vingt-huitième

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eden

— Ta gueule Nek c'est rien !

— Mais frère elle bave sur mon t-shirt carrément !

— Elle bave pas ralentit ta grande gueule là.

— Vire la putain !

— Mais fais le toi-même c'est pas moi qu'elle colle !

Je me frottais les yeux en entendants les voix à côté de moi et remarquais vite que je m'étais endormie sur l'épaule de Ken. Je me redressais instantanément comme un piquet, et mes deux voisins se retournèrent vers moi.

— Bah tiens dis lui, maintenant qu'elle est levée, soupira Deen.

— Quoi ? Je grognais encore endormie.

— T'as bavé sur mon épaule, dit Ken en me la montrant d'un coup de tête.

— T'avais qu'à me virer, j'ajoute en haussant les épaules.

Je me retournais et regardais l'heure sur le petit écran devant moi. On avait encore trois heures de vols. Je me tournais pour être face au hublot et m'endormais à nouveau contre celui-ci.
Deux heures plus tard quand je me réveillais une nouvelle fois je sentis mon épaule un peu endolorie. Quand je relevais la tête je pu apercevoir Ken, endormie contre celle-ci. Je rêve. J'entendis un petit rire et vis Deen qui se marrait devant son portable, je fronçais les sourcils et aperçu qu'il nous avait pris en photo.

— Deen ! Je chuchotais pour ne pas réveiller Ken. Supprime, du con !

— Tu rêve, j'ai de quoi le faire chanter tu crois j'vais supprimer ? T'es folle !

— Aller putain fais pas l'gamin !

— Rendors toi avec l'autre larve au lieu de m'embêter, il dit avant de se tourner vers Mo et Alpha sur la rangée d'à côté.

Je soufflais et m'enfonçais dans mon siège. Encore une heure à tenir, bon. Je regardais vite fait Ken qui dormait comme un bébé avant de virer sa tête de mon épaule et de me rendormir.
Une heure plus tard je me réveillais en sursaut et Ken aussi à côté de moi, par les cris de panique de Deen.

— Ça race on va crever dans un avion, putain ! Il cria.

— Bigo sur ma vie que si tu la ferme pas je me détache pour te mettre K.O ! Lui lança Alpha. Eden ! Il s'exclama en me voyant réveillé. Calme le s'te plait, on se fait remarquer par tout le monde là.

— Putain d'merde j'viens juste de passer les vingt-cinq piges c'est pas un âge pour mourir, continua Deen.

— Deen ! Je chuchotais en lui frappant le bras. Regarde moi !

Ken s'enfonçait dans son siège pour que Deen me voit mieux.

— Tu te calme c'est rien du tout, on atterrit là, dans trente secondes c'est bon !

Il allait répliquer mais Ken mit sa main sur sa bouche en le clouant à son siège. Il leva les yeux au ciel en voyant le regard de Deen se décomposer et je riais en le voyant paniquer. Une minute plus tard on avait atterrit et on prit nos affaires pour sortir.

— Mais gars depuis quand tu panique en avion, souffla Hakim à Deen.

— Vos gueules, répondit ce dernier en faisant la tronche.

On se lançait tous des regards complices en se retenant de rire mais on le laissait se remettre de ses émotions tranquillement. On prit nos valises sur le tapis et on partit directement dehors en montant dans le premier van avec assez de place pour nous tous dedans. On arrivait à l'hôtel quelques minutes plus tard.

— L.A bébé ! S'écria 2zer en arrivant devant l'hôtel.

— Wah c'est fou, ajouta Framal.

— J'me sens comme un puceau au salon de l'érotisme gars, dit Sneaz, les yeux écarquillés.

— Mais gros, dit Deen avant d'exploser de rire. T'es con.

— Au moins j'ai pas peur des atterrissages en avion, tête de bite !

Deen lui lança un regard noir et on finit par tous éclater de rires. C'était prévisibles, la remarque allait être faite de toute façon. On prit nos pass à l'accueil et on monta à notre étage pour découvrir nos chambres. On entra dans la suite de Benji et Deen, une dinguerie. Et on découvrit nos chambres chacun notre tour, je prenais la plus petite vu que j'étais seule et y posait mes affaires. Mekra entra pendant que j'ouvrais ma valise.

— Vas-y on s'est dit qu'on pouvait te faire visiter tout à l'heure si t'as envie. Tout le monde va aller faire une sieste pour l'instant, il m'informe.

— Cool, je met mon réveil dans deux heures ça te vas ?

— Niquel, et viens nous réveiller si jamais.

J'hoche la tête en soufflant du nez et recommence à déballer tout mon bordel. Ma porte s'ouvre à nouveau et je découvre Ken qui se cache à moitié derrière.

— Je voulais juste voir si tu galerais pas. Tu sors tout à l'heure ?

— Oui, Mekra vient de passer.

— Cool, bah à tout à l'heure alors.

Il refermait la porte derrière lui et je laissais tomber ma valise pour m'étaler dans mon lit. Je rassemblais les forces qu'il me restait pour retirer mon jogging, mes chaussures et ma veste et je m'endormais rapidement après avoir programmé mon réveil.
Deux heures plus tard, comme prévu, je me réveillais avec mon réveil et je pris mon portable pour regarder mes messages. Il y en avait un de Nathan et un de Cora.

de ; nathan
j'espère que c'est bien L.A, chanceuse !

Je ne pris pas la peine d'y répondre sachant qu'avec le décalage horaire il dormait probablement, en France.

de ; cora
oublis pas de me montrer tes tenues ! fais des photos !

Je souriais et répondis rapidement avant de me lever et de m'habiller. Il faisait une chaleur de dingue, alors qu'on était même pas en Mai encore. J'enfilais un short en jean tout simple, un t-shirt blanc trop large que je rentrais dans mon short et des converses blanches hautes. Je rassemblais mes cheveux dans un chignon grossier et rejoignais les gars dans la suite de Deen et Are.

— Ah bichette, on attendait que toi, me dit Fram.

— Genre, ils sont où Ken et Mek ? Je demande.

— Ils dorment, avoua Framal en se grattant la nuque.

— Bah on va les réveiller alors, je dis en haussant les épaules.

Ils dormaient tout les deux dans la chambre de Mekra et Framal et on entrait dedans avec Framal et Antoine et riant. On comptait jusqu'à trois et on se jetait sur le lit.

— Debout ! On cria tous.

— Dégagez, grogna Hakim.

— On va se balader, hop hop ! Je lui dis en le tirant du lit.

— Mmmh, on entendit Ken se remuer sous la couette.

— Toi aussi, la belle au bois dormant ! J'ajoutais en retirant la couette.

— Eden ! Il s'exclama en essayant de retenir la couette.

Je laissais tomber la couette par terre, un sourire au coin des lèvres et Ken me lança un regard noir en enfilant un t-shirt. Il n'avait qu'un jogging. On repassait dans le grand salon et on se posait sur les canapés en attendant les retardataires.

— On y va ? Demanda Mekra en entrant dans le salon.

— Ouaip !

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on a (largement) passé les 2000 lectures je m'y attendais pas du tout, merci merci merci
plein d'amour

insieme / nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant