Morgane: Passé: Tome 1

Chapitre 23

(photo de Marseille et de son port)

- Pdv le Milliardaire-

Je sortis de mon lit en colère : des cris m'avaient réveillé. Je descendis les escaliers et demandais à mon premier ministre qui se tenait devant la porte d'entrée :

- Que se passe-t-il ici !?

Il se tourna vers moi et annonça :

- Le peuple est de plus en plus nombreux devant le portail. Nous ne pourrons pas les garder dehors très longtemps. Les gardes font tout ce qu'ils peuvent pour les tenir à l'écart mais c'est difficile. Il ne faudrait pas les blesser.

- Et bien blesser les ! C'est tout ce qu'ils comprennent !, m'exclamais-je.

- Mais monsieur nous ne pouvons pas faire ça...

- C'est un ordre ! C'est moi qui décide ici, mince !

- Bien monsieur.

Mon ministre s'en alla pour donner mes ordres au chef des gardes. Je m'installais dans ma salle à manger pour déguster mon petit déjeuner. La maison était silencieuse si ce n'est les cris et les coups de feu qui me montrèrent que mes ordres avaient été exécutés. Deux de mes gardes entrèrent dans la salle tenant une petite dame aux yeux bleus et aux cheveux bruns, sales.

- Qu'y a-t-il ?

- Elle connait Morgane, dit Dimitri, et elle désire avoir une audience avec vous.

Je hochai la tête et fixait la femme. Dimitri et Nathan me laissèrent seul avec elle.

-Pdv de Morgane-

Un fois que nous eûmes fini de manger nous nous assîmes sur des bancs devant le quai pour attendre le train. John vint s'installa à côté de nous. Il serra la main du fils du Milliardaire en lui disant :

- Bonjour Gautier.

Je me retournai vers l'homme en même temps que ma sœur, nous étions décontenancées. Un sourire apparut sur ses lèvres.

- Oui je vous connais Morgane, Maurine. Mais peut-être préférez-vous que je vous appelle Paul, Lorine et Louise ?

- Qui êtes-vous ?, réagis-je en voyant que les autres ne parlaient pas.

- Et bien je suis John Nelerdson.

- Dites-nous tout de suite qui vous envoie, s'énerva Gautier en se levant menaçant. Est-ce mon père ?! Il le prit par le col et brandit son poing. Je me redressais prête à le stopper, Maurine m'imita.

John rigola et dit :

- Votre père ! Oh ça non ! Ce serait plutôt celui de ces deux charmantes jeunes filles.

Maurine et moi échangeâmes un regard surpris. Je posai une main sur l'épaule du jeune homme. Il lâcha John qui rajusta le col de sa chemise.

- Notre père ?, interrogea ma jumelle.

- Est-il en vie ?

- Je ne peux pas vous en dire plus mes chères mais oui il est en vie. C'est lui, en personne, qui m'envoie.

Je le fixai stupéfaite. Gautier nous entraîna ma sœur et moi loin de ce John Nelerdson.

- Nous ne pouvons pas lui faire confiance, déclara celui-ci.

- Peut-être mais il dit qu'il connaît notre père, répondit Maurine.

- Et alors ce ne sont que des paroles ! Cela ne prouve rien !, répliqua agacé le jeune homme.