✔️ OS [Footballeurs]

Draxembe

Julian Draxler

Presnel passe devant moi en courant et en hurlant comme un sauvage. Je vous jure, il me fatigue, parfois. Je vois Blaise, Giroud, Griezmann et Hernandez passer. Je ne sais pas ce qu'il a fait, mais ils risquent de se venger et, vu les œufs et la farine qu'ils ont dans les mains, ça ne me dit rien qui vaille.

Lloris : Tu devrais aller te planquer. Pres' va te prendre comme bouclier humain et je ne suis pas sûr que ta coiffure parfaite résiste, Drax'.

Digne : Je confirme. S'ils sont lancé, que tu sois entre eux ou pas, ça ne changera rien et ils vont tout t'éclater sur la gueule.

Kylian : Tu veux vraiment pas test, mon pote !

Rami : Tu veux pas qu'Olivier te prenne pour cible avec un œuf. C'est un malade quand il les lance.

Pavard : J'ai encore un bleu en haut de la cuisse de la dernière fois où il m'en a lancé un, après le dernier match de poule.

Je fais le calcul du temps écouler avant de froncer les sourcils. Ca fait un moment, en effet.

Presnel : Mon bébé d'amour !

Julian : Mach es wie ein großer Junge, okay? Ich bin nicht dein Vater, Scheiße!

Presnel : Quoi ?

Tolisso : Il a dit : débrouilles-toi comme un grand garçon, d'accord ? Je ne suis pas ton père, merde !

Joshua m'avait dit qu'il parlait super bien allemand, mais je ne m'attendais pas que ça soit à ce point. Pres' se tourne vers moi avant de commencer à être pris pour cible par ses amis. Il n'aurait jamais dû s'arrêter pour tenter de me prendre comme bouclier, ça ne lui aurait pas valu une douche. Il se met à bouder alors que j'attrape son portable et son enceinte pour mettre de la musique. Je mets la première qui vient, peu importe le titre. Digne se met à rire comme un con, sa tête se posant sur les cuisses de Lloris. Franchement, j'étais déprimé après notre élimination, mais il ne m'aura pas fallu longtemps avant de récupérer mon sourire. Je suis content d'être venu rejoindre les français.

Deschamps : Bon ! Désolé, Julian, mais j'vais devoir te les emprunter et... Bah alors, Presko ? On a eu un problème de vengeance de la part de ses coéquipiers ?

Presko : J'touche plus jamais à l'un d'eux.

Anna : Bien fait, tiens !

Marine : Je confirme.

Anaïs : Je crains que je doive confirmer aussi. Vous n'auriez pas vu Paulux et Dimi ?

Lloris : Parti vers l'étage. Donc pour revoir ton frère, t'es mal barrée, ma petite.

Tolisso s'approche de sa copine qui le repousse. En même temps, il est légèrement couvert de ketchup. Elle le balaye et il s'étale comme une merde au sol, entraînant Hernandez avec lui. L'effet domino est lancé et les cinq gars qui se couraient derrière sont tous, rapidement, au sol, Presnel emmêlé avec Giroud qui se dirigeait vers sa propre copine à ce moment là. Anna se met à rire, fière d'elle. Franchement, cette gamine, ça fait deux ans que je la connais grâce à Josh - ou plutôt : à cause - et elle me fatigue. Puis elle a ramené Anaïs et Marine, ses deux potes qui sont aussi folles qu'elle. Presnel se relève et tend les bras vers moi.

Julian : N'essayes même pas !

Il sourit et se colle à moi, la matière visqueuse de l'œuf s'étalant sur mes vêtements. Si ça touche mes cheveux, je le tue.