Chapitre 20

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Chap 20

-Pdv le Milliardaire-

Je rentrai chez moi à la volé criant des ordres de toute part. Mes serviteurs s'activaient et chuchotaient mon retour entre eux. Et oui, le maître de maison était revenu chez lui. J'esquissai un grand sourire. Celui-ci retomba rapidement, lorsque je me retrouvai nez à nez avec un portrait de ma belle Joceline. Elle portait sa robe préférée en dentelle rouge sang dans un magnifique jardin fleuris.

Un mercredi après-midi ma femme était venue, tout sourire, vers moi, un papier à la main.

- Qu'est-ce qui me vaut cette joie ?, lui avais-je demandé.

- Je suis tombé par hasard sur un prospectus publicitaire d'un grand peintre, m'avait-elle répondu toujours aussi enthousiaste.

- Et tu venais me demander si..., dis-je en le sachant déjà.

- Si tu pouvais le faire venir afin qu'il me fasse mon portrait, m'avait-elle rétorqué en papillonnant des cils.

Je l'embrassai, et lui souris en hochant la tête. Elle avait crié de joie et m'avait cent fois remerciée, puis était partit se préparer.

Voilà comment était né ce tableau. Je soupirai emplit de nostalgie face à ce souvenir lointain. Je me ressaisis lentement et partis dormir dans ma chambre. J'étais fatigué, la mort de ma femme me hantait.

-Pdv Morgane-

Je fermai la porte de ma chambre à clé et allais toquer chez Maurine. Elle m'ouvrit presque tout de suite. Ma sœur était vêtue d'un jean bleu clair et d'un pull blanc nacré.

- Coucou Morgane, ce pantalon et ce pull te vont super bien.

- Merci.

Je lui souris et dis :

- Nous allons chercher Gautier pour aller manger ?

- Oui.

Nous partîmes toquer chez Gautier.

Il ouvrit.

Il était habillé d'un simple pantalon. Son torse était donc voyant. Je détournai le regard rougissant légèrement me rappelant notre étreinte.

- Tu es bien battis dis donc, déclara ma frangine sans gêne.

- Oui c'est vrai, rigola Gautier.

Je relevai la tête et croisai son regard qui me cloua sur place et fit battre mon cœur. Le jeune homme avait l'air lui aussi troublé mal grès l'aire suffisant qu'il affichait.

- On part manger. Tu viens ?, réussis-je à dire.

- Oui bien sûr, je vais mettre mon sweat et j'arrive.

Il ferma la porte et je donnai un coup dans les côtes à Maurine.

- Mais qu'y a-t-il Morgane !?, me demanda-t-elle un sourire en coin.

- Tu pouvais pas t'empêcher de faire une remarque sur son torse, hein !?

Elle éclata de rire et me regarda tendrement.

Gautier arriva alors que Maurine riait toujours en se tenant le ventre. Je levai les yeux au ciel mais ne pus retenir un sourire.

Nous marchâmes dans le couloir quand un mal au crâne me pris. Je ne pus retenir un cri et touchais ma tête. Je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me retournai vers Gautier. Nos regards se croisèrent accélérant les battements de mon cœur. Je me maudis intérieurement de réagir comme cela. Ma tête me lançait et j'essayais de me dégager de sa poigne.

- Eh, qu'y a-t-il Morgane ? Tu ne te sens pas bien ? Tu es malade ?, s'inquiéta-t-il doucement.

- Non ça va, je pensai c'est tout, mentis-je submergée par le mal qui m'envahissait.

Je secouai la tête et m'éloignais de lui pour reprendre mes esprits. Ma tête me tournait et je sentis que j'allais tomber, cela me rappelait les malaises que je faisais petite. A chaque fois je commençais à avoir mal au crâne, ensuite des vertiges survenaient puis le bas de ma tête me faisait énormément souffrir, au final, je tombais dans l'inconscience.

- Morgane ?, m'appelèrent Maurine et Gautier.

Je n'arrivai pas à leur répondre étant trop concentrée à rester debout. Je sentis deux bras prendre mes deux membres et me faire asseoir doucement contre le mur du couloir. Je voyais flous, des points dansaient devant mes yeux. J'eus mal vers le bas du crâne, une douleur fulgurante, insoutenable, puis, sombrais dans le noir total.

-Pdv Gautier-

Morgane, qui marchait à mes côtés, lâcha un petit cri et porta la main à sa tête. Je jetai un regard interrogateur à Maurine mais celle-ci me le rendit encore plus troublée que moi. Je m'avançai et posai une main sur son épaule pour lui signifier que j'étais là.

Elle se retourna et planta ses magnifiques yeux bleus dans les miens. Je sentis mon cœur battre. Depuis un certain temps j'avais l'impression d'être attiré par Morgane.

Je lus dans ses yeux quelle avait mal quelque part.

- Eh, qu'y a-t-il Morgane ? Tu ne te sens pas bien ? Tu es malade ?, lui demandais-je doucement.

- Non ça va, je pensai c'est tout.

Elle s'éloigna. Alors que je la regardai marcher doucement, je la vis légèrement tomber sur le côté sans toucher le sol. Ses jambes tremblaient comme presque tout son corps.

- Morgane ?, appelâmes Maurine et moi alertés.

Elle ne nous répondit pas continuant de trembler et de tanguer comme un bateau sur une mer déchaînée. Je lui pris un bras et Maurine l'autre puis nous la fîmes asseoir le long du mur. Elle tomba dans les bras de sa sœur, inconsciente.

Morgane: Passé: Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant