OS (... x Reader)

Kaneki x Reader (Tokyo Ghoul)

Commande de RbnVisionnaire ^^
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L’amour fait mal. Pour aimer, il faut être prêt à souffrir. La douleur et la peine accompagnent toujours l’amour. Elles sont comme trois meilleures amies, et tu le sais mieux que personne.

Tomber amoureuse d’une ghoule, tu aurais dû savoir que cela finirait forcément mal. Mais tu n’avais pu empêcher d’avoir un petit espoir au plus profond de toi. En tant qu’être humaine, c’est tout ce que tu avais pu faire.

Ta rencontre avec Kaneki n’était pas des plus banales. Tu l’avais surpris en train de se nourrir. Tu n’avais pas eu peur. Rien chez lui ne te faisait peur. Il t’inspirait la confiance.

Quelle avait été ta surprise, quand quelques jours plus tard, il t’avait donné rendez-vous. Tu t’étais beaucoup amusé lors de ce rendez-vous. Il était mignon, gentil, et tu riais beaucoup avec lui.

Mais il y avait un problème. C’était trop beau pour être vrai. Tu étais une chasseuse de ghoules. Tu lui en avais parlé, dès les premiers instants. Il ne s’en préoccupait guère.

Tu aurais aimé qu’il ne veuille plus te revoir, cela aurait évité bien des souffrances.

Alors durant une année, vous êtes sortis ensemble. Vous aviez eu vos disputes de couple, vos réconciliations, vos moments de bonheur, de tristesse, de peur et d’espoir.

Une année merveilleuse.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Votre relation n’était pas saine. Une ghoule ne pouvait pas sortir avec une humaine. C’était impossible. Ils ne pourraient pas vivre toute une vie comme ça.

Alors vous vous étiez séparé. Cela faisait maintenant deux bonnes années que tu ne l’avais pas vu, ni parlé d’ailleurs. Ca avait été dur, très dur. Puis petit à petit, tu te faisais de plus en plus à son absence.

La souffrance n’avait pas disparu, elle avait juste diminué.

Depuis quelques temps, des massacres humains se déroulaient dans les rues de Tokyo. Une centaine de morts déjà, en deux semaines. Les seuls responsables : les ghoules. Tous les chasseurs et chasseuses de ghoules comme toi étaient réquisitionnés pour tuer le plus de ghoule possible. Une vrai guerre.

Pourtant, tu ne pensais pas tomber face à lui. Tout mais pas lui. Tu n’aurais jamais pensé qu’il soit impliqué dans une chose de la sorte, lui qui était si gentil.

Vous étiez à l’écart, occupant une rue à vous tous seuls. La pluie incessante tombait sur vous, vous trempant jusqu’aux os. Il se tenait droit, quelques mètres devant toi, le sourire aux lèvres. Pas le genre de sourire que tu lui connaissais, mais le sourire triste et rempli de nostalgie.

« Je regrette ... », furent les seuls mots qu’il prononça.

Il ne regrettait pas votre histoire d’amour, mais ce qu’il s’apprêtait à faire.

Il activa son kagune, et t’attaqua. Tu ne doutais pas de son amour, mais tu savais que vous n’aviez pas le choix. Vous vous faisiez mal l’un l’autre, et à vous même en même temps.

Tu le combattus de toutes tes forces et il fit de même. Certains diront que vous auriez pu choisir une autre fin. Mais dans ce monde, où ghoules et humains ne peuvent coexister, il était trop douloureux de vivre sans l’autre.

Vous ne vouliez pas d’une vie sans l’autre. Ça aurait été une vie sans sens. Alors autant mourir tous les deux, pour être au moins réunis dans la mort.

Le combat dura une heure environ, sans aucune parole échangée. Tu étais allongée sur le dos, sur le sol, observant le trou béant dans ton estomac. Le sang s’échappait à une allure phénoménale.

Tu tournas la tête, et tu vis Kaneki dans la même position que toi. Il avait un trou au même endroit que toi. Il se vidait de son sang aussi.

Il tourna la tête aussi, te souriant tristement. Votre dernière attaque fut fatale pour vous deux. Utilisant vos dernières forces, vous réussirent à vous allonger l’un à côté de l’autre. Il prit ta main dans la sienne, et tu entremêla vos doigts.

La vie quittait peu à peu vos deux corps, les larmes coulaient sur vos deux joues. Si vous aviez été dans un autre monde, tout cela aurait pu être différent. La triste réalité vous avait heurté et vous en payiez le prix.

Il serra ta main une dernière fois, et vous fermâtes les yeux, vous endormant pour l’éternité.