vingt-troisième

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eden

— Non mais tu te fout de ma gueule ? Me cri Deen.

Aïe. Effectivement.

— Assied toi, il m'ordonne en fermant la porte.

Je m'exécute et m'assoir en tailleur sur mon lit, tête baissée. Je vais passer un mauvais quart d'heure et bien sur Ken s'en tire tranquille lui.

— Depuis combien de temps vous faites ça, hein ? Il demande toujours sous le même ton.

— Cri pas s'il te plait... Je souffle, il soupire et s'assoit à côté de moi. Il m'a embrassé quand mon père est revenu mais c'est tout on a juste... dérapé.

— Sacré dérapage, il commente. Écoute j'vais pas te mentir je savais qu'il se passait un truc alors j'en avais déjà parlé à Nek, mais de ce qu'il m'avait dit y'avait pas à s'en faire. Sauf que là, j'ai un doute. Tu l'aimes ?

— Quoi ? J'ouvre les yeux en grand. Mais non, pas du tout, c'est... C'est pas comme ça !

— Vous couchez juste ensemble ? Il fronce les sourcils.

— Quoi ?! Je m'exclame de plus belle. Mais non ça va pas on a jamais rien fait !

Il souffle bruyamment et je vois bien à son regard qu'il est rassuré.

— Je préfère, je l'aurais tué sinon. Mais alors qu'est-ce qu'il se passe entre vous ?

— Je vais faire très court, je commence. Il a une copine, je dis de manière détachée.

— Il s'en bat les couilles, il détache lui aussi ses mots en insistant de son regard.

— Non mais t'es sérieux ? Tu me fais un cinéma tout ça pour finir par le défendre ? Deen !

— Crois pas non plus, il va prendre tarif hein, mais si vous vous aimez bien pourquoi vous êtes pas ensemble ?

— C'est trop compliqué.

Il pouffe et se fout ouvertement de ma gueule en éclatant de rire sur le lit. Je lui lance un regard pire que noir et il se redresse.

— Y'a rien de compliqué. Vous êtes des gamins c'est tout, il dit avant de prendre ma main. Aller on rejoint les autres.

Il me tire du lit et je le suis en trainant des pieds. Nala est là, j'ai aucunement envie de la voir. Puis qu'est-ce qu'elle fout chez moi déjà ? Il va se demerder Ken, mais si c'est pas lui qui la vire, ce sera moi. Quand j'entre dans le salon ma mâchoire tombe une fois ee plus quand j'aperçois la blonde accrochée au cou de Ken, l'embrassant à pleine bouche. Je m'approche des deux et m'éclaircit la gorge pour les notifier de ma présence, une main sur la hanche, les sourcils haussés.

— T'as été invitée ? Je demande à la blonde.

— T'es qui ? Elle me demande en se détachant de Ken.

Je souffle du nez et pince mes lèvres pour m'empêcher de lui arracher ses extensions devant tout les gars.

— On s'est vu y'a pas si longtemps c'est marrant que tu t'en souvienne pas. Mais c'est sûrement parce que t'es blonde, ça, je réponds.

— C'est quoi ton soucis ? T'es qui pour parler comme ça ? Elle me lance un regard noir.

— T'es chez moi pauvre conne, je lui réponds en la fusillant du regard. Je me tourne vers Ken. Sois tu la dégage tout seul sois je m'en charge.

— Non mais tu... Bébé, tu vas pas la laisser me parler comme ça ? Elle dit à Ken.

— On y va, il dit fermement.

Elle s'apprêtait à rétorquer mais Ken lui attrape la main et ils sortent tout les deux sous les regards des gars. Deen se retourne vers moi, les yeux écarquillés.

— Den, tu-

— Qui veut faire un concours de shot ? Je cri en attrapant une bouteille de tequila, coupant Deen.

— Je suis ! Cri à son tour Are qui me rejoins.

Deen me lance un regard blasé mais amusé à la fois. Au final, Theo et Jazz ont voulu en faire avec nous. Theo a gagné mais je suis arrivée deuxième. Il en pris huit, moi sept. Et croyez moi, le septième avait déjà du mal à passer. J'étais dans un état clairement second, mais j'étais de bonne humeur, je riais avec Cora à toute les blagues des gars, elle était quasiment aussi faite que moi. On sort tout les deux prendre l'air sur le balcon et je sors mon portable pour envoyer un message à Ken.

à ; ken.
c'est triste de choisir tes envies à l'anniv de ton pote. t'es un sacré con.

Je verrouille et inspire un bon coup pour éclaircir mes pensées. Mon portable vibre dans ma poche et j'aperçois son nom sur mon écran.

de ; ken.
je voulais juste pas que tu l'égorge devant tout le monde. je reviens. (ps : je sais)

— C'est ça ouais, je ris en rangeant mon portable.

Cora fronce les sourcils en réalisant que je parle toute seule.

— Hein ?

— C'est Ken, je glousse.

— Il t'as dit quoi ? Elle demande en gloussant à son tour, complètement arrachée.

— Qu'il revient. Faut que je te dise Coco, on a fait une bêtise, je dis en faisant une moue.

— Viens on va dans ta chambre pour que tu me raconte !

Elle attrape ma main en riant et on s'éclipse dans ma chambre. On s'enferme et on s'assoit sur mon lit.

— Raconte !

— On s'est embrassé quand mon père est rentré, je t'avais pas dis... Je me mords la joue de remords.

— Quoi ? Mais pourquoi ?

— Bah j'avais peur que tu me gronde, je dis en boudant.

— Mais jamais, t'es bête, elle rit en s'allongeant.

— Et on s'est embrassé tout à l'heure...

— Hein ?! Elle se redresse avec des gros yeux. Mais c'est pour ça que t'avais disparue ? C'est pour ça que t'as faillit égorger sa copine ?

— Bah... ouais. Peut-être.

— Il est trop con lui ma parole, elle souffle.

On se rallonge toute les deux dans mon lit, regardant le plafond. La porte grince et on se redresse pour voir qui nous dérange. C'est Ken qui n'ose même pas entrer entièrement dans la pièce, se cachant derrière la porte.

— Toi, dit fermement Cora en se levant. T'es vraiment con, elle finit en lui claquant l'arrière de la tête avant de nous laisser.

— Aïe ! Gémit Ken en grimaçant.

Je m'assois en tailleur sur mon lit, le regardant fermer la porte. Il s'approche et s'assoit à côté de moi.

— Alors t'as laissé ta barbie ? Je lui lance.

— C'est pas ma meuf, il dit.

— C'est ça. Elle se pointe chez moi et t'embrasse devant tout le monde mais c'est pas ta meuf ?

— Je te promets, c'est pas ma copine, Eden.

— Dans tout les cas tu joue sur deux tableaux. Alors je vais te faciliter la tâche, je dis en me levant. Maintenant t'auras plus qu'à te concentrer sur elle.

Je sors de la pièce sans lui lancer un regard. Je retourne dans le salon et rejoins Benji qui buvait au goulot une bouteille de Balentine's. Je la lui attrape et bois moi aussi. Ce soir c'est son anniversaire, alors je vais en profiter avec lui.

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insieme / nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant