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Mini-Dybala (Partie 2) - Dybala x Messi

Paulo Dybala.

               Je me réveille. La douleur dans le bas de mon dos me fait grimacer. Un doigt parcours mon torse. Je tourne la tête et vois Léo. Au moins, c'était bien réel. Je n'ai pas tout rêvé.

"Tu as mal ?

-Dans le bas du dos, ouais. répondis-je.

-C'est normal mais je suis désolé. Tu n'étais pas censé souffrir."

                 Sa main caresse ma joue puis remet des cheveux en place.

"Je crois que je vais difficilement pouvoir jouer, dans trois jours.

-La douleur aura passé.

-Je peux te parler franchement ?

-En temps que mon nouveau petit ami, je pense que oui.

-Tes cheveux, c'est plus possible ! T'es moche en blond !" riai-je.

               Il me frappe doucement l'épaule.

TROIS JOURS PLUS TARD

               On se met en place pour l'engagement. J'ai les mains moites, comme toujours. Mon coeur a envie de se barrer, aussi. Léo se tourne vers moi.

"Joue pour toi, pas pour eux."

               Je hoche la tête. Il a raison et je le sais. Mais je n'arrive pas à calmer mon coeur qui bat toujours aussi rapidement et fortement dans ma cage thoracique. On est face à l'Allemagne. Et ils sont loin d'être mauvais, c'est con. Vive la coupe du monde ! Je vous le dit, moi. Surtout : vive la finale de la coupe du monde.

               Angel me fait une passe et je m'élance vers les buts. Je dribble, sans mal, Reus et Draxler avant d'être, violemment, percuté par Kroos qui m'envoit au sol. Ma cheville se tord sous le choc de la chute. Je pose ma main contre ma cheville. Mon coeur ne se calme plus et j'ai du mal à respirer. Le choc a été violent. Beaucoup plus que je ne l'imaginais. Léo se penche vers moi.

"Ca va ?

-Je... Non."

               Il m'aide à m'asseoir et pose sa main dans mon dos. Je tente de me calmer et de reprendre ma respiration mais je n'y arrive pas. Mes poumons me paraissent en feu et mon coeur me fait, littéralement, mal.

"Dis moi ce que tu as.

-Je... J'arrive pas à respirer.

-Essayes de te détendre.

-J'y arrive pas, Léo. Je... J'y arrive juste pas."

               Il caresse mon dos, doucement. Les gars de l'équipe sont au courant. J'ai fait une boulette devant Angel et dans la minute qui a suivit, tout le monde était au courant. Angel fait signe aux secouristes de venir alors que j'ai de plus en plus de mal à respirer.

Léo Messi.

               Il sort sur civière, des larmes bordants sont regards marrons. Je lance un regard noir à Kroos qui vient de se prendre un rouge et qui sort, furax. Le match continue. On doit les battre. Pour Paulo.

               Je brandis la coupe, plus heureux que jamais. A mes côtés, Javier Pastore et Angel tiennent le maillot de Paulo, devant moi. Ces mecs sont géniaux. Dès que je leur ai exposé l'idée, ils ont été en parler avec un mec du staff. Pour des champions en titre, l'Allemagne a pas foutue grand chose aujourd'hui. On redescend sur le terrain. Quand Thiago et Mateo arrivent en courant, je les prends dans mes bras. Antonella me sourit et me prend dans ses bras, me félicitant. J'essaye d'abréger au plus vite. Paulo m'attend et je dois aller voir comment il va.

"Eh ! Prends pas la grosse tête, Capitaine !"

               Je me retourne et sourit en voyant mon petit ami. Il s'approche me prend dans ses bras. Je passe mes bras autour des siens et le serre contre moi, soulagé de le voir debout. 

"T'es blessé, là ?

-La ferme, Kroos ! C'est pas le moment de venir nous faire chier !

-C'est bien de simuler ? T'es fier de toi, p'tit con ?

-Qu'est-ce que ça aurait changé ? Même à 11 contre 11, on vous aurez battu." m'énervai-je.

               Le joueur allemand lève les yeux au ciel et part. Il a raison, tiens. Avant que je le frappe pour avoir blessé Paulo. Mon petit ami caresse mon dos, doucement, pour me détendre. Je me calme et on se dirige vers l'intérieur. Dans le tunnel, je suis ralenti par l'entraîneur qui me parle. Je vois Kroos pousser violemment Paulo contre un mur et je perds pieds. Je m'éloigne de mon entraîneur et colle mon poing dans le ventre de l'allemand qui se penche en avant. Je lui colle un coup de genou dans le visage et il s'écroule au sol. Ter Stegen arrive et m'éloigne de l'allemand avant que d'autres allemands ne s'en prennent à moi. Il me ramène vers mon équipe. Angel tente de me calmer. Au bout d'un moment, je m'inquiète de ne pas voir Paulo revenir. Je ressors des vestiaires et le vois, appuyé contre un mur.

"Je savais que tu viendrai si je ne rentrais pas tout de suite aux vestiaires.

-Tout se passe bien ?

-J'avais besoin de me retrouver seul, avec toi. J'avais juste... Besoin d'être juste avec toi. Je... J'avais besoin d'être avec toi.

-Paulo, qu'est-ce qu'il se passe ?

-J'ai juste besoin de toi. Promet moi de ne pas m'abandonner.

-Paulo ?

-J'ai juste... Plus personne à part toi."

                Je me souviens alors du décès de ses parents, il y a six mois. Quel con ! Evidemment qu'il a peur que je l'abandonne. Je caresse son dos.

"Je te promet de rester avec toi, bébé. Quoiqu'il puisse se passer."

               Il hoche la tête et je lui embrasse le front.