Bonjour à tous... je tiens à m'excuser pour le retard des chapitres. Je sors d'une maladie qui m'a paralysé pendant une semaine. Je suis encore convalescente mais je tenais à finir cette histoire car je vous le dois bien. Merci pour les votes ça me fait chaud au coeur. J'espère que ce chapitre vous plaira.
Bonne lecture!
La jeune femme avait vu les jours défilés comme des minutes, plus qu'une semaine avant son mariage avec Ricardo. Elle admirait sa silhouette drapée dans cette somptueuse robe de mariée qu'elle avait refusé quelques mois plus tôt. Cette robe moulait son ventre arrondi à la perfection, sous ordre de Ricardo on l'avait réajuster pour qu'elle se sente libre de tout mouvement. Elle se souvenait encore de cette scène où il s'était montré plus intransigeant que jamais. Implacable et méticuleux au moindre détails pour les préparatifs du mariage. C'était bien le deuxième homme qu'elle voyait autant impliqué dans le conjungo. À travers le miroir, elle aperçu les sous-vêtements en dentelles acheter pour l'occasion et grimace. La couleur anthracite du vêtement lui rappela son ressentiment à l'idée de porter du blanc. Mille et une question s'insinuèrent dans son esprit déjà tourmenter. Le blanc signifiait la pureté, la virginité, la dignité... et beaucoup d'autres choses. Mais Hope ne se sentait ni digne, ni pure, et elle était encore moins vierge: non pas qu'elle regrettait de s'être offerte à Ricardo. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir sale et souillée par son vécu.
Ce ne fut que lorsqu'elle sentit la brûlure du liquide sur sa joue qu'elle se rendit compte qu'elle pleurait. Elle se sentit soudain étouffée dans cette robe et allait la retirer lorsqu'une main ferme l'en empêcha.
— Je t'interdit de l'enlever! S'exlama la voix guttural de Ricardo.
Elle se figéa de stupeur et d'effroi. Il la scrutait avec colère mais celle-ci ne semblait pas porter contre elle.
— Tu es rentrée? S'enquit-elle en déglutitissant péniblement.
Il se contenta de hausser les sourcils en signe d'affirmation. Il fit remonter la fermeture de sa robe et la fit se retourner pour plonger son regard dans le sien. Elle voulue cachée ses yeux baignés de larmes mais le contact de sa main sur son menton l'en empêcha.
— Dis-moi que se sont des larmes de joie car s'il sont de tristesse je vais devenir fou! Murmura t-il avec rage.
Elle entrouvrit les lèvres mais aucun son n'eut la force de sortir. Elle se mordit la lèvre honteuse.
— Je t'interdis de t'autoflageller pour un passé dont tu n'es pas responsable comme je t'interdis de te mordre la lèvre jusqu'au sang pour te punir.
Avec son pousse, il avait retiré sa lèvre sanglante et l'inspectait d'un oeil sombre. Lorsque Xandra lui avait révélée un mois plus tôt les craintes de la jeune femme, jamais il n'aurait imaginé qu'elles puissent être si grandes. Mais au fond de lui il comprenait Hope ; jamais elle n'avait dû faire face à ce tourment. La perspective de porter un jour du blanc après son agression ne l'avait jamais effleuré l'esprit. Il l'aida à se défaire de sa robe et à mettre une tenue plus décontractée.
Il était nerveux et furieux contre les démons qui tourmantaient la jeune femme. Il ignorait comment s'y prendre pour lui prouver qu'elle était digne plus que quiconque de porter du blanc. Depuis l'aveu de Xandra il échafaudait un plan mais il n'avait plus le temps de le planifier jusqu'à la fin.
— Tu vas venir avec moi ce soir, déclara t-il d'une voix dure.
— Où ça? S'enquit la jeune femme inquiete.
Ricardo réfléchi un instant avant de lui dire. Il savait que la perspective de se retrouver une fois de plus devant les journalistes l'effrayer plus qu'elle ne le montrait.
— J'ai un rendez-vous d'affaires et j'aimerai que tu viens car cela te concerne, avoua t-il.
— Je ne crois pas que ce soit une bonne idée, lui répondit-elle comme il l'avait prédit.
Il secoua la tête sérieux et prit son visage en coupe. Bien qu'il ne lui ait pas fait de reproches, elle savait qu'il était furieux contre elle. Et en son for, elle savait qu'il n'avait pas tord.
— Tu me le dois bien, lui fit-il simplement remarquer.
Il déposa un furtif baiser sur ses lèvres puis s'écarta pour la contempler.
— Tu m'as terriblement manquer tresoro, déclara t-il.
Hope esquissa un sourire ravis car lui aussi l'avait terriblement manquer. Ces deux dernières semaines furent les plus éprouvantes de sa vie.
— J'aurai tant aimé que tu viennes assister à ma représentation: d'autant plus que ça été un succès grâce à toi.
— J'ai vu les journaux, souffla t-elle.
— Tu dois savoir dans ce cas que ton absence à susciter de nombreuses interrogations.
Il l'entraîna avec lui dans le salon, où des informations passaient sur l'écran plasma. Et tout les titres le concernait lui. La jeune femme fut étonné de constater à quel point les journalistes s'intéressaient à sa vie.
— Avant de te rencontrer j'ignorais que tu étais si populaire, argua t-elle.
Il ricana et prit place sur le sofa en prenant soin de la positionner sur ses jambes.
— Je doute fort que tu t'intéressait à tous ce que publiait la presse avant de me rencontrer.
Il marquait un point songea t-elle.
— Ricardo, tu as vu la robe de mariée sa porte malheur.
L'homme lui couva d'un énigmatique regard qui la troubla.
— Je ne crois pas à ces choses là chérie. Tu seras ma femme dans une semaine même si pour ça je dois me battre contre la terre entière.
Sa réplique était limpide. Et la férocité dans sa voix l'empêcha de répliquer.
— Et puis, continua t-il. Ce n'est pas la première fois que je la vois. Ne t'inquiète de rien.
Elle opina en savourant la caresse de sa main sur son ventre. Le bébé remua ce qui attira l'attention de l'homme. Ses yeux s'illuminèrent soudain d'une lueur indescriptible.
— Il faudrait songer au prénom de cette petite princesse, dit-il.
— Je te laisse t'en charger.
Il leva un sourcil narquois et satisfait.
— Tu me laisse bien tout faire ces derniers temps, souligna t-il.
— Je sais que tu adore tout contrôler, alors je préfère te laisser faire au lieu de me battre avec toi.
— C'est un choix judicieux.
L'arrogance dans le timbre de sa voix lui donna des frissons.
— Tu adores me faire plier.
Il ne nia pas et acquiesça d'un mouvement de tête.
— J'adore encore plus te faire l'amour.
Il avait souffler ces quelques mots dans son cou.
— Mais le fait que j'aime avoir le contrôle ne veux pas dire que tu n'as pas un mot à dire, s'empressa t-il d'ajouter. Ton avis compte énormément pour moi.
Le reste de la journée Ricardo s'était enfermé dans son bureau. Hope elle avait passé son temps à préparer les affaires du bébé. Cette occupation l'avait détendue et l'avait quelque peu fait oublié la soirée qui l'attendait. Mais elle appréhendait cette sortie qui lui rappelait de sombres souvenirs. Même si la presse semblait toucher par son histoire il n'en demeurait pas moins qu'elle devait rester vigilante.
Lorsqu'elle aperçue le soleil se coucher par la fenêtre, elle comprit qu'il était temps pour elle de se préparer. Ricardo avait choisi pour elle une robe bleue décontractée et des ballerines. Une fois qu'elle fut prête, elle le retrouva dans le salon. Il portait un jeans bleu délavé et une chemise blanche.
— Prête? S'enquit-il.
Elle acquiesça faiblement en acceptant la main qu'il lui tendait. Ce soir il avait bien l'intention de lui prouver qu'elle était la chose la plus pure dans ce monde à ses yeux.
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Des Nuits Sensuelles.
RomanceHope est déçue, Luca son meilleur ami vient de lui poser un lapin à une soirée d'anniversaire masquée. Solitaire, elle enchaine les verres de vin. Ivre et dans l'incapacité de rentrer chez elle, elle est secourue par un homme qui la conduit chez lui...