En média : Lost Boy - Ruth B
« La haine épuise celui qui l'éprouve et n'affecte en rien son ennemi. Cela revient à absorber du poison en espérant voir son adversaire mourir. » Mark Frost
Tom était près du corps d'Hermione. Elle était allongée, pâle et son corps commençait à perdre de la température. Sans hésiter, il enleva sa veste et la mis sur elle.
Il se sentait très coupable. La culpabilité le rongeait. Qu'avait-il fait ? Il s'en voulait énormément d'avoir dragué cette vendeuse. Sans cela, Hermione ne serait pas partie précipitamment, elle n'aurait pas demandé à sa tante de venir les chercher, elle n'aurait pas cherché à le fuir, à l'éviter, et cette voiture ne l'aurait donc pas percutée.
Maisie avait directement appelé une ambulance. Tom entendait vaguement les sirènes se rapprocher, plus rien ne comptait désormais, mis à part la vie d'Hermione.
Il pouvait se le nier autant de fois qu'il voulait, aussi fort qu'il le voulait, cela restait un fait, tout le monde, sauf lui, et elle le percevaient, mais il était raide dingue de cette fille. Elle avait réussi en un rien de temps, en deux mois à peine, à le faire sourire, lui faire ressentir des choses qu'il refoulait au plus profond de lui-même, elle avait réussi à le faire rire, pleurer, s'inquiéter, et tant d'autres choses que Tom n'arrivait pas à expliquer.
Il se rendit compte qu'à cet instant là, ses pensées étaient parties beaucoup trop vers le cliché, comme lui avait expliqué Hermione, mais il n'en avait rien à faire. Après tout, est-ce que ressentir quoique ce soit pour une fille est cliché ? La société dira que oui, les gens vous diront que non. Et à cet instant précis, Tom, disait non.
Quand l'ambulance arriva, deux hommes mirent Hermione sur un brancard tandis que Tom montait à l'arrière de l'ambulance.
Il lui tenait sa main gelée, et de couleur cadavérique, pendant que les médecins déblatéraient des propos que Tom n'arrivait pas à comprendre et ne voulait pas comprendre, il voulait simplement qu'Hermione, se réveille, qu'elle lui dise que tout ira bien, que cela s'arrangera, telle l'optimiste qu'elle était. Mais elle n'en fit rien, ses yeux restaient clos. On pouvait apercevoir d'immenses cernes sous ses paupières, ses lèvres étaient violacées, et ses mains viraient de la même couleur.
Un ambulancier le poussa brutalement, Tom avait la vue troublée par les larmes, et ses oreilles bourdonnaient.
- Elle ne respire plus, s'exclama l'un des médecins.
Tom paniquait de plus en plus. Sa respiration se faisait saccadée et l'air avait du mal à rentrer dans ses poumons. L'un des ambulancier le regarda sérieusement.
- Écoutes mon gars, si tu veux pas que ta copine meure, calme toi, je sais que c'est difficile dans un instant pareil, mais nous ne pouvons pas nous occuper de toi et d'elle. Or son état est plus grave, mais si tu nous fais une crise de panique nous serons dans l'obligation de t'aider, tu comprends ? Alors calme toi, que l'on puisse aider ta copine pour éviter qu'elle ne meure, compris ?
Tom hocha la tête. Il n'avait même pas eu la force de le corriger sur le fait que ce ne soit pas sa copine.
- Elle fait une hémorragie interne, il faut l'opérer d'urgence ! Dans combien de temps nous arrivons ?
L'agitation et la panique se faisait ressentir, il fallait qu'Hermione soit opérée sur le champ.
- Nous sommes arrivés.
Les médecins ouvrirent les portes et descendirent le brancard. Des chirurgiens arrivèrent à la hâte et emmenèrent Hermione au bloc, de ce qu'avait compris Tom.
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Une lumière dans l'ombre [TOMIONE] (EN RÉECRITURE)
FanfictionVous vous souvenez sans doute des armoires jumelles de Barjow et Beurk ? Celles qui permettent de passer de l'une à l'autre. Mais que se passerait-il, si l'une d'entre elles se retrouvait coincée dans le passé, en 1944 ? Que se passerait-il si Tom J...