OS Neymar x Leo Messi #3 ou 4

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Puisque l'ombre gagne 

Puisqu'il n'est pas de montagne 

Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli


                     Leo n'avait qu'une seule crainte : oublier Neymar. Il ne voulait pas. Il en avait peur. Et Luis faisait tout pour lui faire penser à autre chose qu'au départ du Brésilien, comme s'il voulait l'oublier. Encore là, Luis lui proposait une soirée tous les deux.

Luis : Alors ? Ca te tente ?

Leo : Pas trop. On a deux jours de repos alors je pense aller sur Paris.

Luis : Mec....

Leo : Je vais aller sur Paris.

                  L'uruguayen soupira. Même après son départ : il n'y en avait que pour Neymar. Neymar par ci, Neymar par là. Et il ne le supportait plus. Neymar n'était plus là, comparé à lui, et il était déterminé à faire comprendre à Leo qu'il ne l'abandonnerait pas.


Puisqu'il faut apprendre 

À défaut de le comprendre

À rêver nos désirs et vivre des Ainsi soit-il 


                 Leo roulait vivement sur l'autoroute qui allait le mener à l'aéroport. Tout ce qu'il voulait, c'était aller en France au plus vite. Il voulait juste rejoindre Neymar. Le voir et profiter de lui pour les deux prochains jours. Alors il l'avait appelé pour lui indiquer qu'il allait arriver quelques heures plus tard. Neymar lui avait dit qu'il l'attendait et que la porte lui serait toujours ouverte. Il avait aussi proposé d'inviter Dani Alves, ce que Leo s'était empressé de refuser. Il voulait juste se retrouver seul face à Neymar. Seul avec le mec qu'il aimait.


Et puisque tu penses 

Comme une intime évidence 

Que parfois même tout donner n'ait pas forcément suffit


                Leo se souvenait de la tête de Neymar quand celui-ci était rentré, trempé, deux heures après être parti se promener. Il s'était planté devant lui et lui avait dit :

Ney : J'ai bien réfléchi. Je pars.

               L'Argentin lui avait assuré que ce n'était pas grave. Qu'il avait tout donné au club et que ça ne suffisait plus alors il pouvait partir. Parce que, clairement, il s'était arraché pour le club et les dirigeants ne le remerciaient pas. Donner ne suffisait plus au brésilien.


Puisque c'est ailleurs 

Qu'ira mieux battre ton coeur 

Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir 


Flash-Back


                Le brésilien faisait face à son petit ami, les larmes aux yeux. Il venait de lui  annoncer son départ. Il l'avait fait.

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