Possédée

Chapitre 37

- Qu'est ce que tu veux dire par là, Mione ?
- Réfléchissez, comment voulez vous qu'elle se soit libérée du sortilège toute seule ? Pourquoi se serait elle enfuie sans savoir ce qu'il lui était arrivé ? Et pourquoi aurait t'elle subitement "perdu la mémoire" ?
Non, pour moi il y a quelque chose de louche dans tout ça. Je pense que Mr Tawnsun était plus préparé que l'on ne le pensait.
- Il a des alliés ? Des alliés sorciers ? S'exclame Rose.
- Je pense que oui. Lui répond sa mère.
- Et tu penses que Maria est qu'une espionne malgré elle ? Demande Harry.
- Je penses effectivement qu'elle est sous le sortilège de l'imperium.
- Alors ne perdons pas plus de temps. Petrificus totalus.
Et Maria se retouve une nouvelle fois pétrifiée sur le canapé rouge.
J'ai envie de fondre en larmes.
- Harry, tu peux nous montrer ce que vous avez trouvé ? Demande Ron.
Il sort les documents et les étalent sur la table.
Nous nous installons tout autour.
- Ce sont les documents du décès de sa femme.
- Alors on doit trouver le nom du medicomage.
- Oui là ! On dirait qu'il a fait des recherches sur lui.
- Vous pensez qu'il a essayé de le retrouver, lui aussi ?
- En tout cas, si c'est le cas, il nous a bien avancé sur ce coup là.
- Sauf si il l'a déjà tué.
- Pourquoi tu voudrais qu'il l'ait tué, bouffon ?
- Les garçons !
- Et si... j'interviens, et si tout était calculé ? Si tout était préparé ?
Vous ne trouvez pas ça trop facile ?
- Tu as sans doute raison... Mais cet homme a sûrement de précieuses informations et on a besoin de lui pour savoir le fin mot de l'histoire.
- Où est ce qu'il est, maientenant ?  C'est écrit ?
- Non. Aux dernières nouvelles il était en Lituanie.
- Tu penses qu'il y est toujours ?
- Je peux préparer un portoloin. Ça coûte rien.
- En parlant de portoloin, nous allons devoir vous quitter. Coupe Drago. Sinon, on va se faire étriper par Astoria, si on loupe le notre.
- Pas à problème. On s'en sortira sans toi Malfoy. Lance Ron en souriant malicieusement.
- Toujours aussi blagueur à ce que je vois, Weasley.
Sur ce, lui et son fils nous embrassent et se dépêchent d'attraper leur "portoloin".
- Bon reprenons. Dit Hermione en attrapant un bloc note. L'homme a des alliés. Fort possiblement sorciers.
Ils ont soumis au sortilège de l'imperium Maria, que nous avons récupéré et qui doit rester sous surveillance continue.
Ensuite, nous avons retrouvé la possible trace du médicomage. Cependant, la recherche a été trop simple et est peut être un piège.
Elle relève la tête de son carnet et lance à la cantonade : 
- Que fais t'on maintenant ?
- Qui est pour aller en Lituanie ? Demande Ginny.
Teddy, James, Albus, Rose, Harry et Ron lève la main.
Ginny, Hermione et moi restons dubitatives.
- Si le médicomage est vraiment là-bas, ça serait vraiment dommage de le laisser passer.
- Et si il n'y est pas ?
- On y va et on revient, c'est aussi simple que ça, Mione.
- Je sais ! S'exclame Hermione. Accio carte.
Un planisphère de déplace en flottant jusqu'à nous.
- "Zoom Lituanie".
Et la carte zoome sur la Lituanie.
Puis Hermione se penche sur la signature du médecin et comme par magie, celle ci ce met elle aussi à flotter dans les airs, avant de plonger dans la carte.
- Ok. Il y est. Avec cette carte, on peut programmer le portoloin plus facilement.
- Mais avant, vous allez tous vous remettre de vos émotions et accueillir nos invités. Intervient Molly.
Puis, elle s'écarte, laissant entrer un couple et une jeune fille blonde.
- STELLA ! Hurlons nous, Rose et moi.
Puis nous nous jettons sur notre amie.
Ron et Harry vont saluer son père, un grand brun tandis que Hermione et Ginny étraînent sa mère, une blonde à l'air rêveur.
- Papa, Maman, je vous présente Evanna.
Evanna, ce sont mes parents.
- Bonjour. Enchanté. Je suis Neville Longdubat.
- Je suis heureuse de faire ta connaissance, Evanna. Je m'appelle Luna Lovegood.
Je leur souris, étonné par tout ce qui, à première vue, les oppose. Et pourtant, on voit clairement le lien qui les unit d'une manière inconcevable.
Il forme un couple à la fois farfelu et touchant.
Albus, lui, reste à l'écart, méfiant. Stella fait semblant de ne pas l'avoir remarqué.
Lassées de leur petit jeu, Rose emmène la fille dans sa chambre tandis que j'entraîne de force le garçon à leur suite.
- Tu l'as jamais vu en colère Eva ! Se plaint il.
- Va pas me dire que t'as peur d'elle maientenant. Je lâche, exaspérée.
- Je sors avec sa demi-soeur je te rapelle. Je sais comment elles sont dans la famille.
- Mais cette fille, tu l'aimes vraiment oui ou non ?
- Je... heu...
-  Qu'est ce que tu lui trouves, en fait ?
- Je sais pas. Enfin elle est... tu sais bien heu...
- Ouais. Blonde et bien foutu ? Tu m'exasperes Al. Ta popularité te monte vraiment à la tête.
T'as intérêt à bien te comporter avec Stel.
- Heu... Oui. D'accord.
- Et fais quand même attention, ces filles là, on sait jamais ce qu'elles ont derrière la tête.
- T'inquiète pas pour moi. Bon viens, sinon ma cousine va commencer à péter un câble.
Il me passe devant et gravit les escaliers quatre à quatre.
- J'espère juste que tu ne deviendras pas comme elle. Je souffle, inquiète.
Puis je les rejoins.
- Écoutes, Albus, je veux juste savoir ce qu'il s'est passé entre vous. Je ne t'en demanderais pas plus. Commence Stella, soucieuse d'apaiser la tension.
- Stella, je sais que c'est ta demi soeur mais je vois vraiment pas pourquoi ça te préoccupe autant. Tu fais ta vie, je fais la mienne, c'est aussi simple que ça ! 
- Je sais que ça peut paraître bizarre ou impoli mais je voudrais juste savoir comment ça a commencé entre vous. C'est courant de se demander ça chez les filles. Rajoute t'elle comme pour s'excuser.
Albus roule des yeux et soupire.
- Ok ! Si tu veux tout savoir, c'est moi qui est demandé. Voilà, contente ?
On se regarde toutes les trois, choquées.
Nous pensions qu'Alice se servait d'Albus, depuis le début. Sommes si nous si mauvaises langues que ça ?
- Et au fait, Rose, j'apprécierais que tu lui fasses des excuses, pour la claque de la dernière fois.
Sa cousine lui lance un regard affreusement noir, puis lui promet :
- Je le ferais.... Je le ferais.
Stella, la plus douce, prend la main du brun et le remercie pour sa franchise.
Quand il lui sourit sincèrement, je sais que la dispute est à présent derrière nous.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Mais c'est que ça fait longtemps dis moi !
Alors t'avais deviné qui était ses parents, à Stella ? Tu comprends un peu mieux son prénom ? *clin d'oeil de beauf*
Mr Tawnsun commence t'il à t'intéresser ?
Tu as évidemment compris que je n'aimais pas beaucoup Alice...
Allez, la suite au prochain chapitre, petit cabillaud (me juge pas).