Lustre & Pasta

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Poison avait probablement raison, ma tête me faisait de plus en plus mal. Je sortis de ma chambre pour prendre un médicament. Le lustre de la salle à manger éclairait encore faiblement l'assiette et les couverts sales laissés sur la table. Visiblement, il s'était préparé des lasagnes : son assiette était encore tâchée de sauce tomate et l'odeur embaumait toujours la pièce. J'ouvrais le frigo. Pas de restes. Lui non plus n'avait pas prévu de dîner en ma compagnie, apparemment. Je pris une cuillère, un verre et retournai dans ma chambre pour m'assoir face au bocal. Je me replongeai dans mon occupation, le verre pétillant à la main, attendant que le médicament se dissolve. J'avalai mon eau au goût désormais dérangeant d'une traite et vit la lumière de sa chambre s'éteindre. Il était trop tard pour changer d'avis, maintenant.

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Suite : Egoïste

Bocal BancalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant