Antoine Griezmann
On vient d'arriver au stade pour les huitièmes de finale contre l'Argentine. Samuel et Ousmane se disent près à affronter leur coéquipier de club alors que Paul est sur son téléphone depuis ce matin. Je ne sais pas avec qui il parle, mais ça commence à me gonfler sérieusement. Quand on entre dans les vestiaires, il range son cellulaire et on commence à se préparer. Blaise n'arrête par de nous dire à quel point on peut s'estimer heureux que Dybala ne soit pas titulaire. Ce qui m'inquiète, c'est plus Messi que le gosse de son équipe.
Paul : 'Zalo est bon aussi, poto !
Blaise : Ouais, je sais, mais Paulo en veut, ces derniers temps.
Hernandez : Après, ça dépend comment il gère le stress. Y en a qui ont fait de la merde lors de leur première titularisation pour le Mondial, hein !
Coco : J't'emmerdes, OK ? J'me suis pas niquer un muscle fessier, moi !
Hernandez : Et ?
Coco : Bah j'dis juste que tu t'es blessé seul. Par chance, tu t'es remis en état.
Anto : Mais c'est pas vrai ! Arrêtez de vous battre, merde ! Oli, calmes ton gars. Et Lucas, arrête de foutre la merde avec Coco, s'te plaît.
Paul : J'reviens, les gars.
Anto : Ouais, va voir ton Paulo, t'as raison.
Lulu : J'viens avec toi, Paul. J'veux voir Leo !
Hugo : Hep hep hep ! Va pas voir l'ennemi, toi ! J'te rappelle que je suis ton petit ami et Paul : tu bouges pas de là, si tu tiens un tant soit peu à ton pote. Antoine va finir par lui niquer la gueule, un jour.
Paul se tourne vers moi et fais une moue, semblant se rendre compte à quel point je déteste son pote.
Après le match
L'ambiance est grave présente dans les vestiaires. Adil et Benji ne se séparent plus, l'olympien ayant collé son copain contre un mur. Lucas est assis sur les genoux d'Hugo, en train de l'embrasser amoureusement alors qu'Oli fait comprendre à Coco qu'il est fier du peu qu'il ait fait et du fait qu'il l'est défendu. Paul s'approche de moi.
Paul : Il y a plusieurs choses qui te séparent de Paulo. Premièrement, lui je l'admire, toi je t'aime. Ensuite : tu es titulaire, lui n'est qu'une doublure et puis... Je t'aime.
Anto : Tu l'as déjà dit !
Paul : Bah ça prouve que c'est le cas. Et puis j'veux pas me mettre le grand Leo Messi à dos, moi. Et, encore moins, que tu pètes la gueule d'un gosse de 24 ans. Tu ne risque rien. Promis.
Il m'embrasse pour me confirmer que je ne risque vraiment rien.
VOUS LISEZ
✔️ OS [Footballeurs]
FanfictionRecueil d'OS sur des footballeurs /!\ Homophobe s'abstenir /!\