Des Nuits Sensuelles.

Épilogue.

Ça y est! Voici l'ultime chapitre de cette histoire. J'espère qu'elle vous aura plus et que vous ne vous êtes pas trop ennuyés. Je tiens à m'excuser pour les erreurs(fautes) qui auraient pu vous poser problème lors de la lecture et entraver votre compréhension de l'histoire.

Merci énormément pour vos messages et votes, je ne sais comment vous remercier car vous m'avez encourager et pousser à aller au bout de ce roman. Dieu vous bénisse et qu'il exauce vos souhaits!

Bonne lecture!

Un an plus tard.

La jeune femme coupa la communication le coeur toujours aussi lourd et luctueux. Cela faisait juste vingt quatre heures qu'elle était séparé de sa fille et pourtant, elle avait l'impression que ça faisait une éternité. Nonobstant le caractère autoritaire et fantasque de cette dernière, qui lui donnait du fil à retordre, ses petites mains douces et son visage joufflu lui manquaient terriblement. Alina avait tout prit de son père, son caractère, ses yeux sombre et mystérieux, sa chevelure anthracite et bouclés. C'était son portrait cracher. S'occuper de son bébé en étant sur une chaise roulante avait été l'expérience la plus pénible qu'elle ait vécu. Durant six long mois elle n'avait pu promener son bébé, jouer avec elle à sa guise et profiter pleinement de chaque instant sans qu'une affreuse douleur ne lui rappelle à l'ordre. Et à peine commençait elle à découvrir pleinement la joie d'être mère, la voilà qui était à l'autre bout du monde avec Ricardo.

Mais pourquoi avait-elle donc accepté sa proposition?

La réponse était aussi limpide que la couleur azur de l'eau qui clapotait contre la coque du bateau. Elle désirait avoir un moment d'intimité avec l'homme. Ils n'en avaient pas beaucoup eut depuis son accouchement. Mais pourtant ces quelques fois avaient suffit à faire germer un autre petit être en elle. Elle caressa son ventre plat, stupéfaite qu'il puisse y avoir un foetus à l'intérieur. Elle alla respirer l'air frais de la mer, mais une nausée la saisie,la contraignant à se diriger dans la salle de bain pour vomir.

Aucun doute, elle était enceinte!

Elle se rinça plusieurs fois la bouche pour faire disparaître le goût fade et désagréable que lui avait laissé le vomit. Elle s'humidifiait le visage lorsqu'une gigantesque ombre, s'imposa à l'embrasure de la porte.

Elle croisa son regard à travers le miroir pétrifié et tremblante. L'avait-il surprit entrain rendre dans la cuvette? Son expression mystérieuse et insondable lui empêcha de le deviner.

- Tu pleures? S'enquit- il d'une voix mécontente après quelques minutes de silence.

La jeune femme secoua vigoureusement la tête. Elle ne voulait pas se montrer injuste avec lui alors qui faisait tellement d'effort pour la rendre heureuse. Elle n'avait pas le droit de le décevoir.

- J'ai le mal de mer, énonça t-elle comme justification.

Il arqua un sourcil peu convaincu.

- Ce n'est pourtant pas la première que tu prends le bateau, nota t-il.

- La première fois j'étais trop bouleverser par les événements que je n'ai pas fait de différence avec la terre ferme. Et puis j'ai dormi durant toute une semaine.

Le sourire qui étira les lèvres de l'homme suffit à lui prouver qu'il était enfin détendu. Son large torse nu, se gonfla lorsqu'il croisa ses bras pour s'adosser contre l'encadrement.

- J'ai cru que tu étais victime d'un mauvais sort et que le baisé d'un prince charmant pouvait t'en délivre, confia t-il.

- Et qu'est-ce qui t'en a dissuader? S'enquit la jeune femme désireuse d'en apprendre plus sur les émotions qui avait animé l'homme.