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PSG

Thiago Silva

On vient de se faire battre comme des nazes par Caen. Nous sommes dans les vestiaires et aucune musique ne se fait entendre. Unai n'a préféré ne pas venir pour éviter un caca nerveux. Je regarde les gars qui sont tous dépités.

Thiago : Caen. Les gars, c'était Caen ! Je peux savoir pourquoi on a perdu 3-1 contre Caen ?

Dani : C'est pas étonnant que tu réfléchis bien !

Thiago : Ah bah c'est sûr ! Une engueulade avec Neymar et c'est foutu : vous foutez de la merde ! On était d'accord, les gars : la vie perso ne doit pas se faire ressentir sur le terrain !

Thomas : C'est toi qui dit ça ?

Kevin : Tom, n'en rajoute pas.

Neymar : Laisses le ! C'est drôle !

Dani : Ils ont battu Strasbourg qui nous avait battu, si tu te souviens bien !

Thiago : Oh putain ! Vous vous foutez de moi ? Adrinel, vous réglez vos conflits aussi ! C'est pas un champs de bataille, le terrain !

Adrien : Il lui a touché le cul !

Presnel : Sans mon consentement ! Vous pensez qu'on peut faire passer ça pour un viol ?

Les gars se mettent à rire alors que j'attrape mes affaires.

Kylian : Attends, Cap', fait pas la gueule ! THIAGO !

Je ne l'écoute pas et sors de la pièce. Puisqu'ils n'ont pas l'air de prendre ça au sérieux, ils ne verront pas d'inconvénient à ce que je parte. Une main s'enroule autour de mon poignet et je me tourne. Julian.

Julian : Laisses les rire un peu. C'est pas la fin du monde, bébé !

Thiago : Alors t'es encore plus con que ce que je pensais ! Mais alors vraiment, quoi !

Julian : Thiago, je ne sais pas ce qu'il se passe, mais sincèrement, c'était juste un...

Thiago : Juste un match de Ligue 1 ? T'es pas sérieux ?

Il soupire et s'éloigne. C'est bientôt lui le plus énervé alors qu'il laissé l'autre connard de défenseur lui tourner autour sans rien faire et qu'il riait avec. Je soupire et continue ma route pour rejoindre le hall du stade afin de les attendre pour prendre le bus après. Je glisse la main dans mon sac et attrape mes écouteurs et mon portable. Je m'assois sur un muret et, rapidement, quelqu'un vient s'installer à mes côtés. Je tourne la tête alors que la fille tire sur mon écouteur.

Fille : Promis je ne fais pas la fan hystérique. Tellement pas mon genre. Oh ! Pardon ! Anna Costil comme le gardien, mais c'est logique vu que c'est mon frère. Et je dois apprendre à ne pas parler autant.

Thiago : Non, c'est bon, pas de soucis. Qu'est-ce que tu fais ici, alors ?

Anna : Caen, c'est mon club de coeur. Je devais venir voir le match. Ca va ? Pas trop dur... Je me tais ! Je vous soutenais en plus, c'est ça le pire.

Thiago : Comment on peut soutenir deux clubs en même temps ?

Adrien : Quand on s'appelle Anna Costil, on ne peut pas choisir entre Caen et Paris. Pas vrai, ma belle.

Anna : Retournes voir ton gars, toi ! Viens pas me faire chier quand j'suis tranquille !

Presnel : Elle t'aime toujours autant, tu as vu ?

Julian : En même temps, le jour où Adri sera respecter, tu me préviendras.

Je souris et Julian lance un regard vers jeune avant de tendre la main, serrant la sienne. Il passe ensuite ses bras autour de mon cou et m'embrasse rapidement.

Presnel : Putain, prenez une chambre !

Anna : Ils s'embrassent juste ! Aucun des deux n'est en train de peloter l'autre, hein, comparé à certain !

Presnel roule des yeux et je ricane alors que Neymar et Dani arrivent, toujours aussi distant l'un que l'autre.

Thiago : On doit prévoir les Boules Quies ?

Ney : Pas de risque.

Dani soupire alors que les gars arrivent.

Julian : Je crois qu'on en aura besoin.

Il fait un signe vers Thomas.

Thiago : Bah non, tu sais bien : défaite, c'est synonyme de pas de sexe !

Julian : Oh mon dieu ! Tu viens vraiment de parler de l'interview de l'ex de Kév ?

Je hoche la tête et il roule des yeux, me faisant rire. Kylian arrive et embrasse la jeune fille qui se tape l'incruste avec nous.

Eddy : Oh putain ! Il est enfin en couple !

Hatem : Ouais, comme toi avec Zla...

Eddy : Si tu me sors ta vanne de l'année dernière, je t'enferme, officiellement, dans un placard. Tu y seras pour de bon, comme ça.

Thiago : Puis ils ont au moins le mérite d'être en couple, eux.

Les gars se mettent à rire alors que le réserviste se met à bouder. Comment calmer Ben Arfa en trois secondes : lui rappeler sa solitude. Unai arrive, dédaigneux. Anna grimace, faisant redoubler nos rires alors qu'on monte dans le bus.

Putain il m'a tué Ben Arfa sur ce coup. Je m'y attendais carrément pas 😂😂