✔️ OS [Footballeurs]

Raphaël Varane x Corentin Tolisso

Raphaël Varane

Coco se relève et l'australien s'approche de lui. Je souffle et m'approche alors que l'autre insinue que le brun s'est jeté au sol. L'arbitre n'a pas l'air de réellement intervenir alors je m'interpose, poussant l'australien à s'éloigner de Corentin pour plusieurs raisons : premièrement, j'ai aucune envie qu'ils partent en bagarre, deuxièmement, il est beaucoup, beaucoup trop proche de mon petit ami. L'arbitre nous donne la faute alors que je sais que Coco aurait voulu obtenir plus que ça. Quand il s'approche de l'arbitre, je me glisse entre eux et empêche le brun de parlait. Il souffle et se met en place pour qu'on joue à nouveau.

Fin du match - Retour à l'hôtel

Corentin est sous la douche depuis presque une heure et ce n'est pas normal. Je me lève du lit et entre dans la salle de bain. Il a les bras et le front appuyés contre un mur. Je me déshabille doucement et rentre dans la cabine. Il se redresse alors que je pose mes mains sur ses épaules pour le masser, légèrement.

Coco : Merci de m'avoir empêché de m'énerver sur l'arbitre. Je t'en ai voulu, sur le coup, mais je sais que tu l'as surtout fait pour moi.

Raph : C'est pour ça que je suis là, tu te souviens ? Pour t'aimer, te soutenir et te défendre ou te protéger quand tu n'en ai pas capable ou que tu es, toi-même, dans un état d'esprit bagarreur. Quoiqu'il se passe, je resterai à tes côtés. Toujours. Tu le sais, non ?

Ca toque à la porte et je soupire. J'embrasse Coco rapidement avant de sortir. Je me sèche rapidement et enfile un boxer et un t-shirt - celui de Coco - avant d'ouvrir. Je tombe nez à nez avec Presnel.

Raph : Oui ?

Presko : J'sais à quel point tu détestes les joueurs du Barça, ou la plupart, du coups... Je voulais te prévenir de la présence de Suarez dans l'hôtel.

Raph : Qu'est-ce qu'il fait là, cet abruti ?

Presko : Hernandez, mon ami. Hernandez.

Coco : Sérieux ?

Presko : J'te jure ! J'ai eu Jule au phone. Il dit que Kimmich te passe le bonjour et qu'il dit que tu ne dois pas baisser les bras, aussi. D'où tu le connais ?

Raph : Ils sont dans le même club.

Il fait une tête comme un mec qui vient de comprendre quelque chose et s'éloigne.

Raph : Un australien t'approche de trop près, Kimmich te passe le bonjour ? Je dois être jaloux ?

Coco : Je sais pas. Tu crois que je prendrais le risque d'énerver Vidal ? Tu sais, j'aurais trop peur qu'il appelle un cartel chilien pour...

Raph : C'est la Colombie et le Mexique, principalement, les cartels, bébé.

Coco : Bats les couilles ! J'veux pas des tueurs chiliens au cul, moi. Je tiens à ma vie. Et puis, je croyais avoir été clair : c'est toi que j'aime.

Je souris et viens l'embrasser. Des bruits équivoques se font entendre de la chambre adjacente.

Coco : On devrait aller faire un tour en attendant qu'Hernandez et Suarez aient finis leurs activités très... bruyantes.

Je hoche la tête et on finit de s'habiller rapidement pour rejoindre quelques gars dans la salle commune. Quand on arrive, Anto est sur les genoux de Oli, Lulu sur ceux de Hugo et Draxler est là aussi. Je m'assois à côté de notre capitaine et mon petit-ami s'assoit sur mes genoux.