Sora marchait silencieusement dans une rue sombre. Les pavés inégaux et pour beaucoup brisés le ralentissaient mais il était concentré sur bien autre chose que ces problèmes secondaires. Il avait une mission. La vie de Sara en dépendrait, il en était presque sur. Rien qu'à voir la façon originale que cet homme avait eu de tester ses réflexes, c'est-à-dire en manquant de l'embrocher, il ne doutait pas qu'il était... Déterminé.
Il ne savait pas qui, de cette étrange organisation ou du gouvernement, étaient les pires. Les intentions du groupe étaient louables et plutôt justes, mais leurs manières d'y parvenir... Il ne doutait pas du fait qu'ils soient... Plutôt stricts. S'il ne parvenait pas à remplir sa mission, qui heureusement était plutôt facile, la flèche qu'il avait évitée un peu plus tôt dans l'après-midi ne tarderait pas à le cueillir sans cérémonie.
Il arriva enfin aux limites de la ville. Le pavé s'arrêtait brusquement, subitement, sans aucun signe avant-coureur, comme si une partie avait été coupée et enlevée. Sora inspira profondément et leva la tête vers le ciel. Pendant qu'il marchait, la nuit était presque tombée et de minuscules points lumineux commençaient à apparaître. Un souvenir lui revint soudain et le frappa en pleine face. Son père et lui, il y a 5 ans. Assis sur le toit d'une maison en partie écroulée et dont il ne se souvenait que partiellement. Ce qui le marquait, c'était le bras tendu de son père vers ce qu'il appelait "Les âmes en paix". Chacune avait un petit nom. Certaines formaient même des groupes. Il ne se souvenait plus que du nom de l'un d'eux, qu'il pourrait cependant reconnaître entre mille : La grande Ourse. Un sourire se dessina sur les lèvres gercées du petit garçon quand il se souvint de l'image que ce nom lui inspirait, petit.
Désormais calme, Sora franchit doucement la sorte de limite. Son pied forma un nuage de poussière quand il rencontra le sol et un silence encore plus pesant que celui de la ville l'envahit.Il déglutit doucement au souvenir de l'immense oiseau aux yeux rouges rencontré plus tôt. Heureusement que ce serait rapide: il n'avait qu'à regarder s'il y avait le moindre signe de danger de ce côté et ce serait fini. Apparemment, des bandits sévissaient ici-bas. Rares, mais très virulents. Encore un mensonge du gouvernement... La Terre était peuplée autre part que dans la Ville.
Voilà, j'espère que ça vous aura plu, vous en pensez quoi? J'ai fait de gros efforts pour éviter mes phrases "stressantes" que certains m'ont reprochées (et heureusement!), alors j'espère que ça va mieux ^^
Allez voir le livre "Critiques d'une connasse" de Je-cache-rien s'il vous plait, mon livre y apparaît avec des critiques très construites dessus!
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Artifia
Ficțiune științifico-fantasticăDans un futur où les pauvres n'ont aucun droit vit Sora, un jeune garçon de 10 ans. Vivant dans les bas fonds de ce qu'il reste de l'Apocalypse, l'enfant est orphelin et dénué de tout biens matériels. Il va lui arriver bien des choses, qui vont le m...