Fanfic Inazuma Eleven: Tome 2~

Chapitre 40: Sans le calme, il reste la tempête

Hey !
Ça fait longtemps que je n'ai pas publié, et je m'en excuse.
Juste qu'en ce moment, je me sens comme engourdie par l'envie de ne rien faire. C'est insupportable, car j'ai l'impression de m'ennuyer et en même temps je ne trouve aucune motivation.
Et puis je me posais des questions sur mon avenir, ma vie, en bref le genre de trucs qu'on fait quand on ne fait rien ( ça ne veut rien dire...). Et même si j'ai écris le début de ce chapitre y a pas mal de temps, Lyrna me ressemble un peu. ( Dois-je m'inquiéter ? )
J'arrête là mes divagations bizarres, ce n'est vraiment pas intéressant !
( Ah oui, aussi, les paroles des personnages ne sont pas les même que dans l'anime. Mais ça m'aurait agacée de tout retranscrire. )
Bonne lecture !

PDV Lyrna

- Lyrna, Lyrna, tu veux aller faire du shopping avec moi ?

- Non.

J'ai pas envie. J'ai envie de rien en ce moment, il faut dire. Cela dit, comme ma réponse est plus ou moins normale de ma part, Aurélie ne s'en inquiète pas.

- Oh, allez, s'il-te-plait ! Ça fait trop longtemps qu'on a pas fait un truc toutes les deux !

- Je te vois tous les jours, Aurélie.

Je suis vraiment fatiguée. Pas au sens que j'ai envie de dormir, mais j'ai juste envie de m'allonger sur mon lit et de fixer le plafond sans rien faire.
La bonne humeur d'Aurélie, sa joie de vivre, son sourire large comme une pastèque, ça me fatigue.

- Mais on s'amusera bien !

- Aurélie, laisse-moi tranquille ! Je ne veux pas sortir, tu m'entends ?!

Elle se fige et me regarde, les yeux écarquillés devant tant de violence de ma part.

- L-Lyrna, qu'est-ce qui t'arrives ? Dit-elle d'une petite voix.

Je remarque qu'inopinément, ma voix a sonné comme cassée, comme si j'étais sur le point de pleurer. Mais c'est faux, mes yeux sont secs.

- Rien. Oublie ça, je répond en retrouvant ma voix normale.

Aurélie me regarde d'un air navré. Cet air de pitié, je le déteste, il me fais me sentir pathétique et vulnérable. Je hais ça. Je n'en ai pas besoin.

- Lyrna...je veux vraiment passer une après-midi avec toi. Je suis sûre que ça te remontera le moral !

Aurélie semble avoir retenu qu'il ne vaut mieux pas se mêler de mes affaires. Mais si je persiste à refuser de venir avec elle, elle va finir par m'embêter une fois de plus. Je ne veux pas lui dire. Je ne veux pas qu'elle pense que je suis aussi stupide, d'être peinée pour quelqu'un que je n'étais même pas censée apprécier.

- D'accord...

On dirait qu'elle me conduit à l'échafaud, vu le ton que j'ai employé. Mais peu importe pour Aurélie !
Ni une ni deux, elle me tire par le bras pour me faire sortir de l'auberge, et aller dans toutes les boutiques du quartier.
Nourriture, jeux vidéos, vêtements, films, tout y passe. Mais rien ne m'intéresse. Et puis de toute facon, je n'ai pas d'argent pour le dépenser de cette manière.
Aurélie ne se décourage. Elle parle pour deux, est joyeuse pour deux, rit et sourit pour deux. Moi, je ne fais rien. Je regarde sans intérêt les choses qu'elle me montre, hoche parfois la tête pour lui faire plaisir, même si le plus souvent je répond par un commentaire désagréable.
Finalement, aux bout d'une heure perdue à faire semblant que cette journée nous amuse, Aurélie prend la parole pour dire autre chose qu'une banalité.

- Est-ce que tu pourrais...

Soudain, elle s'interrompt et pointe  de l'index une direction derrière moi, surprise.