Chapitre 28.

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Hope regarda par la baie vitrée la voiture de l'homme qui s'éloignait de la villa. Il avait reçu un appel urgent et avait dû s'en aller. Une fois la voiture hors de son champ de vision, elle s'éloigna et se dirigea vers la mini bibliothèque et parcourue les titres des différents livres qui s'offraient à elle. Il y en avait tellement, avec les titres captivant les uns des autres qu'elle avait l'embarras du choix. Finalement elle opta pour un roman historique et alla se posté sur sa place initial en espérant qu'il ne tarde pas à revenir.

Ricardo fronça les sourcils lorsque Luca fit son apparition dans son bureau. Il le détailla d'un œil interrogateur et lorsqu'il arriva près de lui, il se leva.

_ Je suis curieux de savoir les raisons de votre visite, lui dit-il s'en même prendre la peine de le saluer.

_ Elle ne sont pas nombreuses, lui répondit Luca en prenant place s'en y être invitée.

Ricardo reffoula l'envie qui le demangeait de lui asséner un coup de poing et reprit place sans pour autant se laisser dominer.

_ Magnifique bureau, lui fit remarqué son visiteur.

Il leva les yeux vers la pendule qui indiquait déjà cinq heures du soir. Cela faisait déjà deux bonnes heures qu'il avait quitté la jeune femme, et le besoin d'être près d'elle commençait déjà à se faire ressentir. C'est d'une voix sèche et impatiente qui déclara :

_ Et si vous en venez au fait ? J'ai une fiancée à retrouver.

Il vit le visage de Lucas se durcir et il ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire malicieux. Il savait que Luca était attiré par la jeune femme avec qui elle semblait entretenir une relation des plus intimes. Son coeur se contracta par un sentiment de jalousie.

_ Tout ce qui m'importe c'est que Hope soit heureuse peut importe... L'homme qu'elle choisira.

Luca avait dû faire un effort presque surhumain pour prononcer ces mots qui étaient un pur mensonge. Le seul homme avec qui il voulait voir la jeune femme c'est lui et personne. Et pour ça, ce mensonge en valait la peine. Il pria intérieurement pour que le plan de Éva fonctionne sous peine de quoi, il perdrait sa meilleure amie. C'est donc sur cette pensée qu'il ajouta :

_ Si je suis là c'est pour te demander une faveur.

Ricardo écarquilla les yeux surprit. Quel genre de service pouvait-il rendre à cette homme ? Qui d'ailleurs venait de le tutoyer comme s'ils étaient ami.

_ Lequel ? Demanda t-il désireux de connaître la réponse.

_ Que tu me laisse organiser une soirée ici... Dans ton entreprise.

Ricardo se leva d'un bond croyant à une hallucination. Luca l'imita en fourrant ses mains dans ses poches.

_ J'ai juste besoin d'une salle pour faire une réception importante, et comme ton entreprise est dans un quartier chic de Manhattan cela me sera vraiment bénéfique.

_ Il en est hors de question ! S'exclama Ricardo. Je ne tolérerai pas que vous entaché l'image de cette établissement.

_ Peut-être que je me suis mal exprimé, déclara Luca.

Au même moment là porte du bureau s'ouvrit sur Éva qui avança impeccable dans une robe Bordeaux sophistiqué.

_ Mais qu'est-ce que... Commença t-il avant d'être coupé par Luca.

_ J'espère qu'elle saura mieux l'expliquer que moi, avait-il dit.

Ricardo souffla en colère, tout d'abord contre se complot auquel il c'était fait prendre et ensuite contre sa secrétaire qui avait laisser passer Éva.

C'est en soupirant que Hope déposa le deuxième livre qu'elle avait entamée. Et elle y était au chapitre final. Toujours pas de nouvelles de l'homme. Elle regarda les bougies du dîner romantique qu'elle avait fait fondre à chaque seconde.

Pourquoi mettait-il tant de temps ? Il lui avait pourtant promit de rentrer au plus vite. Peut-être avait-elle dit ou fait quelque chose de mal, songea t-elle. Le cœur en proie à un doute immense elle alla étreindre les bougies sans pour autant retenir ses larmes.

Un bruit frapper à la porte lui fit stopper son geste et elle essuya ses larmes avant d'aller ouvrir. Elle hésita tout d'abord en proie à une vive peur. Se ne fut que lorsqu'on insista sur la sonnette qu'elle ouvrit.

_ J'ai bien cru que tu dormais, déclara l'homme en entrant.

Elle n'osa dire un mot surprise et furieuse de le voir si tard.

_ Ça sent bon, dit-il en reniflant dans l'air pour trouver la source de cet odeur.

Elle se mordit la lèvre rouge jusqu'à la racine. Elle espérait qu'il n'aille pas au balcon car elle n'avait pas encore eut le temps de débarasser la table. S'il voyait ce qu'elle avait fait il comprendrai qu'elle avait pensé à lui toute la journée et peut-être qu'il découvrirait qu'elle était tombé amoureuse de lui.

Il fallait absolument qu'elle évite cela.

_ Je... J'ai dîner il y'a quelque heures, déclara t-elle. C'est sûrement pour ça.

Elle le vit froncé les sourcils peu convaincu. Elle espérait que la lumière tamisée l'empêchait de voir ses tremblants.

_ Et moi qui comptait t'inviter dans un somptueux restaurant, lui répondit l'homme en s'approchant d'elle comme un animal qui guettait sa proie.

Elle le vit dévorer ses lèvres du regard et elle ne put réfréner un frisson de désir. Dieu que cet homme savait lui mettre dans tout ses états.

_ Les paparazzis pourraient nous voir, susurra t-elle.

Il l'emprisonna contre le mur et c'est avec fougue qu'il s'empara de ses lèvres sèche. Elle hoqueta de surprise et resta un moment interdite avant que la main baladeuse de son amant ne lui saisisse un sein lui volant un cri qu'il s'empressa d'étouffer en mêlant sa langue à la sien.

_ Tu m'as tellement manqué, lui murmura t-il dans son cou.

Son cœur se gonfla à cette révélation et c'est honteuse qu'elle songea à tout les doutes qui lui avaient conduit à lui mentir.

_ J'avais espéré que tu me dises toi aussi tu m'as manqué, fulmina l'homme en s'éloignant d'elle.

Ricardo prit la direction du balcon pour prendre l'air et malgré les protestation de la jeune femme qui lui intimait de ne pas s'y aller, il s'y aventura. À la fois curieux de savoir ce qu'elle cachait et énervé de cette amour qu'il ressentait pour elle, s'en pouvoir s'en délivrer.

Elle se posta devant la porte pour l'empêcher de passer et c'est s'en efforts qu'il la souleva et la mit sur son épaule. Elle poussa un cri d'effroi lorsqu'ils entrèrent et c'est stupéfait qu'il découvrit une magnifique table dresser. Il y avait des couverts, et l'odeur qu'il avait sentit tout à l'heure titilla à nouveau ses narines.

Des Nuits Sensuelles. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant