l'Euro, Laurent Koscielny se promenait dans un bar, se remémorant la soirée qui s'était passé 365 jours plus tôt. Son équipe avait perdu contre le Portugal en Finale de l'Euro, chez eux. Il but une gorgée du liquide ambrée qui avait sa place dans son verre. En relevant la tête, il croisa un regard qu'il n'aurait jamais cru croiser ici, à Miami. Le brun l'avait remarqué aussi et il s'approcha, s'asseyant face à lui.

"Qui t'as dit que tu pouvais ?

-Le souvenir de la nuit, l'année dernière.

-Quoi ? Tu veux repasser la même nuit ?

-Avec toi, pourquoi pas !

-Tu te démonte pas, pas vrai ?

-Je veux juste qu'on couche ensemble, comme l'année dernière. Après que mon équipe t'es écrasé et humilié sur ton propre terrain."

               Le français se leva et paya sa boisson avant de sortir, suivit par le portuguais.

"Ton hôtel ou le mien ?"

               Le beau portuguais sourit en décelant l'accent français qui reprenait le dessus.

"On crèche dans le même hôtel."

               Comme ça, c'était rapide. Ils se dirigèrent vers l'hôtel, silencieux. Leur but était le même sans qu'ils le sachent. Se joindre à nouveau à l'être aimé même si ce n'était que pour une soirée. Une nuit. Ils s'en foutaient. Ils voulaient au moins attirer l'attention de l'autre l'histoire de quelques heures.

               Ils s'étaient retrouvé dans la chambre du français, la plus proche, en train de se déshabiller hâtivement. L'international d'Arsenal poussa son homologue madrilène sur le lit et le rejoignit, l'embrassant. Tendrement, il descendit sa main vers le caleçon déformé du beau brun. Il lui retira, doucement, sans aller trop vite. Quand il prit le membre imposant en bouche, Ronaldo projetta sa tête en arrière sous la sensation de cette bouche autour de sa queue.

"Putain, t'es un dieu, mec !

-Le dieu de la fellation accepte de te laisser au dessus, cette fois. Ca te tente ?"

               Il n'en fallait pas plus. Le grand Cristiano Ronaldo adorait être au dessus de tout le monde. En l'occurence, là, c'était au dessus de Koscielny qu'il voulait être.

"Tu l'as déjà fait ?

-Avec toi, l'année dernière. rit le français.

-Non, je veux parler de te faire pénétrer !

-Ouais. Avec mon meilleur pote, au dernier rassemblement à Clairefontaine.

-Je veux pas les détails."

               La jalousie du portuguais madrilène avait parlé. Il retourna Laurent pour que celui-ci soit sur le ventre. Giroud avait eu l'honneur de le pénétrer en premier ? Parfait. Ronaldo était quasiment sûr de la préparation qu'ils avaient utilisé.

"Il t'a préparé comment, ton meilleur pote ?

-Avec ses doigts, quelle question !"

               Petit joueur. pensa le brun. Il embrassa la nuque de son amant et descendit, laissant des traces humide le long de sa colonne vertébrale. Quand il arriva au niveau de l'intimité de son compagnon du soir, il entreprit de le préparer différement de l'autre français. Quand Laurent sentit la langue de son amour secret sur son intimité, il grogna.

               Après une préparation en bonne et due forme, Ronaldo commença à insérer sa queuer dans l'antre de Koscielny qui serra les dents. Beaucoup plus imposant que des doigts. Et qu'Olivier, aussi. Quand il se sentit prêt, il bougea les hanches, laissant à son amant le plaisir de commencer. Les coups de butoires furent rapide et profond, au grand plaisir des deux hommes. Soudainement, le portuguais quitta la chaleur du français et le retourna, le pénétrant à nouveau. Il voulait le voir. Il accéléra les vas et viens et pompa, à l'aide de sa main, la queue dure et suintante du passif qui râlait de plaisir alors que les grognements de l'autre emplissait la pièce. Il vient rapidement, hurlant : 

"Je t'aime."

               La phrase qu'il attendait et le resserrement autour de sa queue eurent raison du portuguais qui jouit au plus profond du français.

"Moi aussi.

-Quoi ?

-Tu as hurlé que tu m'aimais. Je te dis que moi aussi, je t'aime."

               Ils s'embrassèrent. Finalement, la finale de l'Euro n'avait pas été qu'une défaite pour Laurent. Elle avait aussi servie de prise de conscience.