Meilleurs Ennemis

35. Si les murs pouvaient parler

P.D.V Nikki

Que dire de tout ce bordel ? Nous sommes à la fin du troisième mois de tournée sur cinq et j'embrasse mon pire ennemi, si je peux toujours l'appeler comme ça puisque qu'il n'a jamais été aussi gentil et doux avec moi. Il me prend par la main, il m'embrasse, il passe sa main dans mes cheveux, il me regarde quand je suis sous la douche, bref, il est bizarre. Enfin, il n'est pas bizarre, il n'est juste... Pas comme j'ai l'habitude qu'il soit avec moi. Je ne sais plus trop comment réagir avec lui, je n'ai jamais été très à l'aise avec le changement. Si je ne l'avais pas embrassé à la soirée rien ne serait passé, je n'aurais dû m'en prendre qu'à moi-même. En fait, je ne sais pas vraiment si ça me dérange. Je me pose trop de questions. Bon, au moins personne n'est au courant (NT : Sauf juste les personnes qui lisent ! lol).

... : Tu ne dors pas ?

Je me tourne vers lui et il passe sa main sur ma joue. Je deviens toute rouge. Qu'est-ce que je disais ! Il est bizarre ! Et moi aussi ! Non mais depuis quand je rougis parce qu'il me carresse la joue, hein ?

Moi : Bah... J'arrive juste pas à dormir.

Oui, j'arrive juste pas à dormir en sachant que l'on devient de plus en plus proches !

 Liam : Tu penses toujours trop.

Il me connait bien, il m'énerve.

Moi : Tu as raison.

Liam : J'ai toujours raison.

Moi : Tu es arrogant.

Il se positionne au-dessus de moi.

Liam : Tu adores ça.

Moi : Et d'où te vient cette idée ?

Liam : Eh bien, étant donné que j'ai toujours raison...

Moi : Ca va les chevilles ?

Liam : Très bien.

Je lui tapotte le front avec mon doigt.

Moi : Alors c'est certainement là-dedans qu'il y a un problème.

Liam : Hey !

Moi : Bah, je ne vois que ça.

Il fait ce petit sourire qui le rend irrésistible et se rapproche un peu plus de moi. Il s'arrête quand sa bouche se retrouve à peine à deux millimètres de la mienne.

Liam : Tu es sûre qu'il n'y a pas autre chose ?

Il descend un peu et m'embrasse dans le cou. Mon coeur s'emballe et je bafouille.

Moi : Eh bien, je n... Je ne vois que ça donc ou...

Pas le temps de finir ma phrase car ma bouche est prise en otage par ses lèvres si désirable. Je pense une fraction de secondes à le repousser mais je renonce en sachant que j'en suis tout simplement incapable. Ses mains carresse mes jambes et remontent tout doucement. Je stresse un peu mais il dévit sur mes hanches au moment où il est sur le point d'arriver à mes fesses. En fait, il n'a jamais touché à rien, ni ma poitrine, ni mes fesses, ni mon entre-jambes, sans même que je ne lui demande de ne pas le faire. Je prends comme une marque de respect mais parfois je me demande s'il a envie de moi.

Liam : Arrête de réfléchir !

Il vient de se reculer, avec un air sévère.

Moi : Je ne réfléchis pas !

Il lève un sourcil.

Liam : Je ne te crois pas.

Moi : Mais je... J'y peux rien moi si je réfléchis !