Dispute (partie 2) - Arturo Vidal x Joshua Kimmich

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Joshua Kimmich


               Premier match Dortmund-Bayern de l'année. C'est compliqué de se dire que je vais me retrouver face à mes anciens coéquipiers.

Mario : T'inquiètes. On le vie bien, au bout d'un moment. C'est toujours un peu dur mais... Tu t'y fera. Normalement.

Joshua : Ouais. Si tu le dis.

Mario : Il y a autre chose ?

               Mon regard se pose sur Arturo qui parle avec Robert et Manuel. Il m'ignore totalement depuis qu'on est rentré dans le stade. On s'est croisé plusieurs fois, pourtant. Erik arrive sur ma gauche et le fixe aussi.

Erik : S'il fait comme s'il ne te connaissait pas, alors il ne vaut pas mieux que les autre !

Joshua : Ne le critiques pas. Tu ne le connais pas. Pas comme moi, en tout cas.

Erik : Ce que je sais de lui, c'est que c'est un connard et qu'il peut être violent. Dis-moi, c'est pour ça que tu restes avec lui ?

Joshua : Non mais t'es pas bien ? Tu m'as bien vu, Erik ? Ai-je l'air d'un mec qui se fait tabasser par son mec ? Arturo est incapable de me faire du mal !

               Les deux équipes se tournent vers nous. Mario pose sa main sur mon bras mais je le repousse.

Joshua : Fais encore une seule fois ce genre de supposition et je te jure, je te jure que ça sera, aussi, la dernière fois que tu ouvriras ta gueule pour dire de telles conneries !

Erik : Après quoi ? Tu occuperas ma bouche comme j'ai occupé la tienne quand on a couché ensemble ? 

               Il se retrouve projeter contre un mur, Arturo le maintenant, un bras contre sa gorge.

Arturo : Parles encore une fois de cette épisode où il était drogué et je te jure que je t'éclate la gueule par terre. Donc, si tu as envie de goûter au bitume, continue. Sinon, tu fermes ta gueule et tu gardes tes distances avec lui. Oh et n'insinues jamais que je suis capable de le frapper. Y a que ta tête de connard et celle de Ronaldo que j'ai envie de claquer. Compris ?

               Erik hoche la tête et Arturo le relâche. En passant, il m'embrasse rapidement. De toute façon, les médias sont au courant, alors.

               Je sors du stade, dépité. On a perdu 4-0. C'est un peu... Honteux. Surtout que je suis sorti sur blessure. Arturo m'a percuté et m'a défoncé une cheville et un genou. Une main se pose sur mon bras.

Erik : Incapable de te faire du mal, hein ? On voit le résultat.

               A nouveau, il est projeté loin de moi. Cette fois, Arturo reste à mes côtés. Il passe son bras dans mon dos pour m'accompagner jusqu'au vestiaires du BVB. Tuchel lui fait signe de m'accompagner jusqu'à un banc. Il m'y dépose et embrasse mon front, laissant un regard glacial à Erik qui vient d'entrer avec Marco et Mario qui le retiennent. Je hai ce mec.

                 Je me laisse tomber dans le canapé. Mon copain arrive et s'assoit, prenant mes jambes sur les siennes et massant mon genou.

Joshua : Je sais que je ne te le dis pas souvent mais je t'aime, Arturo. Je veux que tu t'en souvienne quoiqu'il se passe. Je sais que tu es incapable de me faire du mal volontairement. Ne te sens pas responsable de ma blessure. J'ai un peu trop forcé, de toute façon, ces derniers temps. Tout ce qu'à pu faire ou dire Erik, c'était de la merde. Je t'aime et ça ne changera jamais.

Arturo : Je t'aime aussi, Josh. Et je n'écoute plus que petit con depuis longtemps.

                Je l'embrasse et il sourit. Je me laisse tomber sur le dos et attends que la douleur passe sous les doigts expers de mon copain.

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