Chapitre 25

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-Pdv le Milliardaire-

Je tapais sur mon bureau énervé. Cela faisait neuf jours, neuf jours que personne ne pouvait me dire où se trouvaient Morgane, Maurine et mon fils!!

- Envoyez des personnes partout, il faut les retrouver, ordonnais-je à mes quatre ministres qui se tenaient devant moi sans bouger.

- Oui monsieur.

Je leur fis signe de se retirer. Ils sortirent. J'attrapais mon téléphone et composais le numéro de la police de Corse.

"Allo?, demanda le chef policier.

- Avez-vous toujours aucun signe?

- Bonjour monsieur le Milliardaire, nous avons toujours aucun signe de vos fugitifs.

- Bien, prévenez-moi dès que vous en avez et arrêtez les sur le champ.

- Oui monsieur, espérons que la somme promise sera bien versée.

- Je tiendrais parole la dessus s'ils sont vite capturer est-ce claire?

- Oui monsieur, toutes mes salutations. "

Je raccrochai énervé, où pouvaient-ils bien se terrer??

 Pendant neuf jours j'avais attendus, remué ciel et terre, appelé de toute part et aucun signe des trois gamins. Je sortis de mon bureau et allais allumer la télé du salon. Le visage d'un présentateur s'afficha sur le grand écran.

- Bonjour, je suis en directe. Devant la maison du Milliardaire des gens manifestent. Tout de suite des images. 

Mon portail devancé d'une centaine de personnes apparurent.

- Le peuple est en crise, il en a marre du gouverneur, une autre personne devrait être élue, le présentateur s'arrêta de parler et donna la parole à un fermier de 45 ans.

- On en a ras le bol de faire le sale boulot pour ce sale riche qui reste enfermé chez lui comme un enfant, il a peur moi j'dis!! Hein, l'enfoiré ?! (désolé pour le vocabulaire)

- C'est vrai ça!, renchérit une femme, On fait tout p'dant que ce riche mange tout c'qu'il veut, vit dans l'luxe et nous laisse tout l'restes! Notre salaire est l'stricte minimum !! (Les apostrophes montrent des contractions de mots car certaines syllabes ne sont pas prononcés par l'interlocuteur).

- La seule personne que nous ayons vu de la famille du Milliardaire est son fils, c'est honteux!, rouspéta une dame âgée.   

- Ah bas le Milliardaire!!, cria un comptable.

- On veut plus d'argent!!, hurla un médecin.

- On ne veut plus vivre dans la pauvreté pendant que le Milliardaire et ses ministres s'empiffrent, cracha un prof.

- Qu'il vienne ce laideron!, dit une enfant d'au moins 10 ans.

- Bien, avec ces quelques témoignages nous pouvons voir la haine que voue le peuple à son gouverneur, reprit le journaliste, Sur ce je vous laisse avec la météo."

J'éteignis la télé. Le peuple était contre moi et je ne pouvais rien faire à part attendre que cela cesse.

- Monsieur votre petit-déjeuner est servis, m'informa la cuisinière.

- D'accord.

Je me levai du canapé et allai dans la salle à manger pour déguster mes pan-cakes. Je repensais à ma femme, encore, le jour où nous avions emménagés ici pour créer une famille. Je me rappelais la joie qui éclairait son visage alors qu'un ouvrier concluait avec moi les dernières notifications. 

Cette maison Joceline l'avait complètement faite. Elle avait monté les plans avec un architecte renommé; guider ouvriers et massons. Joceline était perfectionniste: beaucoup d'ouvriers avaient subis sa colère quand une poutre ou une planche n'avait pas été correctement placée.

Je souris nostalgique. Elle me manquait énormément. Je me remémorais la naissance de Gautier; une fois rentré à la maison Joceline voulait que personne n'approche "son bébé". Je me souvins de la joie qu'elle avait eut quand je lui avait offert un chat mais aussi de sa tristesse lorsque celui-ci se fit renversé par une voiture.

Je montais dans ma chambre, celle-ci était grande peinte en grise. Les fenêtres donnaient sur le parc, et une cheminée en pierre réchauffait la pièce. 

Je sortis mon ordinateur et regardais mes mails

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Je sortis mon ordinateur et regardais mes mails. Quelqu'un toqua à ma porte interrompant ma lecture.

- Oui?, demandais-je.

- Monsieur, votre second ministre aimerait vous parlez, dit la servante du nom de Juliette, je crois même qu'elle était celle de ma femme.

- Dis lui d'attendre.

- Bien monsieur.

Je recommençais la lecture du mail de mon frère Léopold qui était partit le lendemain pour Strasbourg. Personne ne savait que nous avons un lien fraternel et j'en étais fier :

"Chers frère, j'ai finis les recherches que tu m'avais demandées. Il ne manque plus que les clés et tu pourras commencer ton projet".

Je souris tout heureux qu'au moins une chose fonctionne. Le travail qu'il fournissais n'avait eut aucune faille pour le moment. Je remerciai intérieurement mon frère scientifique grâce auquel mon projet pourra marcher. Je sortis de ma chambre. Mon second ministre attendait devant la porte.

- Monsieur, j'ai une nouvelle importante à vous dire, m'annonça-t-il.

- Eh bien parle.

- Nous avons retrouvé leur trace, monsieur.

- Où ça?

- Ils ont embarqués dans un bateau en direction de la ville de l'île Rousse (ville réelle à ne pas confondre avec l'île Rousse qui est le second nom de la Corse), monsieur.

- Où c'est?

- En Corse, monsieur.

- Très bien.

Il partit. Je faillis crier de joie. Je les avais retrouvé!! Enfin! Bientôt Morgane sera à moi! 

Je souris et descendis les escaliers pour prévenir les gardes qu'ils devront bientôt se préparer pour une longue escapade. Dominique, le garde qui avait emmené Morgane pour son jugement, m'informa que la population était toujours là et qu'elle n'était pas prête de partir. Je soupirai et lui dis de tirer sur tout le monde. Il fallait qu'ils déguerpissent rapidement.

 Une fois mes ordres exécutés je pris une douche. Soudain, j'eus comme une révélation. Le meilleure moyen de faire partir la foule était d'aller les voir de mon propre chef.

Je me préparai convenablement, chemise blanche, cravate rouge, avec un pantalon noir. Je me dirigeai vers le portail suivi par trois gardes, puis, ordonnai l'ouverture de ma seule protection. 

Morgane: Passé: Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant