OS 42 : PSG - Amitié

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               L'international allemand entra dans le Camp des Loges, stressé. Il ne savait pas vraiment comment allait réagir ses coéquipiers. Il arriva dans la salle commune où il n'y avait que son capitaine.

Silva : Salut ! Oh là ! Ca ne va pas ?

Julian : Je peux te parler ? Sérieusement.

Silva : Ouais, bien sûr !

               L'allemand checka son coéquipier avant de s'asseoir en face lui. Il ne savait pas vraiment comment mieux faire passer la pilulle.

Julian : Je sais que je ne suis ici que depuis Janvier mais... Avec les arrivées de Neymar et Kylian, je sais que les dirigeants vont devoir se séparer de quelques éléments et je n'ai rien contre Ney ou Donatello, le brésilien sourit, mais je ne peux juste pas rester ici. Dès qu'Angel et Javier reviendront, ils retourneront sur les terrains et, même si Unai décide de m'y laisser, on sait que ce n'est que pour faciliter un futur transfert, cet hiver. Alors je ne vais pas attendre qu'on me vende. Je vais... J'vais m'arranger avec les dirigeants pour partir de mon plein gré. Je n'ai pas envie d'attendre qu'on me foute dehors de force. Alors ouais, j'ai passé de super moment avec vous et je m'en veut déjà de partir parce que je ne pense pas qu'on retrouve, aussi facilement, une ambiance aussi cool. Wolfburg a été une catastrophe mais le PSG ? J'ai vraiment été bien, ici. Je veux juste... Savoir ce que tu en pense.

Silva : Je n'ai rien à dire. Si tu veux partir, je ne vais pas te reternir ici, de force. Je n'en ai pas le droit ni la capacité même si j'adorerai que tu reste. C'est vrai qu'avec leurs arrivées, tu vas être mis en "exposition" pour t'éjecter et je pense que tu as raison de vouloir partir. Je veux que tu sache que quelques soit ta décision : je reste avec toi. Je te soutiendrais toujours parce que c'est ce que les amis font. Et ne me mens pas : tu déteste Ney. Comme la plupart des joueurs. Il est arrivé y a deux mois et il fout déjà le bordel dans les vestiaires. Je sais qu'il vous tape sur le système et je le comprends mais j'crois pas qu'il s'en rende compte. M'enfin, concentrons-nous sur toi. Où tu vas aller ?

Julian : Je ne sais pas encore vraiment.

Silva : Dans tous les cas, je te soutiendrais. Et ne doute pas des autres. Ils comprendront.

                 Le plus jeune hocha la tête et le capitaine ébouriffa ses cheveux, souriant. Les autres arrivèrent, peu à peu. Thiago fit un signe à l'allemand, lui faisant signe qu'ils en reparleraient plus tard.

                   L'allemand se trouvait face à ses dirigeants. Il devait leur en parler. Il devait leur dire son envie de partir.

Unai : Tu comptes parler, un jour ?

Julian : Je... hum...

Silva : Il attendait que j'arrive. Désolé, mec ! J'avais un truc à régler. On est bon.

                    Le brésilien se posta à côté de son ami. Julian souffla un coup.

Julian : Je voulais vous voir pour vous faire part de mon envie de partir.

Unai : Pardon ?

Julian : On sait tous qu'avec les arrivées de Ney et Donatello, vous allez avoir besoin de vendre, surtout du côté offensif. Je sais que je serais sur la liste des départs !

Unai : Mais t'as débloqué ou quoi ?

Thiago : Nous en avons longuement parler avec certains autre joueurs. On est tous d'accord : on soutiendra Julian s'il veut partir ! Peu importe le club où il partira, on sera derrière lui. A vrai dire, Julian ne s'attendait pas à ce que je débarque mais j'ai décidé de le soutenir dès maintenant, lors de son annonce. Vous voulez le vendre et c'est pour ça qu'il jouera un maximum, on le sait ! On a tous été d'accord pour dire oui à son départ et oui au soutien qu'il nous demandait. Rien ne changera ça. Surtout pas vous, alors que vous allez l'abandonner comme une vieille chaussette !

                    Les dirigeants échangèrent un regard, étonné de la soudaine prise de position de leur capitaine qui venaient, ouvertement, de leur tenir tête et pousser un capitaine à faire la même chose.


Mai 2018

Finale de la Champions League


                     Tous les joueurs du PSG avaient acheté des places. Tous en même temps. Ils étaient tous côte à côte. Real - Barça. Le match de l'année. Neymar se sentait tirailler entre les deux équipes. D'un côté, il y avait son ancienne équipe. De l'autre, un ancien coéquipier qu'il avait poussé vers la sortie du PSG.

Silva : NEY  !

Neymar : Ouais ?

Motta : Tu étais parti loin, dis-donc ! Tu as tout pour la fin du match ?

Neymar : Tout est prévu !

                  Le début du match fut sifflé et ils se turent, se concentrant sur le match et, plus précisément, sur le n°10 madrilène.

                     Le match venait de prendre fin. Encore un sacre des joueurs de Zidane. Un troisième consécutif. D'un côté, Neymar était déçu pour ses coéquipiers mais de l'autre ? Il était transporté par la joie de ses coéquipiers. Particulièrement par celle de Thiago Silva qui avait fait un bond de son siège quand Julian avait marqué, de la tête, sur un pénalty de Benzema. Ils descendirent, rapidement. Ney voyait le regard pétillant de son capitaine et il aimait ça. Thiago avait toujours eu ce sens de l'amitié qui le poussait à tout faire pour que ses amis se sentent au mieux. Les trois buteurs étaient ovationné par tous le public et félicités par leur coéquipiers. Bale et Ronaldo se libérèrent de l'attention de leurs coéquipiers pour porter leur nouveaux coéquipier. Celui-ci sourit alors qu'il quittait le sol.

                       Ils eurent, bientôt, leur médaille et leur coupe. Kroos et Ronaldo portait Draxler, chacun sur une épaule. Il avait mis trois buts sur cinq. L'allemand était aux anges. Il ne regrettait pas d'avoir quitter le PSG. Quand il vit ses anciens coéquipiers, son coeur se serra de joie. Il sauta des épaules de ses nouveaux amis et s'approcha des joueurs. Silva le prit dans ses bras.

Silva : Tu la méritais, cette coupe, gamin !

Julian : J'suis pas un gamin !

Ney : On y croit tous !

Julian : Kylian est un gamin ! J'ai presque ton âge, je te rappelle !

                         Le capitaine madrilène retint Ronaldo quand il voulu s'approcher des parisiens.

Ramos : Ce sont ses amis ! Ne fous pas la merde !

                           Le portugais hocha la tête. Sergio avait raison : ils étaient les amis de l'allemand et venait, sans doute, seulement le féliciter.

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