36. Jalousie est parmi nous

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P.D.V Liam

Je n'ai plus envie de te fuir.

Cette phrase résonne dans ma tête depuis qu'elle est sortie de sa bouche. Je n'aurais jamais pensé qu'elle dirait ça un jour. J'ai envie de sourire dès que j'y repense, tout le temps en fait. Je ne la quitte pratiquement jamais des yeux, et dès que nos regards s'accrochent quelques secondes, elle rougit. Parfois j'ai l'impression que j'ai seulement rêvé tout ça, que cette soirée n'a jamais eu lieu, que Louis n'a jamais rien vu. J'ai envie de plus, de beaucoup plus mais j'ai peur d'aller trop vite.

Elle dort. Sa respiration est tellement légère que parfois j'ai l'impression qu'elle ne respire pas du tout. Elle est en face de moi, et je la regarde. Je m'inquiète, c'est bizarre, mais c'est vrai. J'ai peur qu'il lui arrive quelque chose, c'est étrange, troublant, c'est... Je ne sais pas. Je crois que je retombe amoureux d'elle. Ma main passe sur sa joue et elle pousse un long soupir qui me fait tout de suite enlever mes doigts. Elle s'installe sur le dos et je me remets doucement à respirer, sans la quitter des yeux. Je la rejoins vite aux pays des rêves porté par ses petits soupirs réguliers.

*Ellipse de la nuit*

Des lèvres douces se posent sur ma joue droite, sur la gauche, sur mon oeil droit, puis sur le gauche, sur mon front, mon nez et effleurent mes lèvres. Mes bras emprisonnent sa taille et ma bouche se pose sur la sienne. Puis je nous retourne et je m'affale littéralement sur elle, ma tête dans son cou.

Moi : Maintenant je peux dormir.

Nikki : Eh ! J'aurais pu te réveiller plus... Méchamment !

Moi : Je dois avouer que ce n'était pas tellement désagréable.

Nikki : Alors enlève-toi de moi et je continue.

Je suis sûr qu'elle a ce petit sourire malicieux. Est-ce que je dois accepter ? C'est plutôt tentant je dois dire... Mais elle saurait que je ne pourrais plus rien lui refuser.

Moi : Hum... Mais tu m'énerves.

Je me mets sur le côté et j'attends les yeux fermés. Elle se rapproche doucement, me fait vivre un véritable supplice lorsqu'elle ne fait frôler que mes lèvres, puis elle dérive et m'embrasse sur la joue. Je la sens qui se lève et j'ouvre mes yeux.

Moi : Tu es cruelle.

Nikki : Je sais, ça fait partit de mon charme.

Je me lève d'un coup et la rattrape avant même qu'elle est atteint la salle de bain. Je la bloque contre un mur et nos yeux s'accrochent.

Moi : Qu'est-ce que je vais faire de toi ?

Nikki : Hum... Ce que tu veux ?

J'ouvre la bouche, choqué par sa réponse.

Nikki : Je rigole. Tu vas certainement m'embrasser, me coucher sur ce lit et continuer à m'embrasser jusuqu'à ce qu'on ait plus de souffle.

Je me rapproche un peu plus d'elle.

Moi : J'admets que ce n'est pas une mauvaise idée...

 Je m'approche encore.

Nikki : Qu'est-ce que tu attends ?

Moi : Je ne sais pas.

Je me jette finalement sur elle et comme elle l'avait prévu on se retrouve peu après sur le lit. Ses jambes s'enroulent autour de moi et je ne peux pas m'empêcher de sourire. Je quitte ses lèvres une seconde et lorsque je veux remplir à nouveau le peu d'espace qui nous sépare mais un raclement de gorge me stoppe.

Meilleurs EnnemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant