Chapitre 46

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Yemma- Ismaël... Allez debout là ton gros corps il m'écrase.

Ismaël- Hmm.

Yemma- Hmm quoi ? Debout hmar !!

J'ouvre les yeux et me redresse doucement en passant une main sur mon visage fatigué. Je regarde autour de moi et vais me laver un peu avant de redescendre tout propre.

Ismaël- Elle est partie Sou' ?

Yemma-grand sourire- Oui !! Alors assieds-toi et raconte-moi comment ça se fait que tu ne lui en veuilles plus.

Ismaël-rire- Ah Yemma nan...

Yemma- Beleh et dépêche-toi.

Ismaël- Bah faut savoir je parle ou pas ?

Yemma-gros yeux- Joue pas avec les mots Ismaël...

Ismaël- Saha saha. -je m'assois- Ça devait et ça a été ma psychologue six mois après que je sois rentré à l'hôpital. Ça faisait six mois que je n'avais vu personne que je connaissais j'en pouvais déjà plus. Son bureau il était remplis de photos de vous tous et j'ai juré que ça m'a apaisé de fou. J'allais là-bas juste pour regarder toutes les photos. Chaque jours c'était pour une en particulier. Elle me parlait jamais, elle m'écoutait stout. Et après bah voilà c'est devenue ma pote.

Yemma-suspicieuse- Ta pote hein ?

Ismaël-sourire- C'est toi ma femme Mámá.

Yemma-catégorique- Ah nan moi je suis la femme de ton père Allah Y Rahmo et de personne d'autre alors trouve toi une fille wouldi.

Ismaël- Ah. Merci quand même.

Elle rigole et moi avec puis je baisse les yeux doucement et tourne le regard. Il se pose sur une photo de Ismahen avec son cartable là. Elle tient son emploi du temps dans la main avec un énorme sourire.

Yemma- Elle ne t'en veux pas Ismaël. Elle t'aime beaucoup trop pour ça et moi aussi. Ce n'était pas de ta faute.

Ismaël- Si... Si c'était ma faute.

Yemma- Nan elle...

Ismaël- C'était ma faute !!! Je savais que j'étais malade mais j'ai ignoré !! J'AURAI PU LA TUER !!

Yemma- Ismaël !!

Ismaël-je me lève en furie et fais les cents pas- JE L'AURAI TUÉE SANS PEINE ET DE SANG FROID !! COMME SI C'ÉTAIT UN GADJO !!

Yemma- ISMAËL !!

Je choute dans une chaise en criant de rage. Ça fait plus d'un an que ça tourne dans ma tête, que je me remémore la scène de cette soirée en culpabilisant. J'ai pu la traumatiser, la faire me détester à vie ou même la rendre violente avec les gens. Mais le pire c'est que je me dis que j'aurai pu lui faire cent fois pire que ce qu'il s'est passé. Si Zouhir et Mansour n'étaient pas intervenu je lui aurai offert un allé simple vers sa tombe, je l'aurai tuée zeubi !! Ma propre petite sœur !!

Ismaël, En recherche de soi-mêmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant