Chapitre 1.

30.3K 1.3K 37
                                    

La musique était trop forte, et il y avait trop de monde. Tout le monde dansait et s'amusait mais Hope elle préférait rester dans son coin et enchaîner les verres d'alcool. C'était une fête d'anniversaire masquée et Luca l'y avait invité mais il n'était pas là. Elle interrogea sa montre, il était bientôt minuit. Elle tenta de l'appeler mais tomba une fois de plus sur la messagerie.

— Luca pour la millième fois où es tu ? Si tu n'es pas là dans un quart d'heure je rentre, dit-elle à la messagerie.

La soirée continua et plus les heures passaient, plus elle buvait. Il était déjà plus d'une heure quand elle décida de rentrer. La nuit était calme dehors, elle alla à sa voiture et voulue insérer la clé sur la portière mais sa vue était tellement brouillée par l'alcool qu'elle n'y parvint pas. Elle se mit à insulter et taper la voiture de ses pieds. Soudain une main la saisie et elle se retourna.

— Tout va bien Mademoiselle ? Lui demanda l'inconnu.

Elle ne vit pas clairement son visage car ils se trouvaient dans un coin sombre sans réverbère. C'était peut-être un voleur. Dans l' état où elle se trouvait, il lui était impossible de fouir et de faire preuve de résistance.

— N'ayez pas peur je ne veux rien vous voler, sauf un baiser peut-être. Répondit l'inconnu d'un ton charmeur comme s'il avait lu dans ses pensées.

— Je n'arrive pas à ouvrir la portière de ma voiture, lui dit-elle.

— Je doute fort que vous soyez en mesure de prendre le volant.

Hope tituba dans le vide et tomba dans les bras de l'inconnu.

— Vous avez abusé sur la l'alcool, constata l'inconnu en prenant Hope dans ses bras.

D'un geste souple, il la souleva et la conduisit à sa voiture. Il était hors de question qu'elle conduise dans cet état. Heureusement pour lui elle n' eut aucune forme de résistance et se laissa porter jusqu'à la voiture. Il ouvrit la portière arrière la déposa, fit le tour et prit place au siège conducteur.

— Où résidez vous ? Lui demanda t-il.

N'obtenant aucune réponse, il regarda par le rétroviseur et vit qu'elle s'était endormie. Génial ! Le bon samaritain se retrouve dans le pétrin. Il avait une inconnue saoule dans sa voiture et ne savait pas où la conduire. Il soupira agacer, mit sa ceinture de sécurité et démarra sans but fixe.

L'inconnu gara devant sa maison, remarque il n'allait pas passer toute la nuit dans sa voiture à attendre que madame se réveil et retrouve sa lucidité ; il avait juste voulu rendre service. Dans sa conduite, le volant lui avait diriger chez lui, va savoir pourquoi. Il claxona pour qu'on lui ouvre le portail ce qui fut fait et il pénétra dans l'enceinte de sa propriété. Le majordome vint lui ouvrir la portière un verre de champagne à la main.

— Bonsoir Monsieur, dit-il en lui tendant le verre.

— Pas ce soir Jeffrey... Merci, répondit-il en repoussant le verre. Occupe toi de la demoiselle qui se trouve derrière s'il te plait, ajouta t-il en montant les marches pour entrer dans la grande maison .

Quelle est lourde pensa Jeffrey en soulevant Hope, esquissant une légère grimace. D'ordinaire, le maitre de maison aimait les mannequins minces et blondes mais cette femme était tout le contraire. Une longue chevelure brune, une silhouette acceptable aux courbes généreuses. Cette fille pestait l'alcool ce qui n'était pas normal. Encore une fois d'ordinaire c'était toujours son maitre qui rentrait ivre mort de ses soirée et ses cavalières était toujours lucides. Et malgré qu'elles savaient qu'il était ivre, elles n'arrêtaient pas de le faire boire. C'était toujours le même genre de fille ; vulgaires, profiteuses, croqueuses de diamant qui adoraient l'argent, les loisirs et le sexe. Normale, il ne faisait pas plus d'une nuit avec elle. C'était juste pour le plaisir physique.
Cette femme était différente, son air différent, et son accoutrement différent. Faisait-elle vraiment partie de cette race de femme que son maitre prenait pour une nuit ? C'était dur à savoir avec son visage angélique. Il se posait trop de question pour un simple valet. Sans plus tarder, il rentra dans la demeure pour aller coucher la jeune femme endormie. Mais une question le perturba, où devait-il la loger ? Les maitresses dormaient toujours dans la chambre principale et les conquêtes d'un soir dans la chambre d'ami. De quelle catégorie était cette fille ?

Des Nuits Sensuelles. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant