Chapitre 20

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Viktor me transporte à travers la demeure. Nous montons un escalier, traversons différentes pièces et couloirs, pour nous arrêter devant une porte qu'il ouvre prestement. Durant tout le trajet, les effets du choc électrique se sont très légèrement dissipés, mes membres sont moins tétanisés mais je suis aussi faible qu'un nourrisson.
La pièce est une chambre luxueuse très moderne mais aussi très impersonnelle. Les murs sont blancs, les meubles sont couleurs chrome, des tableaux de ville en noir et blanc décorent l'ensemble, et l'immense lit qui trône au milieu de la pièce est drapé d'une parure noir. Il m'y dépose délicatement et je peux constater que les draps sont en soie.
Enfin libérée de son étreinte j'essaie de me redresser mais dès que je soulève ma tête, celle-ci me tourne et je retombe sur l'oreiller. Je n'arrive même pas à soulever mon bras afin de l'apposer sur mon front pour masser mon crâne qui commence déjà à m'élancer.

- Les effets vont disparaître d'ici deux heures environ, à moins qu'un orgasme ou deux te remettent sur pied plus rapidement. Dit-il en se penchant sur moi.

De sa main, il tire sans ménagement sur le bustier de ma robe dévoilant ainsi ma poitrine. Et en deux trois mouvements, je me retrouve à moitié nue, seul un string cache la partie la plus intime de mon corps. Je suis offert à son regard rempli de désir et je n'ai même pas la force de me soustraire à celui ci.
De sa main, il caresse mon ventre laissant sur ma peau une traînée de frissons, puis elle remonte sensuellement vers mon sein droit, qu'il englobe et soupèse. Du pouce et de l'index, il vient titiller mon téton et bien que je n'arrive pas à bouger les muscles de mon corps, celui ci me trahit puisque mon mamelon réagit et se dresse fièrement à ses attentions. Se penchant sur mon sein, il vient refermer ses lèvres sur mon petit bourgeon et de sa langue chaude, il le lèche puis le suçote.
La forte sensation que je ressens au creux de mon ventre ainsi que la douce brûlure de sa bouche me font tourner la tête et malgré moi un long gémissement m'échappe. Mon dieu, je viens de montrer à cet homme, sur le point de me violer, que ces caresses ne me laisse nullement indifférente.
Il lâche mon téton et se redresse en arborant un sourire de vainqueur.

- Bien que secoué par ce choc électrique, ton corps réagit divinement à mes caresses. J'ai hâte de sentir ma queue, allez et venir, bien profondément dans ta moiteur. Mais avant, on va jouer un peu. Dit-il en me caressant mon autre sein, qui comme le précédent réagit à son attention.

Pourtant, il s'écarte de moi et part au fond de la pièce. Bien qu'allongée sur le lit, mon angle de vue me permet de suivre tous ces déplacements. Il se dirige vers un chevalet et dos à moi, il commence à se déshabiller. Il retire la veste de son smoking qu'il pose délicatement, puis il dénoue sa cravate qui laisse négligemment pendre le long de son cou. Ensuite, il déboutonne, un à un, sa chemise qui rejoint le haut de son costume. Bien que la lumière de la chambre soit assez faible, je peux apercevoir sa magnifique musculature surligné du tatouage d'une croix orthodoxe qui recouvre l'ensemble de son dos. Pour finir son striptease improvisé, il défait le bas de son pantalon et retire son boxer laissant apparaître un sublime cul bien ferme. Mon dieu cette homme à un corps à damner une sainte et quand il se retourne pour me faire face, ma respiration se bloque, mon cœur s'emballe, je sens mon visage devenir tout cramoisi.
Oh la vache ! Si le côté pile était à tomber, le côté face est impressionnant. Et mes yeux qui ne cesse de fixer sa virilité qui grandit, grossit et se dresse fièrement sur son ventre, de seconde en seconde.

- Ce que tu vois te plaît ? Oui, ton regard ne ment pas, tu me désir autant que je te désir.

Il s'avance vers moi, tel un prédateur, me fixant toujours dans les yeux. Oui, son corps me plaît, il a réussi à réveiller ma libido endormi depuis la mort de Grayson. Mais tous ces sentiments contradictoires me font peur. Je dois penser à ma mission mais je ne peux nier que Viktor à une forte emprise sur moi. Je ferme les yeux et laisse échapper un soupir de complaisance quand je sens sa main se poser délicatement sur ma cheville droite et remonter sensuellement sur mon genou, l'arrondi de ma hanche, le léger renflement de mon ventre, le bombé de mon sein, la courbure de mon épaule, le long de mon bras et pour finir, il porte à ses lèvres mon poignet afin d'y déposer un léger baisé pour le reposé en douceur au dessus de ma tête. Puis contournant le lit, il reproduit le même procédé pour le côté gauche de mon corps.

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