Chapitre 27

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(chanson: It has begun de Starset)

-Pdv le Milliardaire-

Le portail s'ouvrit lentement laissant rentrer une foule de personne. Je me mis en hauteur et levai les mains au ciel, demandant l'attention de tout le monde. Les citoyens arrêtèrent tous leur course effrénée vers ma maison et me regardèrent avec attention. Plusieurs personnes chuchotaient pendant que la police entourait le petit attroupement qui s'était formé autour de moi. Je me raclais la gorge et commençais à parler:

- Chers citoyens, j'ai entendu votre demande et je la prends en compte. Mon fils reprendra bientôt la direction du pays mais je dois vous avouer que je rencontre quelques petits problèmes..., j'hésitais avant de continuer, il a disparu.

Des cris d'exclamations s'élevèrent de la foule.

- Qu'est-ce qui nous prouve que ce que vous dites est vrai!?, hurla un homme habillé d'une blouse blanche tâchée de suie.

- Je ne peux pas vous le prouver, mais je vous en prie, il faut me croire. Si vous voulez un de vous peut fouiller ma maison pour voir si je mens, déclarais-je avec peine.

Ils se regardèrent à la recherche d'une personne digne de confiance qui pourrait aller inspecter les lieux.

- Moi, proposa une femme grande aux cheveux noirs de jais et aux yeux noirs corbeaux.

Personne n'objecta; je lui fis signe de me suivre. Nous traversâmes le jardin doucement. Je lui ouvris incertain la porte de ma maison et la laissai rentrer seule. 

Les citoyens se tenaient autour de moi et attendaient qu'elle sorte. Je n'avais pas de soucis à me faire, je n'avais pas menti. Gautier ne se trouvait pas à l'intérieur. Elle ressortit et dit :

- Il n'y a personne à l'intérieur.

Mes citoyens me fixèrent et hurlèrent déterminés:

- Il faut le retrouver!

- Oui nous devons aller le chercher!

- Il doit revenir pour que nous puissions élire un nouveau gouverneur!

- Oui, c'est la procédure!, annonça un juge. 

Par petit groupe ils sortirent de mon jardin en discutant entre eux. Je ne leur donnai aucune piste et rentrais dans ma demeure heureux d'avoir calmé le peuple et de l'avoir occupé. Cela me permettais d'avoir plus de temps pour finaliser mon projet. Je m'assis satisfait à mon bureau. Alors que je m'apprêtais à écrire un rapport concret à mes ministres, la sonnette de la porte d'entrée résonna. Une domestique vint m'annoncer :

- Un certain Léopold vous réclame, monsieur.

- Faites-le entrer.

Je me levai de mon siège et arrivai dans le hall où mon frère se trouvait bel et bien. J'essayais de calmer ma colère. Que faisait-il là, lui!?

- Ah Pierre !, s'exclama-t-il en me prenant dans ses bras.

Mon valet haussa un sourcil surpris. Je toussotais pour lui signifier de s'éloigner et rajustais mon col que son étreinte avait froissé. Je le fis entrer dans mon bureau. 

- Bonjour Léopold.

- Toujours aussi... solennel toi !

- Monsieur.

Il fronça les sourcils n'ayant visiblement pas compris mon ordre.

- On m'appelle Monsieur, lui fis-je remarquer, énervé par ses manières si déplaisantes.

Morgane: Passé: Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant