Alya -《 Toutes mes roses ont fanées... 》

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  《 J'demande smeh à la Mama mais j'ai pas l'choix 》  

SELINA

Je suis chez Eyloul, pour lui réclamer mon argent. C'est fini je ne veux plus travailler pour elle ! J'ai gâcher ma vie à cause d'elle et se groupe de merde !

J'vais cherchée du taff et arrêtter cette connerie. Je ne suis pas une timpes ! Je suis, 'fin était juste... leurs "soumise"... Mais c'est mort, j'me laisse plus faire !

Moi: Je veux mon argent !

Eylou : *rire nerveux* Tu crois qu'c'est aussi facile ?

Moi : Sa fait deux ans ! Et sa mène à tchi ! Toujours le même résultat !

Eyloul : Et alors ?

Moi : Elle souffre depuis deux ans et cet argent m'amène à rien !

Eyloul : Je t'augmente si tu veux mais tu reste !

Moi : Nan je pars !

Eyloul : 20.000 c'est assez ?

Réfléchissons. 3 par semaine égale à 60.000. Alors qu'avant je faisait 1.000, donc 1.000 fois 3 égale à 3.000. Si, je continue ça sera mieux mais... Je sais plus...

Eyloul : Alors ?

Moi : Oui, mais... je...

Eyloul : Y'a pas de《 mais 》. Tu veux signé ?

Moi : ...

Eyloul : Je te promet qu'il ne t'arriveras plus rien. Tu sera sous mon aile. Avec ton beau corps  tu fera des millions ! Je te trouverais du vrais travaille ! Pas celui-là.

Moi : Je veux bien.

Eyloul : Mais...

Pourquoi y'a-t-il toujours des《 mais 》?

Eyloul : Tu ne verra plus ta mère. Tu vivras ici avec elles. Alors ?

Moi : Nan.

Eyloul : Je payerais le traitement de ta mère, si tu veux.

Moi : Je vais réfléchir.

Elle me passe une enveloppe avec l'argent, je part sous son regards...

Je vais pas y réfléchir. Je vais dire《 nan 》une pute, moi ? J'ai fait l'erreur une fois pas une deuxième fois !

Je prend le bus et devinez quoi ? Amine, seul, assit sur un des sièges de quatre.

Quand il m'aperçoit, il tapote sur le siège d'à coté, avec se sourire qu'on déteste tous. Je me dirige alors vers lui et m'assoit devant lui. Il enlève ses écouteurs en disant :

Amine : Ça va ou quoi ?

Moi : Tourne pas autour du pot ; tu veux quoi ?

Amine : Je sort avec ta pote, on vas au moin se parler.

Moi : J'en ai pas envie !

Amine : Ecoute...

Il s'approche de moi et caresse ma joue avec le dos de sa main en disant :

Amine : Tu vas gentillement fermé ta gueule *il m'attrape par la mâchoire avec sa même main*

Je tourne ma tête brusquement pour qu'il me lâche.