Encore un match... sur le banc - Lucas Digne x Hugo Lloris

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              Le blond s'inquiétait. La pression sur les épaules de l'équipe était énorme. Une seule erreur et ils pouvaient dire adieu à la coupe du monde. Il s'inquiétait d'autant plus que l'un des derniers matchs de qualifications avait tourné au cauchemar quand leur gardien et capitaine avait laissé passer le but de trop. Et il s'inquiétait parce que Hugo était bien plus important pour lui que pour n'importe quel autre joueur. Alors, allongé dans le lit de son gardien préféré, le blond laissait sa tête vers le bas, dépassant du matelas. Le brun sortit de la salle de bain et lança sa serviette sur son petit ami qui fit une moue boudeuse en voyant le caleçon de son petit ami.

Lucas : Tu veux pas le retirer ?

Hugo : On doit partir dans dix minutes, Luc. Alors non.

Lucas : Tu es stressé ?

Hugo : Tu ne l'ai pas ?

Lucas : On sait tous les deux que c'est différent !

Hugo : Je sais que tu seras là pour me soutenir en cas de besoin.

                 L'ancien lillois soupira et se releva, se dirigeant vers la sortie. Le brun s'en voulu de ne pas répondre, réellement, à la question de son petit ami. Voyant celui-ci vexé, il attrapa son poignet.

Hugo : Lucas, ne pars pas en faisant la gueule comme si t'étais un gamin, s'il te plaît ! 

Lucas : C'est ce que je suis à tes yeux, un gamin ! T'as sept ans de plus que moi ! Bien sûr que je suis un gamin à tes yeux.

Hugo : Eh ! De quoi tu parles, mon ange ?

Lucas : Pourquoi tu ne me parles jamais de tes sentiments ? J'en ai ras le bol, tu sais ? Si tu me voyais autrement que comme un gosse, on pourrait avancer dans notre relation.

                Au regard embués de larmes du plus jeune, le capitaine comprit qu'il y avait un réel problème avec son petit ami. Il le prit dans ses bras.

Hugo : Tu sais que sept ans, ce n'est pas énorme ? T'es pas un gamin, Lucas. T'es mon petit ami et je t'aime, quoiqu'il arrive. Je ne te vois pas comme un gosse. Je sais que tu es un adulte, Lucas. Un adulte mature qui sait parfaitement comment réagir en toute circonstances. Regardes moi, bébé !

               Le blond voulu s'éloigner du brun mais celui-ci le garda contre lui et lui releva la tête.

Hugo : Je t'aime, n'oublie jamais.

               Il prit possession des lèvres du défenseur, amoureusement. Il comptait bien lui faire comprendre qu'il ne le voyait pas comme un gamin dès la fin du match.

               La tension est à son comble. Koscielny blessé, le sélectionneur l'a tout de même laissé. Digne, sur le banc, soupire. Evidemment qu'il ne jouerait pas. De toute façon, le stress lui donnait mal au ventre, actuellement. Florian vit bien qu'il y avait un problème avec le barcelonais.

Florian : Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Lucas : Rien, je stresse, c'est tout.

Flo : T'es sûr ?

Lucas : Ouais. T'inquiète pas !

                Le blond lança un regard vers leur entraîneur. Il était bien trop occupé pour se rendre compte d'une quelconque disparition de joueur. Lucas se leva et se dirigea vers l'intérieur du stade, allant jusqu'aux toilettes.

??? : Deschamps va s'énerver s'il se rend compte de ton absence.

                 Lucas sourit en reconnaissant la voix. Il se retourna et prit son futur interlocuteur dans ses bras. Le brésilien qui lui faisait face lui rendit son accolade.

Lucas : J'en ai rien à faire. J'veux aller pisser, c'est de ma faute ? Puis Ney, t'es pas un ange non plus quand tu restes sur le banc.

Neymar : Ouais. T'as raison. T'es frustré ?

Lucas : De fou !

                La nouvelle recrue du PSG parla avec son ancien coéquipier, l'accompagnant. Suite à cette pause que le blond s'était octroyée, ils retournèrent aux abords de l'étendue verte, le français entraînant son ami avec lui, restant dans le couloir.

                Le match prit fin. Victoire des bleus 4-0. Le brésilien patienta, laissant Lucas aller féliciter ses amis et coéquipiers. Quand il vit le blond poser ses lèvres sur celles du Capitaine français, officialisant, pour de bon, leur relations, Neymar ne put s'empêcher de sourire alors que Hugo était agréablement surprit.

Lucas : Le gosse ne veut plus se cacher.

Hugo : T'es pas un gamin à mes yeux, Lucas. On en a déjà parlé.

                 Le brun serra son petit ami dans ses bras avant de le lâcher pour remercier et féliciter tous les autres joueurs. Quand il se dirigea vers le tunnel, Hugo se figea. Lucas parlait, souriant, à Neymar. Son sang froid ne fit qu'un tour et il s'approcha, vivement.

Hugo : Tu n'as rien à faire là, Neymar.

Ney : J'étais juste venu voir un ami.

Hugo : Tu es venu, tu l'as vu, tu dégages !

Lucas : Hugo !

Neymar : Ton mec à raison, Lulu. Je vais y aller. Bonne soirée les amoureux !

                Hugo passa son bras dans le dos de son petit ami qui souriait. Il connaissait la jalousie excessive du brun et il en faisait son nouveau jeu même si, visiblement, Hugo ne voyait rien. Il allait pouvoir profiter de la situation dans la nuit. Et c'est tout ce qu'il voulait.

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