insieme / nekfeu

dix-neuvième

eden

Je me lève suite aux acharnements de quelqu'un sur ma porte. Je grogne mais finit par enfiler un gros sweat et un legging pour aller ouvrir. Je découvre Deen, blasé comme jamais. Il rentre sans dire un mot et monte au salon, je le suis sans broncher, il est encore trop tôt pour parler.

— Bon, qu'est-ce que tu fais là ? Je demande.

— T'a pas répondu à mes messages hier.

— J'étais fatiguée, j'ai dormi toute la journée, je me défend.

— Ah, il dit en se grattant la nuque.

— Qu'est-ce qui a ? Je lui demande en voyant bien qu'il s'attendait à autre chose. Ah non hein ! Je commence en réalisant. Merde arrêtez tous de croire que je suis à ses pieds, il baise qui il veut j'men branle moi !

Il rit à mes paroles, visiblement un peu rassuré. Ils vont pas tous me faire chier et croire que je fais une dépression parce que j'ai vu le plan cul de Ken hier ? Manquerait plus que ça. Il fait son chemin jusqu'à la cuisine et commence à déjeuner.

— Ça va, tranquille ?

— On est là, qu'il me répond.

— Je parle du fait que tu fasse comme si t'étais chez ta mère, idiot ! Je ris en lui tapant l'épaule.

— Ah, ça, il rit à son tour.

— Bon puisque t'es là, on fait quoi ?

— On se fait un ciné ? Il propose.

— C'est tentant.

Au final on décide d'aller voir Happy Birthdead. Je lui ai fait promettre qu'il ne faisait pas si peur que ça, et comme on est en vacances scolaires, on va chez Antoine ce soir. C'est ça qui est génial avec Francesca, elle donne des vacances à tout le monde, tout le temps. J'ai mon été et toute mes vacances scolaires. Je ne suis pas payé mais honnêtement je préfère être en vacances, j'ai déjà assez d'argent comme ça. Deen me laisse aller me préparer et rassembler quelques affaire. J'enfile un pantalon de tailleur bleu marine, une blouse à dentelles blanche, une paire de Valentino open blanche et j'attrape un long manteau de la même couleur que mon pantalon. J'attrape un de mes sacs et y fourre deux, trois trucs pour ce soir, au cas où. Je rejoins Deen dans le salon et on prend la route pour le ciné. Il est en voiture, alors je suis comme une enfant de pouvoir mettre ma musique à fond. On arrive au cinéma une quinzaine de minutes plus tard.

— Pop corn ? Je lui propose.

— Je paye, alors, il répond.

— Tu m'invites et tu me conduis, alors non, je paye.

Il lève les yeux au ciel et finit par céder. Je prends le paquet on se dépêche de rejoindre notre salle. On en ressort deux heures plus tard, sous les regards noirs de toute la salle, puisque Deen n'a pas arrêté de me raconter de la merde, et moi, j'ai pas arrêté d'éclater de rire. On s'est dépêché de sortir du cinéma pour ne pas s'attirer plus d'ennuis, et on est arrivé chez Antoine vingt minutes plus tard. J'étais un peu hésitante en entrant dans l'appartement puisque je n'y avait encore jamais été, mais la manière dont il m'a accueilli m'a de suite rassurée.

— Salut Bichette, il me dit en me prenant dans ses bras.

— C'est Ded's maintenant ! Cri Areno de la cuisine.

— C'est moche du con, lui répond Deen, blasé.

Je ris et m'empresse de dire bonjour au reste de la clique. J'évite Ken qui est sur le balcon – comme d'habitude. J'aperçois vite en faisant un tour rapide de la pièce que je n'en connais pas certains. Je reconnais Georgio, Evan l'écoute de temps en temps, mais il y en a trois autres qui ne me disent absolument rien. Je leur fais la bise ainsi qu'aux gars et Antoine vient vite nous présenter.

— Ah bah Eden du coup je te présente Georgio, Plk, Zeu et Elyo, il me dit en les présentant un à un. Les gars, Eden, vous en avez déjà entendue parler je crois !

— Exact je me souviens avoir entendu Sneaz et Deen parler de toi, intevient Elyo, si je me souviens bien.

— Ils m'aiment trop c'est pour ça, je réponds et il rit.

Je m'assois à côté d'eux pour continuer notre conversation. Ils ont l'air cool, et aussi plus jeunes que nous, enfin, sauf Georgio. Antoine reste à côté aussi.

— Et du coup tu t'appelles pas vraiment Plk, hein ? Je demande à ce dernier en fronçant les sourcils.

— Archi pas non, il rit. Mathieu, il ajoute en me tendant sa main. Je souris et la lui sert.

— Et... Toi c'est ? Je demande à Zeu.

— Rayan, il dit en riant.

— Et moi c'est genre Elyo t'as vu tranquille ça change pas, dit Elyo et je ris à son expression du visage.

Ils ont tous l'air vraiment gentils. On parle pendant un moment et ils m'expliquent que Georgio et Plk font parti du label d'Antoine, Panenka, et que du coup ça leur arrive souvent d'être ensemble. Mathieu, Rayan et Elyo font parti d'un groupe qui s'appelle le « Panama Bende » et d'après ce que j'ai compris ils sont quatre autres à ne pas être là et ils s'entendent hyper bien avec les gars du crew. Je sens les yeux de Mathieu sur moi assez souvent et je rougis en le sentant me fixer. Il est assez mignon et je me sens bête d'être aussi timide d'un coup. Je parlais tranquillement avec eux quand j'entends la porte s'ouvrir, laissant apparaître une grande blonde que je ne reconnais pas tout de suite. Puis je tilt, Nala. Ken se retourne vers elle et elle lui saute dans les bras. Ma mâchoire menace de tomber et je me tourne vers Antoine, toujours la bouche entre-ouverte et les yeux plus ouverts que jamais.

— Qu'est-ce qu'elle fout là, celle-là ? Je lui demande en haussant un sourcil.

— Elle prend toujours un malin plaisir à faire des entrées digne d'une princesse pour voir Ken, il marmonne en les regardants. Je savais pas qu'elle serait là, il commence puis il fronce les sourcils à son tour. Attends... Comment tu sais qui c'est ?

— Je l'ai croisé l'autre jour chez Mo, je réponds, la foudroyant du regard.

— Je savais pas qu'ils s'étaient remis ensemble, il lève les yeux au ciel.

Je recrache le contenu de mon verre sur Mathieu en face de moi et j'hausse un sourcil vers Antoine.

— Comment ça, ensemble ? Je demande en insistant sur le dernier mot.

— Bah, c'était son ex, quoi.

— Surtout t'excuse pas tranquille 'fin t'as juste flingué mon t-shirt, intervient Mathieu, et je détourne enfin le regard de Ken et sa blonde.

— Merde j'suis désolée... Je m'excuse timidement. Viens on va nettoyer.

Je lui attrape la main et l'emmène dans la cuisine, sous le regard de Ken qui me foudroie à son tour du regard. Il baisse rapidement les yeux quand il remarque la haine présente dans le miens. Je prends une éponge et Mathieu soulève son t-shirt pour me laisser le nettoyer. Ça laisse ses abdos apparaître et je dois me concentrer pour ne pas les regarder. C'est peine perdu puisque je louche déjà dessus. J'essuie rapidement son t-shirt et pose mon regard sur lui.

— C'est bon, comme neuf, je lui dis.

— Merci, il me sourit et je fonds intérieurement.

— Euh, je, on devrait peut-être... Il rit en me voyant bégayer. Te moque pas, je fais une moue et il rit un peu plus.

— Je me moque plus, promis, il dit en prenant ma main.

Il nous ramène dans le salon et on s'assoie côte à côte pour parler. On passe la soirée à se raconter nos vies et à rire de tout et de rien. On échange même nos numéros. J'en oublis presque le regard de Ken qui reste posé sur moi pendant toute la soirée. Presque.

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j'étais obligée d'insérer le panama, j'ai trop d'amour pour eux, des perles rares
(je voulais aussi vous dire que quand insieme sera terminé je commencerais une nouvelle histoire, appelée « ancora » avec deen burbigo hihi)
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