trente-et-unième

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eden

Pendant Years and Years ma tête tourne et je décide de m'éloigner un peu pour aller manger un truc. Je préviens les gars et me fraye un chemin entre la foule. J'arrive devant un stand de bouffe et prend des frites avec de la mayonnaise. J'attrape ma barquette et me balade sur le site, ma barquette dans une main, un énième joint dans l'autre. Mon portable vibre et je le sors pour voir de qui est mon message.

de ; ken
rejoins-moi près de la petite grande roue.

Je fronce les sourcils face à son message et mon portable s'éteint. Merde, j'ai donné mes batteries aux gars. Je n'y réfléchis pas plus que ça et n'attend pas une seconde de plus avant de chercher le chemin de la petite grande roue. Je suis à côté de la grande, là. Je me met sur la pointe des pieds et me met à courir quand je l'aperçois, pas si loin au finale. Je grimace en entendant « Desire » de Years and Years retentir, c'est ma préférée. J'arrive essoufflée devant la grande roue et tourne sur moi même pour apercevoir Ken. D'un coup, je sens des mains froides se poser sur mes yeux.

— Devine qui c'est, il murmure dans mon oreille.

Je frissonne et souris en me pinçant les lèvres. Je me retourne pour lui faire face et on se regarde droit dans les yeux. Je vois dans ses yeux que ses pupilles sont aussi dilatées que les miennes, mais qu'est-ce qu'on s'en fout. Il est tellement beau, encore plus que d'habitude dans la nuit, sous les lumières colorées de la grande roue. Sa casquette est à l'envers et je peux parfaitement voir son visage. Il pose une main dans le bas de mon dos, ce qui me fait frissonner une nouvelle fois. J'inspire un grand coup quand il approche une nouvelle fois de mon oreille.

— Viens avec moi, il murmure en prenant ma main.

J'attrape sa main et on se met à courir comme des gosses en riant aux éclats. Les gens nous regardent comme si on était vraiment des enfants. On court à travers le site, main dans la main. On arrive dans un labyrinthe de miroir et Ken se cache. Je me met à le chercher en riant et il me prend par surprise, en me soulevant du sol. Je lui frappe l'épaule en riant et il me met comme un sac à patate sur son épaules. On sort du labyrinthe par miracle et je prends les devants, la main de Ken toujours entrelacée avec la mienne. Je cours jusqu'à un tunnel pleins de lumières changeantes. On entre dedans en slalomant entre les gens qui s'y baladent.

— Viens, on va prendre des barbes à papa, il me dit en m'emmenant vers un stand.

On se poste devant le stand et on essaye de rester sérieux pour commander, mais c'est peine perdue. La serveuse rit de nos comportements et nous donne nos deux barbes à papa, Ken lui donne le liquide et on reprend notre balade. Cette fois, il décide de monter dans la grande roue. On y entre et je souffle bruyamment d'épuisement en m'asseyant sur un siège, tandis que Ken se place sur celui en face de moi. On se regarde droit dans les yeux, en riant parfois, tout en mangeant nos barbes à papa. On a pas besoin de parler, on est bien, là, tout les deux. Quand le tour – et nos barbes à papa – est finit on sort et il entrelace à nouveau nos mains ensembles.

— Viens, on se tire, il dit sérieusement.

Il ne me faut pas plus qu'une seconde et demi pour deviner ce qu'il veut dire par là, et j'en meurs d'envie moi aussi.

— Et les gars ? Je demande.

Il se rapproche de moi en collant nos deux fronts, on est tout les deux essoufflés.

— On s'en fout, il murmure simplement.

Je le regarde droit dans les yeux et pose mes lèvres sur les siennes. La sensation présente dans mon ventre me démangeait trop. Il approfondit notre baiser et je pose délicatement ma main sur sa joue, même si notre échange paraît urgent. On finit par se détacher et je lève la tête pour le regarder à nouveau.

— On s'en fout, je confirme en attrapant à nouveau sa main.

On se met à courir pour sortir du site et Ken allume un joint sur la route, qu'on s'échange tour à tour. On rit encore une fois aux éclats sur la route, on bouscule quasiment tout les gens sur notre route mais on rigole avec eux puisqu'ils sont dans le même état. On arrive à l'hôtel une bonne heure plus tard, on a mit le double de temps. Quand on entre dans le hall la réceptionniste nous dévisage.

— Excusez moi, vous résidez dans cet hôtel ? Elle demande.

J'hoche la tête et lui brandit la clef en courant avec Ken jusqu'à l'ascenseur. Les quelques étages qu'on doit monter pour arriver au nôtre me paraissent interminables. Quand on arrive à notre étage on court pour sortir de l'ascenseur et on arrive devant ma chambre. Je la déverrouille et une fois dedans Ken la referme d'un coup de talon avant de me plaquer contre le mur d'à côté. Il pose fougueusement ses lèvres sur les miennes et je passe ma main dans sa nuque en m'y tenant. On reprend notre souffle et on se regarde droit dans les yeux, l'air chacun de demander « T'es sur ? » mais on l'est tout les deux. Je l'embrasse à nouveau et il glisse sa langue dans ma bouche pour jouer avec la mienne. Il me soulève en agrippant mes cuisses et j'enroule mes jambes autour de sa taille, toujours contre le mur. Je fais tomber sa casquette et passe mes mains dans ses cheveux. Sa pression sur mes cuisses augmente et je gémis légèrement contre ses lèvres. Je ne détache pas mes lèvres des siennes en faisant glisser sa chemise le long de ses bras. Il me repose par terre et laisse tomber sa chemise. Il défait la fermeture de mon short et le laisse glisser lui aussi par terre. Je me détache de ses lèvres et lui retire son t-shirt. Il se rapproche et embrasse mon cou, jouant avec ma peau.

— Ken, je soupire.

Il sourit contre ma peau et m'attrape fermement par les côtes pour me soulever. J'enroule à nouveau sa taille de mes jambes et il m'assoit sur le lit, se positionnant entre mes cuisses. Je pousse sur l'arrière de mes chaussures pour les retirer et il fait pareil avec les siennes. Il me rejoint sur le lit me tenant fermement, une main dans mon dos, pour me faire reculer de manière à être totalement allongée. Il fait glisser les manches de mon body le long de mes bras et retire mon bandeau par la même occasion. Je n'ai que ma culotte, lui n'a que son short. Il embrasse ma poitrine et la suçote un moment, ce qui me fait cambrer. Il glisse une main entre mes jambes et repose ses lèvres sur les miennes. J'agrippe son dos et y laisse sûrement quelques traces. Je passe ma main libre dans ses cheveux. Il arrête ce qu'il faisait pour me retirer ma culotte et, par la même occasion, son short. Je me redresse et lui adresse un sourire en coin avant de faire glisser son caleçon avec. Il recole nos corps et je gémis rien qu'en sentant son entre-jambe contre mon intimité. Je hoche la tête pour lui confirmer qu'il peut y aller et il cherche son short probablement pour en sortir un préservatif mais je lui attrape la main en lui soupirant un « pas la peine ». Il sourit et repose ses lèvres fougueusement sur les miennes. C'est sans attendre que je sens son premier coup de rein. Un premier gémissement se fait entendre de la part de chacun d'entre nous, et ce jusqu'au dernier. Il accélère la cadence et je plante mes mains dans son dos, l'empêchant de s'écarter de moi.

— Tu me rends fou, Eden, il me murmure dans l'oreille.

Pour toute réponse, un gémissement un peu plus fort se fait entendre. Ses coups de reins s'accélèrent une nouvelle fois et on perd vite tout contrôle. On finit par s'abandonner en se laissant tomber, côte à côte. On reprend nos souffles lentement et Ken finit par se tourner vers moi.

— Tu me rends tout aussi folle, Ken Samaras, je lui murmure.

Il agrippe ma taille des ses deux mains et me ramène contre lui, embrassant mon front. On s'endort tout de suite après, les bras de Ken autour de moi.

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soyez indulgent sur ce genre de scène svp... mais dites-moi ce que vous en avez pensé c'est important pour la suite!
plein d'amour

insieme / nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant