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- C'est ce que tu veux alors ? j'insiste alors qu'il évite de me regarder, rangeant le salon.

- Ouais. C'est mieux. Pour nous deux. Pour mes enfants aussi.

Je me lève et lui attrape le bras pour l'obliger à me regarder. Sauf que Louis est du genre tête de mûle, il préfère fixer le mur que moi.

- Redis le moi en me regardant dans les yeux Louis.

Il souffle et baisse la tête.

- On peux... on peux se voir... chez toi ?

Cette fois, il me regarde, inquiet de ma réponse.

- Pourquoi tu ne veux pas que je vois tes enfants ?

- Ce n'est pas...

- Si, c'est ça. Arrête de me prendre pour un con.

Il ne répond pas.

- Ok, je souffle en me levant. Tu sais quoi ? Fais comme tu veux. Mais sache que notre relation n'a plus rien d'exclusive pour moi.

Je prends ma veste et quitte le salon. Les enfants m'appellent, mais je ne réponds pas, et sors de la maison pour rejoindre ma voiture.

* * *

Ses lèvres douces s'écrasent sur les miennes, tandis que ses mains glissent sur mon torse.

- Dépêche-toi, sa voix souffle près de mon oreille.

Mes doigts s'agrippent aux draps et je ferme les yeux.

- Harry...

Je remonte sa jambe sur mon épaule, et me penche pour l'embrasser plus fort, l'empêchant de continuer sa phrase.

- Arrête de parler.

Nos regards se croisent et il hoche la tête. Je reprends mes coups de reins, me concentrant sur autre chose que les sons qui s'échappent de son torse. Je viens avant lui, dans le préservatif maintenant obligatoire, vue notre soi-disant relation non-exclusive. Je me retire, le visage enfouie dans son cou, et m'allonge sur le côté en soufflant.

- J'espère que t'as pas l'intention de me laisser comme ça parce-que je te jure que...

- Tais-toi un peu Louis. T'en as pas marre de tout le temps parler ?

Il se redresse et s'installe à califourchon sur mon bassin. Il se penche lentement pour s'allonger sur moi, et embrasse ma mâchoire.

- Je croyais que t'aimais ça, quand je parle. Que je te dis à quel point c'est bon, a quel point tu me...

Je plaque ma main sur sa bouche pour le faire taire.

- Ça c'était avant.

Avant que tu décides de foutre en l'air notre relation "normale", pour la transformer en seulement du sexe deux à trois fois par semaine.

Louis doit avoir comprit mes pensées, car il hoche la tête et repousse ma main, bougeant subtilement ses hanches.

- Fais moi jouir au moins. Après j'y vais.

Nos regards s'accrochent à nouveau. J'inverse nos positions, et il se retrouve sur le dos. J'embrasse son cou, ses épaules, son torse, et descend lentement vers son entre-jambe. Ses doigts se glissent dans mes cheveux alors que je le prends dans ma bouche. Il sursaute, ne s'y attendant pas, car il sait que je n'aime pas ça.

- Arrête tu....

- Laisse tomber Louis.

Il se détend, et se laisse faire. A la seconde où il vient, je me redresse et attrape ses fringues sur le sol.

- Aller, rentre chez toi.

Je n'attends pas de réponse et m'enferme dans la salle de bain pour prendre une douche. J'entends la porte de mon appartement claquer. Il est partit. Exactement de la même manière depuis 3 semaines.

* * *

- Tu me regarde Alice ? voilà, je souris. Montre moi tes jolies petites dents !

La petite fille d'à peine 6 ans expose son sourire édenté lors que je continue à prendre des photos.

Les enfants me manquent. Louis me manque. Donc je m'occupe en bossant. Je compense de la non-activité de Niall. Il passe son temps à prendre son portable, et à le reposer, sans rien taper. Il n'avance pratiquement pas sur ses retouches, et limite ses rendez-vous. Autant dire que si je ne me bougeais pas, notre affaire coulerait. Mais je ne peux pas tellement lui reprocher d'être ailleurs, sachant que je l'étais moi même il y a quelques semaines.

- Encore une ? Parfait !

Je l'aide à descendre du fauteuil pour aller retrouver sa maman qui regarde déjà les photos avec Niall.

Quelques minutes plus tard, alors qu'Alice et sa maman s'en vont.

- Tu vas te décider à l'appeler ? je demande en commençant à ranger le studio.

- Qui ?

- Niall, tu sais très bien de qui je parle.

Il hausse les épaules et éteint les lumières.

- Non.

- Tu devrais. Avant qu'il ne se trouve un autre blondinet.

Niall se fige, puis il secoue la tête.

- Appelle-le. Ne serait-ce que pour boire un café, en temps qu'amis.

- Tu sais très bien qu'on ne peut pas être amis Zayn et moi.

Je souris et prends ma veste.

- Si tu en as conscience c'est déjà bien. On se voit demain.

Il acquiesce et termine de prendre ses affaires alors que je quitte le studio.

***

Le prochain chapitre sera plus long :)

4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant