Le madrilène surveillait la réaction du munichois face à la nouvelle. Le brun fixait son père, comme si celui-ci était devenu fou. Chacun fixait soit Corentin, soit Antoine. Le premier commença à ouvrir la bouche mais aucun son ne put sortir. Tout ce qu'il ressentait, c'était une douleur immense. Antoine se leva, contourna la table et passa ses bras autour du cou de Corentin, se serrant à lui.
Antoine : chuchotant Viens avec moi, Amor. Tu as besoin de digérer la nouvelle. Allez, viens, mi corazon.
Corentin se leva, comme un automate. Le blond suivit son mouvement avant de l'entraîner vers sa chambre. Il s'en voulut immédiatement. Corentin ne décrocha pas son regard des photos qu'il avait mit sur les murs. Il passa son doigt sur les visages de ses parents, dessus, fixant les photos. Soudainement, il se mit à les arracher.
Antoine : Corentin, stop.
Le plus jeune n'écoutait pas, arrachant chacune des photos. Antoine soupira et s'appuya contre le mur, le fixant. Il ne voulait pas intervenir dans les actions de son amoureux alors il le regardait faire. Quand il le vit déchirer les photos avant de saisir l'armoire qu'il fit basculer, le bois s'éclatant en touchant le sol. Il attrapa un club de golf et commença à frapper dans tout ce qui se trouvait sur son chemin. Voyant qu'il commençait à briser les cadres, Antoine s'approcha et l'enserra de ses bras. Le brun grimaça en sentant un bout de verre se planter dans son bras. Le blond lui fit lâcher le club et le retourna. Il attrapa le bout de verre et l'arracha du bras de son petit ami.
Antoine : Il te l'a dit : ils sont désolé.
Corentin : Tu crois que ça suffit ? Il débarque ici, alors qu'on est en vacances avec tous les gars, et il m'annonce, devant tout le monde, que j'ai été adopté, Antoine ! Comment tu peux espérer que je leur pardonne ? Comment... Comment peux-tu croire que j'accepte ce qu'il vient de m'annoncer ? Je peux pas, OK ? Je peux pas parce que toute ma foutue vie est un mensonge !
Sa respiration était haletante et il agissait comme un fou. Son comportement faisait peur au Madrilène qui décida de prendre ceci en main.
Antoine : Non ! Ta vie n'est pas qu'un mensonge ! La carrière que tu es, ce n'est pas un mensonge. L'amour que je te porte n'est pas un mensonge. Que tu t'appelle Tolisso ou pas m'importe peu parce qu'un jour, tu seras un Griezmann, tu te souviens ? Dans moins d'un an, tu portera mon nom de famille et c'est tout ce qu'il faut que tu retienne : on va se marier et tu portera mon nom. Respires, maintenant, mon ange. Je suis avec toi. Respires, doucement.
Corentin n'arrivait pas à calmer les battements frénétiques de son coeur. Antoine l'entraîna vers le lit et le fit s'assoire sur ses genoux. Il frotta ensuite, doucement, le ventre de son fiancé qui tenta de se concentrer sur la respiration du blond. Quand Antoine vérifia, une demie-heure plus tard, Corentin s'était endormi. Il sourit et l'allongea. En le voyant dormir, il se promit une chose : toujours être là pour son compagnon, toujours le protéger, toujours l'aimer. Il savait qu'il tiendrait sa promesse, jusqu'au bout, sans faillir un seul jour.
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✔️ OS [Footballeurs]
FanfictionRecueil d'OS sur des footballeurs /!\ Homophobe s'abstenir /!\