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《 On reconnait les vrais dans les galères... 》






ALYA

2 jours plus tard...

Je suis sur le toit de mon immeuble. Je regarde Marseille, les cris des enfants dans les parcs, les jeunes parents assis sur les bancs entrain de parler et de surveiller leurs enfants, les darons qui crient quand ils parlent, les daronnes qui arrivent avec leur cadis de courses, les commères, les teneurs de murs, les garçons qui jouent au foot, d'autre avec leur T-Max, les filles d'entre 14/17 ans qui parle sur leur banc.

C'est ce que je faisais avec plein de potes à moi. Naïma, Selma, Chayma et Neila. On restait sur notre banc et on parlait de tout et rien. Je me rappelle du jours où Naïma m'as dit qu'elle trouvait Karim beau. C'était sur notre banc. Elle était mignonne. J'était toujours là pour elle et pour la mort de ma mère et mon père, elle était là, elle ? Non.

On reconnait les vrais dans les galères...

Je me rappelle aussi, au collège. On avait un banc et avec les garçons de notre âge on se poussait pour avoir le banc. A chaque récré on courrait pour l'avoir, même en 3ème. Je me retrouvait toujours par terre ou écraser par les pelos.

C'était les bons bails avant... Aujourd'hui je me retrouve seule, à bicrave, à... heshek... et à gâcher la vie de certaines personnes.

Quand on grandit on voit qui sont les vrais Karim m'as pas lâcher, ni Selina et maintenant Hafida. Dite vous que j'avais vla les potes mais voilà... Koulchi Bel Mektoub !

Je mets mes mains dans les poches de mon gilet et sens un sachet. Je le sort et vois un sachet où il y avait des joints que je devais donner à je sais plus qui avant qu'on me trouve droguer.

Je mets à ma bouche le joint, que je venait de faire. Je tire puis recrache la fumer. J'était bien. Vraiment bien. Je décompressait, je m'évadait.

 Je décompressait, je m'évadait

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... : Tu fou quoi ?

Il s'assois à coter de moi, je me tourne vers lui pour voir qui es-ce.

Moi : Comment tu m'as trouver ?

Shems : D'en bas.

J'ai envie de voir personne mais lui je sais pas. J'avais rien dit parce que je le voulais. Oui, aujourd'hui, je vous assume que je le veux et que pour moi et pas le partager avec c'te pute de Manar.

Alya -《 Toutes mes roses ont fanées... 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant