5. Peter à la rescousse

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P.D.V Nikki

Clack.

Ma main est partie toute seule, sans que je puisse contrôler mes mouvements. Mes yeux clignent sous l’effet de la surprise et se remplissent de larmes à cause de cette douleur vive qu’il vient de m’infliger.

Moi : Je peux pas te foutre un coup de poing par ce que ça se verrait sur les photos mais au moins ça te prouve quand même que t’es qu’un connard !

Puis je parte en courant me réfugier dans mon bureau que je ferme à clé. Je laisse glisser mon dos le long de la porte, tandis que les larmes coulent sur mes joues. J’entends des pas se rapprocher de la porte et reconnais la voix de Louis.

Louis : On est vraiment désolés Nikki, de ce qu’il t’arrive et aussi pour ce que Liam a dit. C’était vraiment pas correct de sa part. Maintenant je vais te laisser seule et je vais aller faire la morale de manière très chiante et insistante à mon très cher ami que je suis en train de détester en ce moment. Voilà, j’y vais. Salut.

Il s’éloigne et revient pour rajouter un petit mot.

Louis : Liam est un idiot et c’est vrai que ça peut-être un vrai connard mais ne fais pas attention à lui, tu vaux mieux que ça.

Puis il part me laissant complètement seule.

*Ellipse de quelques heures*

Je suis enfin rentrée du travail, Kim n’est pas encore là. Etant encore triste, je fais ce que je faisais toujours quand j’étais dans cet état : je me mets devant la télé avec un paquet de Sneakers. Je regarde Grey’s Anatomy tout en sachant que ça ne m’aide absolument pas.

Je suis toujours sur le canapé quand Kim rentra. Elle paraît paniquée en me voyant dans cet état. Elle n'essaye même pas de me parler, elle attrappe mon portable et part s’isoler. Je ne fais pas attention à son regard inquiet quand elle revient.

Au bout de 10 minutes quelqu’un sonne. Ma coloc’ va ouvrir à Peter, l’un de mes meilleurs amis. Dès que celui-ci me voit, il vient s’assoir avec moi et m'enlève le paquet de chocolat des mains. Je pousse un soupir de mécontentement.

Peter : Déjà, tu vas me dire bonjour au lieu de râler, et tout ça, ça ne t’aideras à évacuer ta colère et ta tristesse. Alors tu vas tout me raconter, du début jusqu’à la fin.

Après avoir poussé un long soupir, je commence mon récit. Les larmes coulent toutes seules, Kim, qui a décidé de rester, est, elle aussi, sur le point de pleurer.

A la fin, nous pleurons tous les trois. Le brun me fait un gros câlin auquel Kim vient se joindre.

Après un quart d’heure je décide d’aller courir, juste pour me sentir libre, ne plus avoir mes problème. J'enfile un t-shirt et un jogging moulant avec un gilet. En partant j’attrappe mon MP3 au passage. Je descends de l’immeuble et mets de la musique. Je courre alors comme si des ailes m’avaient poussé dans le dos. Dans mes oreilles résonnent. Comme Des Frères de Kyo, un groupe français. Je ne comprends les paroles, et cette chanson me donnait envie de me battre.

Je courre toujours et encore. L’adrénaline est présente dans mes veines, et me donne la capacité d’aller plus vite. Au bout d’un moment, je me calme et ralentis la cadence. Je sens alors quelqu’un se rapprocher de moi.

... : Salut, tu cours souvent ? Parce que je ne t’ai jamais vu alors que je sors pour faire ça tous les soirs.

Non, pas lui ! Je tourne ma tête et me rends compte que c'est bel et bien lui, en chair et en os ! Sans lui parler, j'accélère. 

Meilleurs EnnemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant