Chapitre 28

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Reprends toi ! Ça fait une demi-heure que tu pleures sur ton sort !
Les prévenir.
Vite.
Mais... comment ?
Réfléchis Eva ! Réfléchis, réfléchis, réfléchis !

Et puis, ma main se porte doucement à mon cou.
Et je soupire de soulagement.
Je me prends même à chuchoter :
- Mon dieu, Rose qu'est ce que je t'aimes !
Et dire que la cheminée de ma chambre n'est même pas condamnée !

Bon, je prends le minimum. Ma valise pas encore défaite et ma peluche préférée, que mon père m'avait interdit de prendre pour Westiminster High School.
Mon petit loup bleu en peluche. En le prenant, je sens les larmes revenir.
- Il est temps d'y aller, je lui murmure à l'oreille, comme quand j'étais petite.

Valise à la main et loup sous le bras, je jette la poudre verte à mes pieds, dans la cheminée, en clamant le nom de la maison que Rose m'a donné.
Et je prie pour que ça marche.

Je m'écroule par terre, sur le ventre. La valise me tombe sur le dos.
La lumière vive me brûle les yeux.
Selon les casseroles et les chaudrons accrochés au mur, je dois être tombé dans une cuisine.
J'espère juste que c'est la bonne.

- Je peux savoir qui vous êtes, jeune fille ?
Une vieille femme m'aide à me relever.
- Je suis désolé madame... Je voudrais juste savoir si j'ai bien atterri au... Terrier ? 
- Evanna ?
Je soupire à soulagement en voyant mon amie.
Elle se jette dans mes bras. 

Alerté par ses cris, j'aperçois Albus descendre les escaliers en courant.
- Mais qu'est ce que tu fais là ?
Puis il rejoint sa cousine afin de mieux m'étouffer.
Puis quand il se rend compte de ce qu'il fait, il baisse les yeux et s'éloigne de moi.
- Mamie ! Je te présente Evanna Tawnsun. C'est une nouvelle. Elle a été oublié par Dumbledore.
- Et bien enchanté mademoiselle.
Et elle me serre elle aussi dans ses bras.
À croire que c'est de famille.

Mais bizarrement, je m'abonne dans les bras de cette vieille femme.
Elle a l'air si douce, si gentille.
Mis à part Maria, je n'ai jamais eu de présence maternelle dans ma vie. Et mon père l'a éloigné de moi quand j'ai commencé à grandir.
Je n'ai pas compris pourquoi. J'ai pensé qu'il avait raison. Que c'était pour mon bien.
Parce que qu'il était mon seul repère.
Et que je lui faisait entièrement confiance.

- Evanna ? Intervient timidement Albus.
Pourquoi tu pleures ?
"Parce que mon père est un monstre. Tout simplement." Pensais je très fort, ce qui à pour repercution de dédoubler mes sanglots.

Mrs Weasley, Molly insiste elle, nous fait monter dans la chambre de Rose sans attendre plus d'explications.

Rose m'installe sur son lit à côté d'elle tandis qu'Albus déplace le vieux fauteil pour à mettre face à nous.
- On t'attendait pas de si tôt... Tu veux en parler ?
Je commence à ouvrir la bouche quand Albus me coupe la parole :
- Non. Attends. Ça va peut être paraître débile de le dire maientenant mais je suis désolé. Je suis désolé Eva. Et pour toi aussi, Rosie.
Désolé pour ce qui s'est passé ces derniers jours.
On le regarde toutes les deux, atrendries.
- On en parle après Al ok ? Bon Eva... on en était où ?
- Pourquoi tu arrives si tôt dans les vacances chez nous, avec les yeux rougies et gonflés et des larmes qui devalent ton visage ?
- Mon père.
Albus, le seul au courant, arrête de respirer.
- Qu'est ce qu'il a ? Il lui est arrivé quelque chose ?! S'affole Rose.
- Non. Enfin si. Peut être. Il est devenu... un monstre.
- Un monstre ?
 
Je lui raconte tout. Tout ce qu'il c'est passé depuis le début de l'année, depuis même ma naissance à vrai dire.
Que mon père savait que j'étais une sorcière.
Qu'il en avait peur et qu'il me l'a caché.
Que c'est pour ça qu'il resté loin de moi pendant toutes ces années.
Que mon père a recruté des personnes pour éliminer le monde des sorciers.
Et que je lui est livré le secret pour rentrer dans Poudlard.
Le secret pour pouvoir tous nous tuer.

Sans un mot, Rose m'entoure de ses bras, encore une fois.
Mais cette fois, elle me serre doucement.
Et elle tremble.
Mes yeux sont encore tout enbués mais j'aperçois clairement la mine triste ďAlbus.
Il lève la tête vers moi, apeuré.

C'est ma faute. Tout est de ma faute.
Si je n'étais pas enfui dans la gare, rien n'aurai changer.
Non.
Si je n'avais tout simplement pas existé, rien n'aurai bouleversé les centaines de petites vies que mon père et ses troupes s'apprêtent à détruire.

-Désolé.
Mon mumurme sonne faux tellement il est bousculé par les sanglots.
Je pars de la chambre en courant.
Mais malheureusement, Albus me rattrape le bras.
Il plante son regard profond dans le mien.

- Ce n'est absolument pas ta faute.

Son regard me transperce, comme la première fois.
Je ne peux me détacher de ce vert scintillant.
On doit être ridicule.
Lui, me tenant le poignet et souriant timidement, comme si il était gêné.
Moi, immobile, les joues trempées, et les yeux qui font un va et viens entre chacun des siens magnifiques.

- Ben dis donc ! Tu t'embêtes pas Al ! Elle est très jolie dis moi !
Je me retroune en sursaut. Je ne connais pas l'homme qui vient de parler à Albus.

Une voix de femme se fait entendre d'en bas de l'escalier.
- Pour l'amour du ciel, Ronald, laisse les tranquille !
- Mione ! Combien de fois je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler Ronald !

Albus éclate de rire tandis que l'homme à la barbe et aux cheveux roux redescend les escaliers vers sa présumée femme.

Rose pousse un long soupir avant de déclarer :
- Evanna.... je te présente mes parents.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Holà Muchacha ! 😁
Ho mon dieu, je pourrais d'envie de oublier ce chapitre, juste pour cette fin. 😍
Et en plus, c'est dans la continuité à la fanfic ! Je jure que c'était pas prévu 😂
Breffffff... 😏
Allez, la suite au prochain chapitre, petit niffleur. 😊❤

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