cinquante-quatrième

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eden

J'attendais mon uber en dehors de l'aéroport et il arriva bien assez vite. Je saute dedans, une fois ma valise à l'intérieur et on se dirige vers la maison. Le chauffeur m'aide avec ma valise et j'entre enfin. J'ouvre et referme la porte dénuée de toute force. Je suis à bout. Je me force à monter ma valise jusqu'à l'étage et la pousse jusqu'à ma chambre. Une fois dans celle ci je ne prends pas la peine de me changer et m'étale sur le lit. Quelques secondes plus tard je soulève les couvertures et me faufile sous ces dernières. Une sieste s'impose.

• • •

Je me réveille difficilement et remarque rapidement qu'il fait complètement nuit. Il doit être vingt-deux heures. J'ai du dormir longtemps. En vérifiant l'heure sur mon téléphone je me rends compte qu'effectivement, il est déjà bien tard et qu'il vaudrait mieux que je me dépêche. J'enfile un jean taille haute, un gros pull et une grosse doudoune. On est en juillet mais Paris n'en a rien à faire. J'enfile des converses hautes et prends seulement le nécessaire dans mes poches. Mes clefs, ma carte au cas où, et mon téléphone. J'appelle un Uber qui arrive une dizaine de minutes plus tard. Je lui donne l'adresse de Ken et Mo et on arrive devant leur appart une vingtaine de minutes plus tard. Je monte les marches de leur immeuble et arrive à leur palier. Je toque pour commencer. Je sonne. Toujours rien. Alors, prise d'énervement je me met à frapper la porte sans arrêt de mes deux mains. Ça semble marcher puisque quelques secondes plus tard la porte grince. Quand elle s'ouvre je relève les yeux vers Ken. Ken en jogging t-shirt, Ken les cheveux complètement en bataille, Ken avec des cernes creusées comme s'il n'avait pas dormi depuis deux semaines, Ken avec une mine désastreuse, pour faire simple.

— Qu'est-ce que tu fous là ? Il lance.

Mes sourcils se froncent et je me mords la lèvre inférieure. Je ne suis pas énervée contre lui. Je suis inquiète.

— Laisse moi entrer.

— J'crois pas.

— J'ai pas pris l'avion pour que ta p'tite gueule me mette une recale alors bouge, je lui réponds froidement.

Ses yeux semblent enfin s'ouvrir et lui, semble enfin comprendre que je suis bien devant lui. Il se décale lentement et j'entre en claquant la porte derrière moi.

— Pourquoi t'es pas restée avec les autres ? Il demande.

— Pourquoi t'es partis ?

— Tu sais très bien pourquoi.

— Oh ça va, hein. Épargne moi tes conneries Ken !

Il s'assoit sur le canapé, visiblement agacé par mes paroles. Je m'assois à côté de lui et pose ma main sur sa joue. Il frissonne au contact de celle ci et ses yeux rencontrent enfin les miens.

— T'allais partir aussi. T'avais dis que tu me laisserais pas mais c'est ce que t'as fais, il lâche.

— Je t'ai pas lâché.

— C'était tout comme. Tu m'as fais comprendre que tu pourrais jamais me pardonner ce qui t'es arrivé.

Je baisse la tête, honteuse de la dispute que j'avais fais éclater la veille pour si peu, et qui l'avait tant tracassé, pourtant.

— J'ai peur, je chuchote, et il relève à nouveau les yeux vers les miens. J'ai peur qu'il arrive à me faire du mal à nouveau. Et oui je t'en veux parce que ce soir là t'es pas venu à cause d'une embrouille débile. Mais vu ce que j'ai fais hier soir je pense qu'on est quitte, hein ?

Je le vois esquisser un sourire, et je fais glisser mon pouce le long de sa joue.

— Ken... Je t'ai promis que jamais je te laisserais. Je veux que tu me fasse confiance. Nous deux ça... En vrai ça me dépasse. J'ai jamais ressentis quelque chose d'aussi fort pour quelqu'un. Mais c'est cette même chose qui fait que jamais, mais vraiment jamais je ne te laisserais. D'accord ? Je lui demande.

Il sourit à nouveau mais n'a aucune autre réaction alors je me blottit dans ses bras. Je l'entends soupirer de soulagement. J'embrasse sa mâchoire et loge ma tête dans son cou. Il soulève mes jambes et les passes au dessus des siennes. Il attrape un plaid et le place sur nos deux corps.

— Peu importe ce que tu fais de travers, peu importe les conneries que tu fais, peu importe les mots que tu dis sans vraiment les penser, je serais toujours là. Je t'en voudrais sûrement à mourir, encore, mais je partirais pas, je murmure dans son cou.

Il se recule et sourit vraiment cette fois. Il pose sa main gauche sur ma joue et dépose délicatement ses lèvres sur les miennes. Je souris face à notre baiser. Il s'intensifie et je passe mes mains dans ses cheveux, jusqu'à ce que nous arrivions chacun à bout de souffle. Il détache nos deux visages mais garde sa main sur ma joue.

— C'est pas forcément de tout ça que j'ai peur, il avoue. Des gens qui m'ont laissé y'en a eu pleins. Je m'en suis toujours remis.

— Mais alors, c'est quoi ? Je demande doucement.

— T'es la première dont je suis amoureux Eden. Je suis fou de toi.

Mes sourcils se lèvent et le coin de mes lèvres se retroussent tout seul. Je pose mes mains de chaque côté de son visage.

— T'as dis quoi ?

— J'ai dis que j'étais amoureux de toi, il répond en souriant.

— Redis le !

— Eden ! Il rit.

— Redis le.

— Je t'aime, Eden Deneve.

Je plaque mes lèvres contre les siennes et me détache rapidement pour pouvoir lui répondre.

— Moi aussi.

— Toi aussi quoi ?

— Moi aussi je suis amoureuse de toi.

— Redis le ?

— Ken !

Il explose de rire et je le suis, avant qu'il ne me stoppe une nouvelle fois pour poser ses lèvres sur les miennes. Le seul mot qui me vient en tête, c'est « enfin ».

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j'suis sur vous tapez des pls en voyant que je sors trois chap là mdr (nn jdec jsuis pas beyoncé eh) bref dites moi ce que vous en avez pensé. je cherches actuellement la meilleure fin possible pour cette histoire, j'hésite.
plein d'amour

insieme / nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant