Les douze coups de minuit ont retentit. Nous sommes officiellement en 2018. Je fais la bise à chacun des mecs qui sont présent ainsi qu'aux personnes qui les accompagnent, les enfants jouant sur le stade intérieur que Leo s'est fait construire. Une main se pose sur mon épaule alors que je fais la bise à Marc-André, la tradition oblige. Je me tourne pour voir Samuel.
Gerard : Un problème, Sam ?
Sam : T'aurai pas vu Lucas ? J'aurai à lui parler.
Luis : agressif Dehors. Au téléphone avec son mec.
Samuel le remercie et s'éloigne alors que Luis est parti dans l'autre direction. Je me pointe devant Leo qui fronce les sourcils.
Gérard : Qu'est-ce qui ne vas pas ?
Leo : Il ne me répond pas.
Gérard : Tu parles de ton frère, de ton père, de Ney ou de tu-sais-qui ?
Léo : Paulo.
Gérard : S'il y a le moindre problème, Buffon t'appellera et tu le sais. Ton mec va bien, OK ?
Il hausse les épaules et je m'excuse, décrochant mon téléphone.
Gérard : Allô ?
Sergio : Bonne année, mon ange.
Gérard : Je ne m'attendais pas à ce que tu le fasse pour de vrai.
Sergio : Sympa
Gérard : Tu sais très bien ce dont je veux parler ! T'es avec tes joueurs et aucun d'eux ne sait pour nous deux.
Sergio : Genre certain de tes coéquipiers savent pour nous !
Gérard : Aussi surprenant que ça puisse te paraître, certains savent.
Sergio : Oh. Je savais pas. Je vais te laisser. Je dois, vraiment, aller calmer James qui est en plein striptease.
Gérard : Je croyais que ce n'était qu'avec ceux du Real ?
Sergio : On est chez Cris et il a tenu à ... J'dois y aller.
Il raccroche et je soupire, Lucas arrivant à ma hauteur. Il rayonne et je sais que c'est grâce à Lloris, tout ça. Au moins, y en a un qui est heureux.
Sergio Ramos.
James danse, se déshabillant. Ils savent, pourtant, qu'il ne tient pas l'alcool, le gosse. Ils font chier. Debout sur la table, tourné vers Cris, il danse sensuellement. Heureusement qu'on a décidé de faire la soirée qu'entre mecs, sans alcool et sans femmes. Elles criseraient.
Sergio : Je vais te laisser. Je dois, vraiment, aller calmer James qui est en plein striptease.
Gérard : Je croyais que ce n'était qu'avec ceux du Real ?
Sergio : On est chez Cris et il a tenu à... J'dois y aller.
Je raccroche et m'approche de la table. J'attrape le poignet de James et le fait descendre de la table alors qu'il n'a - vraiment - plus que son caleçon. Il grogne sous l'hilarité générale. Je fusille Karim du regard. Il roule des yeux et j'entraîne James vers l'étage. Un peu de repos lui fera le plus grand bien.
James : T'étais au téléphone avec tes fils ?
Sergio : Non. Pourquoi ?
James : T'as dit "mon ange". C'est qui "mon ange" ?
Sergio : Le tien, je ne sais pas et le mien, tu ne sauras pas.
James : Sûr que c'est Pique !
Sergio : James, couches-toi et dors un peu.
James : Mais...
Sergio : James, je suis ton capi... Ancien capitaine mais surtout un ami et je ne veux pas qu'il t'arrive quoique ce soit. Allez, dors un peu.
James : J'peux te dire un secret ? je soupire.
Sergio : Vas-y.
James : C'est Cristiano.
Sergio : Quoi ?
James : Mon ange ! J'te jure ! J'suis sûr genre il est tombé du ciel et...
Sergio : Regardes-moi ! ordonnai-je, fronçant les sourcils.
Quand son regard plonge dans le mien, je comprends qu'il n'est pas seulement alcoolisé. Et je sais d'où vient ce qu'il a fumé ou ingéré. Je le rallonge et descends. Je chope le bras de Karim et le fait sortir.
Sergio : T'es jaloux au point de détruire la carrière d'un gamin ? T'es jaloux à ce point de la complicité qu'il y a encore Cris et James ?
Karim : De quoi tu parles ?
Sergio : Tu lui a refilé quel genre de merde ?
Karim : J'vois pas de quoi tu parles, mec. Sérieux.
Sergio : James, en plus d'être complètement soûl, est complètement défoncé !
Karim : Genre... Drogué ?
Sergio : Il plane totalement ! Qu'est-ce que tu lui as filé pour avoir Cris pour toi tout seul, toute la soirée !?
Karim : Mais j'm'en tape de Cris ! OK, il est riche et pas mal mais c'est pas lui qui m'intéresse ! Je préfère, largement, faire le voyage jusqu'à Barcelone et coucher avec Pique ! mon cœur rate un battement Sergio, ça ne va pas ?
Sergio : Répète ce que tu viens de dire ?
Karim : Mec, tu dois fermer ta gueule pour ça !
Sergio : J'dirais rien, c'est promis.
Karim : C'est juste arrivé, il y a un an. Et on a continué, régulièrement. je fronce les sourcils Je couche avec Pique.
J'ai l'impression que mon cœur vient de s'arrêter alors que Karim continue de m'expliquer la situation. Je m'éloigne de lui et entre, attrapant ma veste et mes clés de voiture. J'ai besoin de m'éloigner. Parce que je sais que je vais tuer Karim si je reste ici. Parce que je sais que j'ai envie de le tuer et que ça arrivera si je ne met pas une distance entre nous. Mon portable vibre et je décroche.
Sergio : Allô ?
Iker : J'allais te dire bonne année mais vu le son de ta voix, c'est pas l'idée du siècle. Il y a un problème ?
Sergio : T'es où ?
Iker : Dans mon appart, à Madrid. Mes parents étaient fatigués et ils m'ont foutu dehors.
Sergio : Je peux passer ?
Iker : Quand tu veux.
Je sais qu'il ne me trahira pas, lui. Je sais que je pourrai lui parler et qu'il m'écoutera simplement avant de m'aider à remonter la pente. Je sais qu'il n'attend qu'un signe de ma part. Que je vienne à Porto. Et j'y pense de plus en plus.
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FanfikceRecueil d'OS sur des footballeurs /!\ Homophobe s'abstenir /!\