Des secrets, des trous de mémoires, des non-dits, voilà ce qui rime la vie de Morgane, une jeune fille de 17 ans.
Son enfance? Elle ne s'en souvient pas.
Son père? Elle ne l'a jamais vu.
Une rencontre va tout changer.
Elle va se lancer dans une g...
- Comment t'appelles-tu?, demandai-je à la villageoise qui tenait à avoir une audience avec moi.
- Abigaëlle.
- Que veux-tu?
- Je suis venue vous demandez de laisser Morgane partir. Vous n'avez pas le droit de la garder en captivité!!
Mon visage se crispa.
- Elle s'est enfuie votre Morgane.
- Ce n'est pas la mienne, elle n'appartient à personne.
L'insolence de la jeune femme commençait à m'insupporter.
- Il se trouve que si. Elle est à moi.
La dénommée Abigaelle, qui était au sol, se releva comme piquée au vif.
- Elle ne sera jamais à vous!
Elle me cracha dessus. Je me reculai de cette personne, dégoûté.
- Si ce que vous dites est vrai et qu'elle n'est pas ici, ça veut dire que vous la faites rechercher discrètement dans tout le pays.
- Je n'ai pas à vous mettre au courant de mes projets.
- Je suis déjà au courant de tout, ajouta-t-elle menaçante.
J'appelais mes gardes tandis qu'elle riait aux éclats comme une folle. Dimitri et Léo arrivèrent précipitamment et regardèrent Abigaëlle qui rigolait toujours.
- Tuez la, ordonnai-je.
Le rire de la consternée s'arrêta à ce moment.
- Vous avez du culot, Pierre!!, hurla-t-elle me faisant penser à Karine.
Karine m'avait dit la même chose quand elle avait appris ce en quoi mon projet consistait vraiment: contrôler le monde.
-Pdv de Morgane-
Je me réveillai dans la chambre d'hôtel que je partageais avec ma sœur et Follower. Nous avions réservé nos billets, le bateau partait dans dix jours. Follower se leva et s'étira sur le tapis orange. Nous sortîmes tous deux puis descendîmes commander un petit-déjeuner complet à monter dans les chambres 134, 135 et 138 qui étaient les notre. L'hôtel dans lequel nous étions était assez luxueux, les murs étaient jaunes comme le sol carrelé. Une statue d'un homme barbu portant une toque se tenait devant l'accueil chaleureux. Un grand lustre en verre et une lampe en cloche éclairaient le hall.
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A l'extérieur, l'hôtel était de couleur beige, un peu vieillit par le temps. Une fois dehors, je respirai une grande et longue bouffée d'air aillant vaguement le sentiment d'être libre. Je montais dans ma chambre pour voir si ma sœur était réveillée.
- Ah tu es là!, s'écria celle-ci quand j'eus passé le pas de la porte.
Ma jumelle avait tout le temps peur que je parte. Je pouvais comprendre après ce qu'elle a vécu, ma mère la laissée pourrir dans un couvent. Gautier et John se trouvaient à côté d'elle les cheveux en bataille, l'air fatigué.
