Chapitre 5

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Ouais, vraiment bien partit. 3 mois ont passés depuis notre quatrième rancard. Déjà. Se voir reste un peu compliquer certaines semaines, mais on s'adapte. Je me sens vraiment bien avec Louis.

- Morrison's c'est juste tellement plus cher que Tesco, lance Louis en s'appuyant contre le rayon, me regardant hésiter entre deux paquets de céréales.

- Je m'y retrouve jamais à Tesco. Les rayons sont rangés bizarrement. Je préfère payer un peu plus cher, mais ne pas passer 3 heures à chercher un pot de confiture.

- J'avoue que si tu prends autant de temps juste pour choisir tes céréales, vaut mieux l'économiser ton temps.

- T'es vraiment méchant.

Je m'approche pour lui voler un baiser, puis repose une des deux boites de céréales que je tenais.

- Voilà, j'ai choisis. Content ?

- Enfin. Qu'est-ce-qu'il te faut d'autre ?

- Un petit-ami qui porte mon panier ?

Il lève les yeux au ciel et me prend mon panier, avant de passer son bras dans mon dos.

- T'es une vraie diva, tu le sais ça ?

-Tu sais, je crois que j'ai deviné pourquoi tu ne veux pas que je vienne chez toi, je lance en ignorant sa remarque.

- J'ai pas dis que je voulais pas, il me coupe. C'est juste la route qui me dérange.

- Tu vis encore chez tes parents, avoue-le, je continue en l'ignorant encore.

- Non, je ne vis pas chez mes parents, il rit.

- C'est vrai ce mensonge ?

- Ma mère dit exactement la même chose quand elle pense que je mens.

- Tu lui mens souvent ?

- Non, il rit. Juste quand c'est nécessaire.

- C'est déjà bien trop.

Je passe ma main sur sa nuque et l'embrasse. Son bras glisse dans mon dos, et sa main libre passe dans la poche arrière de mon slim.

- Tu t'arrêteras jamais, mmh ?

- C'est pas de ma faute si je t'aime trop.

Mon cœur rate un battement, et je souris.

- C'est de la mienne alors ?

- Ouaip.

Il se redresse pour se réapproprier mes lèvres.

- Si t'étais pas aussi parfait, je t'aimerais peut-être un peu moins !

- Je dois m'excuser alors ?

- Depuis le temps que j'attends que tu le fasses. Il était temps que tu comprennes.

Je ris, et secoue la tête. Louis ouvre la bouche pour parler, mais la sonnerie de son portable le coupe. Il râle et me lâche pour sortir son iPhone de sa poche. Il reste silencieux pendant quelques secondes.

- Ca va ? je demande au bout d'un moment.

- Ouais, c'est rien.

Il remet son portable dans sa poche et me fixe.

- Tu sais ce que j'aimerais, là, maintenant ?

- Non, quoi ?

- Toi, tout nu, avec du chocolat fondu.

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