Bien que blessé, je suis quand même à Saint-Denis, au stade de France. Les filles sont surexitées et elles m'entraînent vers le carré réservé aux familles. Je salue les femmes des gars et m'installent avec elles. Le coup d'envoi est donné. Lucas ne joue pas.
2-0. Les filles sont restés avec Erika alors que Paul et moi descendons féliciter nos coéquipiers. Quand on arrive dans le tunnel, Lucas arrive. Il se met à sourire quand son regard bleu croise le mien marron. Océan contre noisette. Il passe ses bras autour de mon cou alors que les miens passent autour de sa taille. Je l'embrasse.
Paul : Beurk ! s'exclame-t-il, faisant semblant de vomir
Lucas lèche les yeux au ciel alors que Didier arrive. Il nous salue.
Didier : Comment allez-vous, Messieurs ?
Paul : Boh ! On fait aller !
Hugo : Encore un peu douloureux mais ça va mieux. J'aurai presque pu être opé pour mardi !
Lucas : L'écoute pas, coach ! Il hurle comme une fillette dès qu'il fait un mouvement un peu trop "brusque". je lui donne un coup de coude qui le fait rire
Didier : Bizaremment, Luc, j'ai du mal à te croire.
Lucas : Pfff ! C'est toujours lui qu'on préfère croire, de toute façon. se met-il à bouder.
J'embrasse sa tempe et il se serre contre moi, comme s'il avait besoin d'être rassuré. Je frotte son dos, doucement, fronçant les sourcils. Paul fait un sgne de tête pour comprendre et je hausse les épaules. Je n'en sais pas plus que lui, à vrai dire.
On entre dans la chambre d'hôtel. Lucas se dirige vers la salle de bain. Quand il revient, il est changé et est habillé d'un bas de jogging et d'un T-Shirt. Je m'approche et glisse mes mains sur ses hanches, sous le tissu blanc du haut qu'il porte.
Hugo : Parles moi !
Lucas : Pourquoi il ne me titularise pas ? C'est quoi le problème ?
Hugo : Lulu...
Lucas : Tu sais quoi ? Laisses tomber, je suis juste fatigué. Bonne nuit. il me contourne et se dirige vers le lit sans m'embrasser
Hugo : Luc ? je l'appelle, doucement
Lucas : Ouais ? il se tourne vers moi Quoi ?
Hugo : Je t'aime. N'oublies jamais ça. C'est toi que j'aime, pas Sam. Que tu joue ou pas, tu reste l'amour de ma vie.
Lucas : Je t'aime aussi.
Il fait quelques pas, pose brièvement ses lèvres contre les miennes et va se coucher. Il garde ses vêtements, chose rare. Assez rare pour que je m'inquiète. Je m'approche et pose ma main sur son front. Il sourit et lève les yeux au ciel.
Hugo : Lucas, tu te sens bien ?
Il force un sourire et hoche la tête. Je soupire. Il m'énerve à mentir. Je déteste quand il fait ça. Il se tourne sur le côté et ferme les yeux alors que je me change rapidement. Je m'allonge derrière lui et passe mes bras autour de son corps.
Le corps de mon petit ami ne bouge pas entre mes bras. Il dort toujours. Je caresse son ventre et me rend compte qu'il est brûlant. Je le met sur le dos et il grogne. Je caresse sa joue et embrasse son front. Aussi brûlant que son ventre.
Hugo : Lucas...
Lucas : J'suis peut-être un peu malade, finalement.
Il me sourit faiblement et je me rallonge, le prenant à nouveau dans mes bras. Il est malade ? Je ne le lâche pas de la journée. Il m'embrasse, souriant.
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✔️ OS [Footballeurs]
FanfictionRecueil d'OS sur des footballeurs /!\ Homophobe s'abstenir /!\