Chapitre 7

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Samedi 10 juin au Boulder station hôtel casino

Je suis sur le parking de l'hôtel, j'éteins le moteur de ma Ford. Il fait nuit, après maintes réflexions j'ai pris ma voiture en milieu d'après midi et fait le trajet d'environ 4 heures pour arriver ici.
Et maintenant que je suis là, je n'ai qu'une envie s'est de partir.
Allée ma vieille, tu n'as pas fait tout ce chemin pour rien, tu rentres dans cette hôtel et tu vas t'amuser et si tu rencontres Gray s'est que le destin veux que vous soyez ensemble, sinon et bien tu passes un bon moment et tu rentres. Voilà, oui c'est ce que je vais faire.
Alors je descends de mon véhicule et me dirige vers l'entrée du casino.
Je franchi les portes, une ranger d'une trentaine de machines à sous s'étale devant moi, à ma gauche se dresse la réception de l'hôtel. J'avance tous droit, dans le brua des pièces qu'on inserent dans ces appareils et des leviers qu'on tirent. Je me dirige vers le bar dans la grande salle du casino, mon regard va de droite à gauche afin d'essayer de voir si j'aperçois Gray. Mais peine perdue, il y a trop de monde dans cette endroit et le casino est trop grand, c'est comme trouver une aiguille dans une botte de foin. Lee avait raison, mais qu'est-ce que je fou là. Je commande une tequila sunrise, m'adosse au comptoir et observe la foule. Une multitude de gens de tous âges s'avilient devant ces jeux dans l'espoir de remporter un peu d'argent, c'est pathétique.
Une fois mon verre finit, je décide de faire le tour de l'édifice à sa recherche. Mais au bout de deux heures à flâner dans les différents bars, restaurants, au casino et même dans la salle du cinéma ainsi qu'à la piscine de l'hôtel,  je me rends compte que c'est inutile de persister.
Une dernière idée me vient, je me dirige à la réception et leur demande s'ils ont une réservation au nom de Monsieur Chandler Grayson, la réceptionniste me le confirme et je lui demande de l'appeler au cas où il serait dans sa chambre. Mais le destin n'a pas l'air d'être conciliant avec nous, personne ne répond. Aussi je laisse un message à son attention sur un papier de l'hôtel avant de reprendre la direction du parking, là où j'ai garé mon véhicule.
Devant ma voiture, je fouille mon sac à main afin de sortir mes clefs quand deux mains se saisissent de mes poignées et qu'un corps immense me plaque contre ma portière. La surprise de cette attaque me coupe le souffle. De douces lèvres viennent se poser sur mon cou et une voix familièrement suave dit :

- Où pense tu aller comme ça, mon ange ?

- Gray! Gémit-je.

- Et qui veux tu que ce soit d'autre.

Il me fait pivoter devant lui et m'embrasse fougueusement. Sa main s'aventure le long de ma cuisse droite, soulève ma jupe, bifurque vers son intérieur et de son index, il caresse mon clitoris sous ma petite culotte. Je m'extrait de son étreinte et le repousse légèrement.

- Gray, je t'ai cherché partout. A deux minutes prêt je partais.

Un craquant sourire aux lèvres, il dit.

- Oui, je sortais de l'ascenseur quand je t'ai vu partir du casino. Je t'ai couru après pour te rattraper.

Il reprit ma bouche :

- Je ne pensais plus te voir, je t'ai attendu toute la sainte journée dans le hall du casino. J'ai dépensé une petite fortune dans ces machines à sous. Allez viens je vais te présenter à mes potes.

- Tu n'est pas obligé, tu sais.

- Oh! Que si, ils n'ont pas arrêté de me vanner de toute la journée. Alors tu viens avec moi, ils fermeront leurs clapets et nous passons le restant du week-end ensemble.

- D'accord.

Et il me conduit à l'intérieur dans la section des tables de poker. Au fond, le long du mur, une table de huit nous attendent ou sept places sont déjà occupés par de costauds gaillards. Je reconnais Mick qui en nous voyant, nous fait un clin d'œil et dit :

InfiltréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant